Le 8 août, un fait divers particulièrement odieux a fait les gros titres de la presse romande.
A 5h du matin, à la sortie d’une boîte
de nuit du vieux Genève, une femme se fait agresser par plusieurs
hommes. Quatre autres femmes interviennent pour la défendre… et se font
tabasser à coup de béquille. L’une d’entre elle est dans le coma.
Le
scénario habituel se met en place : mensonges par omission et novlangue
des médias, bouillonnement des réseaux sociaux, réalité mise à jour
puis déni des féministes de gauche qui préfère accuser le « patriarcat »
occidental.
« Une rixe », « une altercation violente, mêlant hommes et femmes », « présence de filles et de garçons au sein de la bagarre ». En premier lieu, pour 20Minutes, c’est la parité dans ce qui ressemble à une dispute de cour d’école.
Qui sont ces « garçons » s’en prenant
ainsi aux « filles » à la sortie d’une boîte de nuit ? Il faudra
quelques jours pour que les médias commencent à distiller l’information.
Mais pour le Genevois habitué
aux raids des « Français » des cités de Lyon où à la présence massive
d’albanophones et de Roms, le port et l’usage d’une béquille est un
indice. Et puis la police genevoise « refuse de commenter les faits » : ben oui, sinon, l’identité, l’adresse, la photo du Genevois de souche aurait déjà été donnée en pâture aux journalistes.
Et le coup de la béquille éclatant la cervelle pour un sermon, un regard en croix, cela ne vous rappelle rien ?
Évidemment, à gauche, journalistes, fonctionnaires et politiciens font l’impasse sur l’origine ou la religion des agresseurs.
Car, pour eux, c’est finalement un fait divers banal – et quotidien –
sur fond de sexisme, drame inhérent à notre société patriarcale blanche
hétérosexuelle. Ce que ne manquerons pas de dénoncer, lors d’émissions à
la télévision d’Etat, quelques néoféministes outrées, des conseillères
fédérales socialistes scandalisées et des youtubeuses à piercing de
#BalanceTonPorcSuisse…
Le lendemain de la « rixe », un témoin ose parler :
« Les articles qui parlent de
bagarre se trompent. Ça, c’était de la violence purement gratuite, des
garçons contre des filles qui n’avaient rien fait […] Elle descendait
les marches qui mènent place des Trois-Perdrix quand tout à coup les
jeunes garçons, qui marchaient derrière elle, lui ont mis un coup. Comme
ça, pour rien […] Quand je suis descendue sur la place, la trentenaire
baignait dans son sang. Plus loin, deux filles étaient inconscientes,
entourées de trois ou quatre autres, paniquées […] Je
me suis retrouvée à hurler sur un des jeunes. Il avait une béquille à
la main et le regard haineux, je me suis dit que j’allais me prendre un
coup »
Trois jours après, Genève sollicite
l’aide de la justice hexagonale car un témoin a vu l’immatriculation de
la voiture des agresseurs et affirmait qu’il s’agissait d’une plaque
française. Mais toujours rien sur leurs aspect, couleur, origine
ethnique ou des portraits-robots qui permettraient de les localiser.
« Le pouvoir judiciaire genevois ne
fait aucun commentaire sur l’enquête, hormis le fait qu’il confirme
l’absence d’interpellations dans cette affaire. Jeudi, il indiquait que
deux victimes, ayant reçu des coups à la tête, se trouvaient encore
hospitalisées dans un état grave. »
Bien sûr, les officines habituelles de
l’indignation se mettent en marche en manifestant : SolidaritéS, Amnesty
International, l’Université de Lausanne ou la Marche mondiale des
femmes. Les mêmes qui demandent d’accueillir toujours plus de migrants
africains et « orientaux », vigoureux mâles musulmans fuyant les
guerres, la misère, le réchauffement climatique et leurs « shithole countries ».
Mais
si les médias romans taisent la description des « Français présumés »,
le Blick, quotidien de Zürich, est plus loquace et donne celle de
l’assaillant à la béquille « C’est un jeune d’origine maghrébine. »
Puis Le Matin Dimanche reprend le témoignage d’une genevoise :
« La femme genevoise décrit l’auteur
présumé comme étant âgé de 20 à 22 ans et ayant des racines
maghrébines. Il était « un peu musclé » et avait les cheveux décolorés.
Il correspondait au cliché du « mec des cités ». Elle est certaine :
« Il ne vient certainement pas de Genève ». »
Le PS genevois et ses alliées féministes
de tout poil, s’organisent alors pour dénoncer le sexisme, la
misogynie, les violences faites aux femmes en Suisse et… puis c’est
tout.
Ce qui ne manque pas de faire réagir les acteurs de la « réinfosphère », tel Yvan Perrin, ex-conseiller d’Etat UDC.
« L’attaque de cinq jeunes femmes à
Genève il y a peu continue de faire des vagues. La gauche s’insurge
contre les comportements sexistes voire violents en constante
augmentation depuis un certain temps. C’est bien. Après SolidaritéS,
c’est au parti socialiste de donner de la voix. Hier dimanche 12 août,
la Rose a organisé plusieurs manifestations dans diverses villes du
pays. Les participants brandissaient bien haut leurs pancartes « Stop
aux violences contre les femmes ». C’est bien. La Conseillère aux Etats
vaudoise Géraldine Savary, toute indignation dehors, nous fait savoir
que « que ce n’est pas un cas isolé et que les femmes sont victimes de
sexisme, de misogynie et de violence ». Jusque-là, c’est juste mais
incomplet.
Comme
lors des événements de Cologne, les femmes socialistes réclament des
mesures contre les comportements inacceptables mais se refusent à
désigner la provenance du phénomène. Il est vrai que c’est délicat, le
gros des agresseurs étant constitué de musulmans. La chose n’est
guère étonnante dès lors qu’on sait comment le coran voit la femme et sa
place dans la société. Dans la logique de gauche, l’Autre ne peut être
que bon et enrichissant. Il est donc impossible de concevoir que cet
Autre soit très largement responsable des faits dont nous parlons. C’est
ainsi que lorsque des élèves musulmans ont décidé de ne plus serrer la
main de leur enseignante, au lieu d’exiger le respect que l’on doit au
beau sexe, les camarades se sont lancés dans une réflexion visant à
déterminer si la composante culturelle ne devait pas l’emporter sur
notre conception de la vie en société. A cette occasion, les
femmes socialistes ont été bien muettes malgré l’insulte. Même chose
concernant la burqa, symbole ultime de la domination islamique de
l’homme sur la femme, il ne faut pas l’interdire mais la comprendre.
En
clair, le parti socialiste dénonce un phénomène dont il exonère les
responsables. Avec pareil défenseur, les femmes n’ont pas fini de
subir. »
Yvan Perrin
Autres commentaires :
« Bel exemple de cette hypocrisie
dans la Tribune de Genève aujourd’hui, où une présidente d’un collectif
termine sa tribune libre intitulée « Qui a tabassé les cinq femmes » par
la phrase « …. et nous allons continuer à exiger un monde plus juste, sans sexisme ni racisme ». Pourquoi parle-t-elle de racisme ? » (Bussy)
« Les socialistes sont passés, pour
notre plus grand malheur de : « Prolétaires de tous les pays,
unissez-vous » ; ce que l’on appelait communément « la lutte des classes
», à « Migrants de tous les pays, envahissez nous » […] Pour ce faire
ils accusent l’ensemble des autochtones mâles des exactions commisent
par des individus dont la culture violantes et sociétalo-religieuse est
coutumière d’agressions en tous genres vis à vis des femmes et ceci déjà
dans leurs sociétés machistes et archaïques […] Le
« Grand Soir » du prolétariat n’arrivera plus, les socialistes ont en
Europe, lamentablement loupé leur coup mais ils rêvent maintenant à
autre chose, quelque chose comme : « Le Soir du Grand Remplacement » (pepiou)
« Les socialistes se précipitent sur
la scène publique sur un prétexte fallacieux qui sert de masque au
véritable enseignement que cette agression met en lumière. Pour eux,
selon la doxa bien établie de leurs discours, il n’y a que des
catégories victimisées… antienne connue socialo-bienpensante : les
femmes et les « étrangers » ou les « émigrés » (pour ne pas dire ici les
musulmans) sont de celles-là, leur fond de commerce […] Pour
ne pas dire la seule chose qui est à dire : Non à l’islam, sa doctrine,
sa violence, son sexisme, son racisme (communautaire) et sa haine. Le
fascisme islamique ne passera pas ! Et subsidiairement : Non à
l’immigration incontrôlée, non voulue, délinquantes, parasitaires et
incompatible avec nos sociétés occidentales libres et ouvertes. »
https://lesobservateurs.ch/2018/08/16/yvan-perrin-lagression-de-geneve-a-ete-un-revelateur-de-lhypocrisie-de-gauche/
Enfin, dernier acte le 17 août : le
gratin du PS suisse se met en branle pour proposer à la Confédération un
plan génial de prévention des violences sexistes : une campagne
cofinancée par les pouvoirs publics dénommée «Non, c’est non»,
un réseau d’offres de conseil et de thérapie, l’augmentation du nombre
de foyers d’hébergement pour les femmes et l’amélioration des solutions
d’accompagnement, la création d’une institution de monitoring
(statistiques sur les « agressions de rue ») et la mise en œuvre d’une
politique d’égalité salariale.
Et le rôle de l’immigration de masse africaine et arabo-musulmane ou de l’islam ? Ha non, surtout pas !
« Revenant
sur la polémique liée à la nationalité étrangère des agresseurs de
Genève, la présidente des Jeunes Suisses socialistes Tamara Funiciello
fait remarquer qu’il s’agit avant tout d’une question de sexe. « Dans
93,4% des cas de graves violences domestiques, le coupable est un homme», avance-t-elle, citant une étude de l’Université de Zurich.
La violence n’a pas de nationalité ni de rang social, mais un sexe »,
insiste […] Barbara Gysi. «Nous n’avons pas besoin d’un débat
idéologique échaudé», conclut la conseillère nationale Marina Carobbio
dans une pique aux politiciennes de droite qui ont imputé les agressions
à Genève et lors de la Street Parade de Zurich au bagage culturel et
religieux de leurs auteurs. « Nous avons besoin de mesures concrètes et
durables pour lutter contre les violences faites aux femmes.»
Comme le soulignait plus haut Yvan Perrin, avec pareil défenseur, les femmes n’ont pas fini de subir.
Aux
dernières nouvelles, les auteurs de l’agression ont été identifiés : il
s’agit bien de ressortissants français domiciliés en France voisine et
il appartient aux autorités françaises, en l’occurrence la juge
d’instruction saisie de l’affaire, de conduire la procédure
d’extradition (RTS). En attendant, une des femmes agressées se trouve toujours à l’hôpital.
Sources : Les Observateurs.ch, commentaires, presse suisse