Une légende raconte que saint Bernard de Clairvaux a reçu un jet de lait directement du sein de la Vierge.
Connaissez-vous l’histoire de la lactation de saint Bernard de Clairvaux ? Certains sont sceptiques, d’autres la boivent comme du petit lait. Mais que l’on soit crédule, tempéré ou soupe-au-lait, cette histoire ne compte pas pour du beurre, encore moins en cette journée mondiale de l’allaitement.Au XIIe siècle, ce bourguignon, conseiller des rois et des papes, réforma la vie religieuse catholique et notamment l’ordre des cisterciens. On raconte qu’un beau jour, alors que le bon moine faisait ses dévotions devant une statue de la Vierge, il prononça ces mots audacieux : Monstra te esse matrem (Montrez-vous une mère). En guise de réponse, la sculpture se serait alors animée et la Vierge aurait propulsé du lait dans la bouche du saint assoiffé d’amour maternel… Une façon d’affirmer en actes sa maternité spirituelle. Une biographie du XVIIe siècle explique que ce geste généreux provoqua chez lui « une douceur et un ravissement d’esprit extraordinaires ».
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Redécouvrez saint Bernard de Clairvaux !Il n’en demeure pas moins que saint Bernard de Clairvaux, surnommé parfois « le chantre de Marie », nous a laissé de magnifiques prières mariales. Cette beauté ne laisse cette fois aucun doute sur la sainteté de Bernard de Clairvaux et sa relation toute particulière avec la Vierge Marie.
« Lorsque vous assaillent les vents des tentations, lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si vous êtes ballottés sur les vagues de l’orgueil, de l’ambition, de la calomnie, de la jalousie, regardez l’étoile, invoquez Marie. Si la colère, l’avarice, les séductions charnelles viennent secouer la légère embarcation de votre âme, levez les yeux vers Marie. Dans le péril, l’angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquez Marie. Que son nom ne quitte ni vos lèvres ni vos cœurs ! Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple. En la suivant, vous ne vous égarerez pas. En la suppliant, vous ne connaîtrez pas le désespoir. En pensant à elle, vous éviterez toute erreur. Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas ; si elle vous protège, vous n’aurez rien à craindre ; sous sa conduite vous ignorerez la fatigue ; grâce à sa faveur, vous atteindrez le but. Ainsi soit-il. » Louanges à Marie – Deuxième Homélie de Saint Bernard