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jeudi 12 juillet 2018

Le député joue les prolongations !
La clôture de la consultation #ÉcoleNumérique a été repoussée
jusqu'à jeudi 5 juillet 23h59.


J'agis maintenant >


Claire Polin Chère amie, Cher ami,
BRA-VO !
Merci à tous ceux d'entre vous qui ont participé à cette consultation !
(Et pour les autres, il est encore temps !)

Vous venez de donner un bon coup de fouet à la consultation nationale #ÉcoleNumérique.

Non seulement vous avez soutenu les propositions de SOS Éducation, mais en plus vous avez mouché la vision utopiste du « Tout numérique à l’école ».

Soufflé par cette contestation massive, le député Bruno Studer à l’origine de la consultation vient de décider de la prolonger jusqu’à la fin de l’année scolaire.

2 jours où il faut redoubler d’énergie pour ne rien lâcher : il y a urgence !


J'agis en urgence >


Je crois en effet qu’il espère mobiliser d’autres sympathisants à sa cause.

Car attention, ne soyez pas dupes : le débat est orienté.

Décryptons par exemple cette phrase de la présentation de cette concertation :
« Si une très grande majorité des enseignants et des élèves conçoivent les apports positifs du numérique comme une évidence, nous ne sommes encore qu’au début d’une révolution qui porte en elle les germes d’une transformation de l’école et de la manière d’enseigner. »
Ce qui me frappe, c’est que cette présentation nage en pleine influence pédagogiste, où l’école doit être « révolutionnée », « transformée ».
C’est présenté comme un progrès inéluctable et plébiscité.

Comme si cette concertation nationale n’était qu’un détail, déjà acté, qui viendrait naturellement confirmer ce mouvement de l’Histoire aux lendemains qui chantent.

Le numérique devrait permettre d’effacer la relation de transmission entre le professeur et l’élève, pour que l’élève puisse faire ses propres expériences et devienne à terme son propre enseignant.

Rien de nouveau sous le soleil : Rousseau aurait applaudi !
NON ! Le « tout numérique à l’école » n’est pas une « évidence ». Les études de plus en plus nombreuses viennent contredire cette croyance. On peut bien sûr utiliser des ordinateurs, mais avec prudence et surtout, pas dès le plus jeune âge ! Rêvent-ils vraiment de classes maternelles bourrées d'écrans de toutes tailles, devant lesquels les enfants restent la bouche bée et le regard absent ?
NON ! Les expérimentations ne montrent pas un « progrès », mais un recul. Les pays dont les élèves sont les plus doués ont maintenu ou renforcé l’apprentissage des fondamentaux. Des têtes bien faites sont aussi capables de s'en sortir mieux et plus vite sur les apprentissages numériques. Ne mettons pas la charrue avant les bœufs !
NON ! Ce n’est pas une « fatalité ». Ce ne sera une fatalité que si nous baissons les bras. Ne laissons pas le champ libre aux folles utopies des pédagogistes qui ont ruiné l'école pendant les 50 dernières années. Le débat doit être libre, éclairé et ouvert, et c'est à nous tous d'y contribuer !
Oui, les dés sont pipés car le débat est orienté, biaisé. C'est pour ça qu'il faut agir, tous ensemble et très vite !
J'agis maintenant >


Sur le site de la consultation, le député joue sur son terrain : il peut « épingler » ses propres propositions. C’est pour cela que vous tombez sur les siennes en premier, même si ce ne sont pas les plus populaires. Le député met ses propositions en avant au détriment des nôtres qui ont pourtant davantage de votes et de contributions, pour tenter de nous bâillonner !

Et ce n’est pas tout : le député n’est pas « obligé » de tenir compte de nos propositions. Il « nourrit » sa réflexion et ne s’engage qu’à répondre aux plus populaires, « qu’elles soient reprises ou non dans son rapport final. »

Bien sûr, un mépris ne ferait qu’attiser notre détermination, déjà brûlante, et pourrait nous servir de levier médiatique.

Mais nous allons tout faire pour que cette consultation ne soit pas un déni de démocratie.

Nous lui avons déjà envoyé un signal puissant samedi dernier et je crois que c’est pour cela qu’il repousse la date de fin.

Alors, il faut l’empêcher de noyer le poisson en redoublant d’efforts pendant ces 2 derniers jours :
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Nous devons en effet envisager une procédure si le rapport de l’Assemblée ne tient pas compte de vos votes : il faut pouvoir réagir au quart de tour ! Il nous faut des ressources financières car les frais juridiques montent vite. Il faut souvent compter plusieurs milliers d'euros ! Je compte sur vous.

Un grand merci,

Claire Polin
Claire Polin
Présidente de SOS Éducation
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