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vendredi 20 juillet 2018

Mais qui était donc Godefroid de Bouillon ?


Ce mercredi 18 juillet, la direction de Jeune Nation a commémoré la mémoire de Godefroid de Bouillon. C’est en effet, le 18 juillet 1100 qu’il perdit la vie.

A cette occasion, les Jeunes de NATION ont publié sur leur blog Jeune Nation Belgique, un rappel historique pour mieux connaître qui était ce personnage, devenu un symbole national, voire même civilisationnel.

Rappel Historique
Fils de sainte Ide de Boulogne et d’Eustache II, Godefroid naquit à Baisy-Thy vers 1058. Son éducation de chevalier est assurée à Bouillon par son oncle Godefroid III le Bossu. A la mort de ce dernier, il hérite de ses titres.
Toutefois, si l’empereur d’Allemagne lui concède le marquisat d’Anvers (1076), il lui interdit en tant que roi de Germanie, le titre de duc de Basse-Lotharingie comme le souhaitait son oncle dans son testament.
Godefroid se range néanmoins fidèlement au côté d’Henri IV dans la lutte d’investiture qui oppose l’empereur germanique et le pape Grégoire VII, et entre dans Rome les armes à la main. Pour le récompenser de ses fidèles et loyaux services, l’empereur germanique le reconnaît finalement duc de Basse-Lotharingie en 1087.
Il règne donc désormais sur un duché s’étendant sur ce qui deviendra le duché de Brabant, le comté de Hainaut, le duché de Limbourg, le comté de Namur, le duché de Luxembourg et une partie du comté de Flandre.
Mais étant tombé gravement malade peu après cette expédition à Rome, il fait vœu, pour réparer ses torts, d’aller défendre les chrétiens en Orient. En 1095, suite à l’appel du nouveau pape Urbain II, Godefroid de Bouillon sera le premier à répondre présent, convaincu par le prédicat.
Pour financer son départ, il hypothèque le château de Bouillon et celui de Stenay.
Le départ a lieu le 15 août 1096, accompagné d’une suite nombreuse. Godefroid est rejoint par ses frères Eustache et Baudouin. Cette croisade sera un grand succès, puisque son armée sera vainqueur sur tous les fronts.
Ils atteindront enfin Bethléem le 6 juin 1099 et commenceront le siège devant Jérusalem le lendemain. Des échelles en bois pour grimper sur les murs sont construites. Une expédition en Samarie et l’arrivée d’une flotte génoise à Jaffa fournissent le matériel nécessaire à la construction de machines de siège.
Après un assaut difficile de deux jours, la ville défendue par les Fatimides d’Égypte est prise le 15 juillet 1099. Godefroid est au premier rang des assaillants. La couronne de roi de Jérusalem lui est proposée après la prise de la ville. Mais il la refuse, arguant qu’il ne peut porter de couronne d’or là où Jésus-Christ a dû porter une couronne d’épines. Il accepte le titre d’avoué du Saint-Sépulcre et se contente de la charge de baron.
Vingt jours après la prise de Jérusalem par les croisés, l’armée d’Al-Afghan, vizir fatimide d’Égypte, forte de 30 000 hommes, atteint la Palestine. Le vizir hésite à attaquer la Ville sainte et prend position près d’Ascalon. Il envoie des émissaires à Godefroid de Bouillon, lui proposant un arrangement s’il quitte la Palestine.
Pour toute réponse, les croisés marchent sur Ascalon et, le 12 août 1099, repoussent l’armée égyptienne, faisant 10 000 victimes.
Godefroid décèdera finalement le 18 juillet 1100 en revenant d’une expédition contre le sultan de Damas, touché par une flèche empoisonné.
Au 19ème et 20ème, les Belges glorifiaient cet ancêtre pour ses qualités martiales et sa foi.
Mais aussi parce que, né aux confins des mondes latin et germanique, il préfigure la civilisation belge comme un mélange équilibré entre l’âme latine et les qualités germaniques. Godefroid est un modèle idéal du Belge pieux et brave.
En ce monde moderne du 21ème siècle la mémoire de nos glorieux ancêtres s’est malheureusement perdue. Les raisons en sont le déracinement de notre jeunesse, qui ne cherche plus que son bonheur dans les choses matérielles, artificielles, futiles et en oublient tout le reste. Mais aussi de la faute de ce système qui est justement le premier responsable du déracinement de notre jeunesse et de la crise identitaire que nous traversons.

Lors de cette action, nous avons donc prouvé qu’ils restaient de jeunes Belges fiers de leurs identités. Désormais chaque année, nous honorerons les héros de notre patrie car là ce trouve un véritable bonheur, une notion de richesse et de fierté.

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