par Jean-Claude Rolinat
Une fois de plus, une fois de trop, Macron et son gouvernement,
confondant sans doute autorité et autoritarisme, quasiment sans
concertation, ont arbitrairement décidé d’imposer aux entreprises et aux
contribuables le prélèvement à la source et ce, dès janvier 2019.
Outre le fait que transformer les entreprises en collecteurs d’impôts
devrait mener le Conseil constitutionnel à sanctionner cette mesure en
raison d’une dangereuse confusion des genres – comme d’ailleurs le
transfert à des sociétés privées de la mission d’observation et de
sanction par l’amende des comportements dangereux sur la route – le
prélèvement à la source va bouleverser le « ronron » des ménages qui ne
sont pas mensualisés.
Premier inconvénient, premier scandale : les employeurs, qu’ils
soient de grandes entreprises transnationales, des PME ou des TPE,
auront la lourde tâche de prélever l’impôt sur le revenu de leurs
salariés. Conséquence immédiate, elles devront embaucher du personnel
pour cette mission ou la déléguer à des cabinets comptables, avec les
frais supplémentaires correspondants. Et rien ne nous dit qu’elles
auront, par ailleurs, des compensations, ni que Bercy diminuera dans la
France entière ses effectifs. Sans compter que l’employeur aura une
petite idée des ressources annexes de son salarié, prétexte peut-être
pour lui refuser une augmentation. On nous dit qu’il n’en sera rien,
mais quelles garanties aurons-nous sur l’étanchéité de ce système ?
D’autre part, l’employé, psychologiquement, en voudra à son patron
lorsqu’à la fin du mois, ce dernier lui servira, forcément, un salaire
amputé de l’impôt mensualisé même si, bien évidemment, ce n’est pas de
sa faute. Malaises dans les relations sociales et… revendications
salariales à terme !
« Pas folle la guêpe ! »
Cette révolution fiscale est tout bénéfice pour l’État qui disposera
ainsi d’une alimentation monétaire continue et régulière, une avance
substantielle par rapport à l’actuel système, d’autant que les erreurs,
si erreurs il y a, ne seront rectifiées et compensées qu’en fin d’année.
« Pas folle la guêpe ! » : Nombre de citoyens-contribuables ont plusieurs sources de revenus, comme les retraités notamment, « quel casse-tête pour y retrouver ses petits ! ».
Autre inconvénient collatéral à cette réforme, un frein à l’embauche,
surtout pour les petites « boîtes ». Comme pour les seuils à franchir,
ou pas, dans les effectifs en matière d’élection de délégué du personnel
ou de comité d’entreprise, certains petits patrons rechigneront à
prendre un employé de plus si la facture de ce transfert de charge est
trop élevée, et nous savons que c’est chez les artisans/commerçants et
autres TPE/PME que gisent les potentiels emplois à pourvoir dans la
lutte contre le chômage.
Une infecte « tambouille » fiscale
Macron, faute de pouvoir asseoir l’autorité de l’État dans les
banlieues, d’arrêter l’immigration et de donner une image respectable de
la fonction présidentielle autre que celle offerte à l’Élysée le jour
de la fête de la musique, veut repeindre la façade de la maison
« France » de bas en haut, sans demander l’avis des occupants sur le
choix des couleurs ! Il révolutionne la fiscalité locale en supprimant
la taxe d’habitation sans prévoir, initialement, une source de
remplacement pour les communes. On nous annonce un transfert total vers
ces dernières de la taxe foncière sans que les départements, partie
prenante, aient eux aussi une compensation.
Au menu ces prochains mois, une infecte tambouille dont la
pénalisation des retraités, avec « le coup » de la CSG, n’est qu’un
avant-goût de cette « nouvelle cuisine ». Un micmac fiscal mitonné par
les cuistots de Bercy qui ne sont pas avares d’idées lorsqu’il s’agit
toujours et toujours, de prendre et de prendre encore de la monnaie dans
la poche des Français. Il est vrai qu’il en faut de l’argent, pour
entretenir un État pléthorique, un mille-feuille territorial indigeste
et nourrir et loger « toute la misère » du monde qui franchit nos
frontières.
Espérons que les entreprises, les grosses comme les petites, se
mobiliseront « vent debout » contre cette « nouveauté » arbitrairement
assénée sur la tête des travailleurs comme sur celles de leurs patrons.
IRPP 2019 ? Non, non et non à la retenue à la source !
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