.

.

samedi 16 juin 2018

Pour faire la nique à Médine, fallait-il raser le Bataclan ?

Attention, fiction :

« Le groupe The Crusaders (accompagné des rockeurs du « New Haganah »), a décidé de chanter son titre-phare « Remigration » devant la grande Mosquée de Paris, théâtre d’un attentat de masse, quelques années après le Bataclan. Le soir de l’Aïd el-Fitr, un groupe nationaliste avait en effet abattu froidement une centaine de fidèles. Certains demandent la dissolution du groupe devant des paroles qui font polémique :

« J’rêve d’un second Bataclan Avec plein de muzz’ dedans J’emprunte l’Uzi de mon frère Pour dégommer ces pervers … »

Face à la bronca médiatique, le porte-parole du Gouvernement, Benjamin Griveaux, a déclaré que le groupe était libre de chanter où il voulait ; le député Obono a souligné que nous étions dans le pays de la liberté d’expression et Matthieu Kassovitz a crié à l’intention des Crusaders, devant les caméras de BFMTV : « Vous êtes la France du futur ! »
#Yassine Belattar s’est fendu d’un tweet rageur :
« C’est une blague là ?
Désormais vous vous attaquez même à « Remigration ? »
Mais ça ne vous rappelle pas une époque ? @The Crusaders est un acteur majeur de la culture hip hop nationaliste. 
Se faire la @Mosquée de Paris_ c est banaliser l’endroit et le faire vivre sinon il disparaîtra. »
— Yassine Belattar (@BelattarYassine) »
Évidemment, c’est une odieuse fiction. Mais à l’instar du rap de « Medine », n’est-elle pas également une production « artistique », une provocation « positive » ?
Pourtant, on ne court pas sur les tombes de Verdun, on ne fait pas la fête à Oradour-sur-Glane et on ne rappe pas à Auschwitz. Ce n’est pas une question de liberté d’expression mais de décence et de respect.
Alors, que faudrait-il faire, à l’avenir, pour que des rappeurs cyniques et prosélytes commettent de tels spectacles?
Après les méfaits des terroristes du 13 novembre, fallait-il  « brûler » le Bataclan ? Fallait-il le raser ?
Car faute d’avoir sanctuarisé cette immonde fosse commune, Medine peut s’approprier ce cimetière de kouffars, « chanter » sa haine de la France et pisser sur nos morts.
« Liberté d’expression », « œuvre d’artiste », « salle de spectacle privée » s’exclament les défenseurs du rappeur islamiste, tenants du deux poids, deux mesures. Car, en septembre 2017, le PS, le CRIF, les villes de Grenoble et de Marseille avaient été très prompts à demander l’interdiction des spectacles de Dieudonné.
« Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et le PS ont demandé mardi à la mairie de Marseille d’annuler un spectacle de Dieudonné, programmé dans une salle municipale.
Dimanche, le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, avait annoncé prendre un arrêté interdisant une autre date, le 28 octobre, de la tournée du dernier spectacle de Dieudonné, « La Guerre », pour « risque de trouble à l’ordre public. » (BFMTV)
Pour Medine au Bataclan, au contraire, la Mairie de Paris est restée muette. Malgré son rap antirépublicain, anti-laïcité, anti-France ; malgré les 90 morts de l’idéologie dont « l’artiste » se réclame. Et, c’est bien connu, qui ne dit mot consent. Car Anne Hidalgo se contrefout des victimes de l’islam, son truc à elle, c’est de tuer la voiture à Paris. De supprimer le marché de Noël des Champs-Elysées pour mieux souhaiter joyeuse « fête du ramadan ». Ou bien de promouvoir Paris Plages, l’espace naturiste du Bois de Vincennes ou le Printemps des cimetières.
Pourtant, « Notre-Drame de Paris » ne s’était-elle pas fendue d’un message compatissant aux lendemains des attentats du 13 novembre 2015 ?

« Anne Hidalgo s’est déplacée aux alentours du Bataclan pour exprimer sa douleur, remercier les forces de l’ordre et apporter son soutien aux victimes et à leurs familles. La maire de Paris a expliqué que malgré « ce moment de douleur et de deuil, Paris est là, debout ». (Le Monde)

Aujourd’hui, Paris attend, couchée, les assauts de rappeurs prosélytes. Ah, il est beau le soutien aux victimes et à leurs familles ! On savait la droite et la gauche vendues au Qatar et à l’Arabie saoudite, mais à ce point…

Nous, les Français, sommes décidément les cocus de la République : ses politiciens achetés par les régimes arabes nous baisent et nous trompent sans vergogne avec leur nouvelle maîtresse, l’islam.