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lundi 18 juin 2018

Racisme à la Coupe du monde 2018. Quand le Huffpost nomme « expert »… un militant antiraciste

Un bel exemple de manipulation médiatique nous est venu le 14 juin du Huffpost Allemagne, article traduit ensuite par le Huffpost français, à propos d’un présumé racisme à venir à la Coupe du monde 2018.

Un cas d’école, avec un article intitulé « Coupe du monde 2018 : l’équipe de France sera la principale cible du racisme à la Coupe du monde selon cet expert russe ».

En lisant le titre, on se dit qu’un observateur officiel du monde du sport en Russie, qu’un chercheur labellisé, ou qu’un astrologue chevronné (ou bien encore Paul Le Poulpe) est en pleine prédiction de l’avenir, de ce qui n’a pas encore eu lieu.
Mais au final « l’expert » interrogé par le Huffpost est… un militant antiraciste : il s’agit de Pavel Klymenko, membre de l’organisation antiraciste Fare, Football Against Racism in Europe, ONG financée… par l’Union européenne mais aussi par l’Open Society de Georges Soros.

Qu’est ce que le réseau FARE ?

FARE est un réseau monté à la fin des années 90 par des supporteurs de football, principalement venus de l’extrême gauche des tribunes en Europe. On retrouve ainsi ce réseau derrière le tournoi Mondiali Antirazzisti, chaque juillet, en Italie. Mais depuis 2000, de financement en financement, le réseau a pris une ampleur internationale grâce à l’appui de riches associations, des ligues de football, des Etats. On est très loin du réseau « bricolage » qui existait au milieu des années 90. Désormais, les militants d’extrême-gauche qui l’animent sont devenus des notables chéris par la FIFA. « Against modern football » qu’ils chantaient…
Un petit tour sur le site internet du FARE montre par ailleurs que, bien au delà de la lutte contre le racisme, le réseau promeut l’immigration et l’accueil des migrants, ou encore la lutte contre l’homophobie dans les stades, tout un programme.

L’intox du Huffpost

L’objectif du Huffpost derrière cet article ? Effrayer les gens, attaquer la Russie, faire polémique. Et ça ne doit marcher qu’en France. On est à la limite de la « fake new ». En Russie, personne n’est inquiet. Nikolai, fan du CSKA Moscou et parfaitement francophone à qui nous avons fait lire l’article, nous dit : « vous subissez une sacrée propagande en France, c’est impressionnant ».
Alors, est-ce que les supporteurs du CSKA sont en mode jet de bananes et cris de singes alors que le mondial vient de débuter ? « Vous pensez vraiment que les Russes seront assez stupides pour faire une chose pareille alors que c’est leur Coupe du monde ? ». Pour lui, la vérité est ailleurs : « En France, critiquer l’immigration ou le multiculturalisme, c’est assimilé par vos médias à du racisme, directement. Et pour faire du sensationnel, ils font des articles comme ceux-là. »
Et de revenir sur les fameux « cris de singe » qui auraient ciblé Pogba et Dembelé il y a quelques mois, lors d’un match amical à Saint-Petersbourg. Nikolai y était, avec d’autres amis, ceux que la presse craint et épingle régulièrement pour des bagarres notamment. « Je n’ai entendu aucun cri de singe. Visiblement certains ont été arrêtés parce qu’il fallait bien trouver un coupable vu la pression internationale. Après les joueurs qui sont forts chez l’adversaire, il faut leur mettre la pression, les insulter, tous les moyens sont bons pour rééquilibrer le jeu quand on a une équipe aussi limitée que la nôtre actuellement (rires). De toute façon, même les joueurs de l’équipe de France ont dit n’avoir rien entendu. C’est un ou deux journalistes de l’AFP qui ont lancé cette histoire. Cela sent la manip’ à plein nez . On peut nous accuser de plein de choses, mais pas de ça »

Une chose semble toutefois réaliste dans les déclarations de « l’expert » antifa lorsqu’il explique : « On entend beaucoup dire en Russie que l’équipe de France est un symbole des travers de la société multiculturelle. » Cette phrase, on l’entend en Russie, mais également dans la plupart des pays d’Europe, et même en Asie ou en Afrique, dans des pays dans lesquels il parait inconcevable qu’une nation européenne sélectionne une minorité de joueurs blancs dans son équipe de football.

Place au sport désormais…

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