Notre président des riches est aussi le
roi de la com’. Si, normalement, la communication a toujours été
utilisée par tous les gouvernements, soit pour annoncer ou expliquer des
réformes, soit pour faire des effets de manches, on peut constater,
qu’Emmanuel Macron, plus que tout autre en la matière, est passé maître.
D’ailleurs il ne fait que ça ; pour le fond, on repassera ! Mais il
faut reconnaître qu’il sait se mettre en valeur : pugnace, il ne refuse
jamais de s’adresser à une population ciblée, directement touchée par
ses réformes ou un bras de fer avec des journalistes. Avec son sourire
enjôleur de premier communiant et son sens de la repartie, la joute
oratoire qu’il pratique devient une redoutable arme de communication
politique. Avec beaucoup d’effets de style dans ses discours
grandiloquents, sa faconde se révèle pleinement. Mais. hormis quelques
éclairs de lucidité, son propos reste creux et ne fascine que les
imbéciles.
Malgré tout ce cinéma, au final, peu de
résultats pour les Français. Incapable de maîtriser l’immigration et le
communautarisme, de mater les dealers des banlieues et les antifas dans
les facultés ou les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, notre président
se contente de s’écouter parler. Pendant ce temps-là, la caravane passe
et l’attente des Français… attendra. S’il continue, allègrement, la
politique de ses prédécesseurs, remise au goût du jour – lui, il gère la
France comme une start-up – son efficacité pour faire perdurer et
amplifier le système libéral, est, par contre, bien réelle. Et là, il
fait ce qu’il avait promis. Vrai mondialiste pur sucre, sa vision du
monde est financière, nomade et multiculturelle. Ce mélange explosif, ce
credo perpétuel et obsessionnel, ne satisfait que les nantis et tous
les autres qui planent au-dessus des misères quotidiennes de ceux qui
subissent de plein fouet cette politique.
La vision pour la France de notre
président n’est pas adaptée aux préoccupations de la majorité des
Français. Elle ne fait qu’aggraver les problèmes déjà existants et va en
créer d’autres. Très vite, sa politique va se révéler destructrice. Dès
maintenant, une catégorie sociale est particulièrement touchée : les
retraités. Qui voient leurs revenus ponctionnés, à la source, par une
CSG spécialement mise en place pour, soi-disant, participer aux efforts
de tous. Comme si l’effort n’avait pas été déjà apporté par 40 ou 45 ans
de travail et de participation à l’impôt ! Participation, évidemment
normale, qui continue, par ailleurs, pour une grande majorité des
retraités.
Avec un président soucieux de sa
prestance, de son éloquence et de son agressivité, les Français ont du
souci à se faire. Ils attendront encore longtemps avant que leurs
préoccupations soient prises en compte. Macron, n’est pas un président
pour la France, parce qu’il est d’abord inféodé à l’Union européenne et
qu’il est entièrement soumis aux puissances d’argent du mondialisme. Sa
croyance inébranlable en la diversité communautaire à l’anglo-saxonne ne
résoudra jamais le problème majeur que pose aujourd’hui l’immigration
massive. Sa loi pour réguler ce phénomène n’est que du pipeau et va même
l’aggraver.
Et, encore une fois, les Français auront voté pour rien.
Claude PICARD