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mercredi 18 juillet 2018

Antony Bellanger sur France-Inter : haineux, ignare et bête.



Ce dernier samedi à l’émission « la matinale » de France-Inter, le camarade Antony Bellanger, au comble de l’excitation, s’emploie à déverser toute une éructation de haine et de venimeuse désinformation sur le général Franco.
 
Il se réjouit de ce que l’on veuille à Madrid retirer le cercueil de celui-ci de son tombeau de la basilique du « Valle de los caïdos ».
Avec des accents d’une haine à la hauteur de celle jadis de la Pasionaria, ce Bellanger ose proférer que cette sépulture, c’est comme si Hitler était pareillement honoré à Berlin. Sans attendre notre émission de la réplique ce prochain mercredi au cours de laquelle, à 20 h, notre ami l’historien David Fontey traitera de cela, rappelons ici qu’après le pape Pie XII, remercié, entre autres, par Einstein et madame Golda Meir, le général Franco fut le plus grand sauveur de juifs des exterminations nazies, pour le moins 40 000 selon le grand historien catholique Jean Dumont. 
Ce dernier rappelant dans le numéro spécial de « Histoire pour tous » (février-mars 1980) titré « la guerre d’Espagne » que le général avait en effet ordonné que soit (re)donnée la nationalité espagnole à tous les juifs des Balkans, notamment très nombreux à Salonique, dont les ancêtres avaient été expulsés d’Espagne.
Si bien que trois ans après sa mort, le 20 novembre 1978, les juifs américains séfarades de l’importante communauté de Brooklyn organisèrent à la grande synagogue de ce quartier de New York un très solennel « service spécial » à sa mémoire, ce que rapporta le 21 novembre le grand quotidien espagnol ABC (édition de Séville p 7).
Le pitoyable ignare néo-bolchevique de France-Inter n’a évidemment pas lu les mémoires (« Ce que j’ai cru comprendre », éditions Robert Laffont) d’Annie Kriegel, talentueuse éditorialiste au Figaro et à la revue juive « l’Arche », bien revenue, elle, de sa jeunesse stalinienne. Elle se régale de citer (p. 764) l’historien britannique S. Spender écrivant le 11 novembre 1990 dans le Sunday Telegraph ses malicieuses réflexions sur les conséquences sur l’issue de la seconde guerre mondiale qu’aurait pu avoir, avant son déclenchement, une victoire des Républicains en Espagne : « Peut-être Franco, fût-il le petit obstacle qui, se trouvant sur le chemin de Hitler entre la frontière espagnole et Gibraltar et neutralisant la péninsule, permit à la démocrate espagnole de survivre ».
Le rouge hystérique Bellanger ne s’est toutefois pas risqué à expliquer comment il put se faire, si le général Franco était une sorte d’Hitler, qu’il fut le seul chef d’État qu’après sa retraite le général De Gaulle tint à rencontrer, le saluant d’abord par ces mots de très haute considération dans sa bouche : « Vous êtes Franco, j’étais De Gaulle »…