- « L’immigration est jugulée». « Il n’y a pas de crise des migrants » (B-H. Lévy, porte-parole de l’intelligence française, européenne et mondiale). Sur toutes les ondes les élites rabâchent que les flots migratoires sont taris « On a divisé par dix le nombre d’arrivées sur les côtes et le sol européen. On n’est plus au pic de la crise migratoire », affirme la ministre Nathalie Loiseau qui a jugé « qu’on est dans un moment de crise politique sérieuse… ». Logique macronienne abracadabrantesque et mortifère.
« On » ne comprend donc pas cette agitation déplacée concernant l’Aquarius ou autres navires affrétés par les organisations humanitaires, par ailleurs complices objectifs des passeurs.
« L’immigration est jugulée » ! c’est à se tordre de rire si cela ne rappelait pas une autre célèbre rodomontade de 1940 : « La route du fer est coupée », anticipant une défaite prochaine de l’Allemagne ! Décidément, les formules chocs de nos élites démocrates confirment bien que « plus c’est gros, plus ça passe ». Souvenons-nous du ministre (d’un gouvernement de droite) Bernard Stasi, auteur d’un autre slogan impérissable « l’immigration, une chance pour la France », qui doit se retourner dans sa tombe en apprenant que les flots migratoires sont coupés… Triste nouvelle vraiment. Les peuples continueront encore combien de temps à gober les énormités (chiffres officiels en main bien sûr) matraquées par les politiques au pouvoir et leur presse ?
- « La lèpre nationaliste». Changement de ton. Après les chiffres indiquant que l’immigration n’existe plus, on passe à l’injure et aux menaces avec M. Macron. Menaces de sanctions financières pour les mauvais peuples qui votent mal, puis invocation de la « lèpre » quant aux régimes politiques clairement désignés : le groupe de Visegrad (4 pays), l’Autriche, l’Italie, auxquels s’ajoutent les 100 députés de l’AfD qui rendent l’Allemagne suspecte. La « lèpre » ! Mais jusqu’où M. Macron ira-t-il dans l’invective ? Veut-il en revenir à la IIIe République et à l’escalade des injures : va-t-on parler de la « peste bubonique macronienne » ? Notre presse et notre justice ne le toléreraient certainement pas. À juste raison. Mais sa ministre renchérit et dénonce les populistes, qui selon elle « utilisent le défi migratoire pour créer une crise politique« , dans une « optique purement électoraliste« . Le « défi migratoire » n’est évidemment pas un problème en lui-même, ce sont ceux qui veulent en protéger l’Europe qui sont donc les fauteurs de troubles et de crise ! Logique macronienne abracadabrantesque et mortifère.
- « La manipulation de l’information est justifiable ». Dans la folie débridée de nos élites, changeons de cible et de continent. Cette fois-ci c’est la campagne de presse menée par les médias US qui est plébiscitée par nos élites, Bernard-Henri Lévy en tête (c’est son grand retour actuellement…). C’est dire le sérieux de l’analyse… Les médias US ont diffusé deux photos : l’une d’une petite fille en pleurs censée être effondrée par sa séparation d’avec sa mère, suite aux mesures inhumaines dignes (indignes) de la Gestapo, prises par Donald Trump, à l’exemple des camps de concentration nazis (c’est ce qui est suggéré). L’autre photo montre des enfants (mexicains ?) regroupés derrière des barbelés. Or, ces deux photos sont truquées : sur la première il ne s’agit que d’une fillette qui pleure pendant que sa mère (juste à côté mais coupée par le photographe) est simplement fouillée par la police US. La seconde représente un camp de Palestiniens et date de 2010 !!! Scandale médiatique ? Non ! Lorsqu’il s’agit de la « bonne cause », « tous les moyens sont justifiables » assurent nos élites. On croirait rêver si on ne connaissait pas déjà les méthodes des démocrates manipulateurs des émotions, érigées en système idéologique. Les textes en cours sur les fake news devront probablement faire l’objet de mesures discriminatoires selon les supports considérés : la presse officielle pourra trafiquer photos et informations mais la presse de réinformation libre sera interdite de tout propos, taxée, par principe et a priori, de fake news. Et condamnée bien sûr…
Les 28 et 29 juin le Conseil européen se réunit pour traiter, entre autres sujets, de l’immigration. Comme la réponse à la « crise migratoire » inventée par les « populistes » ne peut qu’être européenne (peuples et nations muselés n’ont qu’à circuler, il n’y a rien à voir), réjouissons-nous des solutions qui vont sortir de ce sommet prometteur. On en salive d’avance.
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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Directeur d’EuroLibertés.