Gilles
Mauger, dans cet ouvrage consacré à José Antonio Primo de Rivera, ne
s’intéresse que secondairement aux événements et à la politique. Il
s’applique en effet surtout à cerner le plus intimement possible la
personnalité du chef de la Phalange, nous pourrions même dire son âme
puisque c’est en catholique que l’auteur considère la vie du
nationaliste espagnol.
Voici en quels termes il la résume dans son avant-propos : «
Renoncer à tous les avantages de la jeunesse, du rang, de la fortune,
aux joies silencieuses de l’étude et de la méditation, à la douceur d’un
foyer, se donner totalement à une tâche d’union et de justice, souffrir
de la haine et de la brutalité de ceux-là même qu’on veut sauver, être
fusillé à 33 ans et accepter la mort avec sa valeur rédemptrice... tel
fut José Antonio. »
Réédité
pour la première fois depuis sa parution en 1955, le livre est enrichi
d’une préface d’Alain Escada, président de Civitas, d’une postface
d’Hélène Grimaldi, présidente du Cercle franco-hispanique, et d’une
chronologie.
José Antonio Chef et Martyr,
Gilles Mauger, préface d'Alain Escada et postface d'Hélène Grimaldi,
Reconquista Press, 2018 (1ère édition en 1955),196 pages, 16 €