La scène se passe dans l’intérieur pauvre d’une maison en Italie.
L’enduit des murs se fendille, le balai s’appuie sur une chaise qui se
dépaille, un papier huilé remplace un carreau et le sol de tomettes
étend ses joints irréguliers.
La
mère, assise sur un coffer sous la fenêtre, tend les mains pour
engager son enfant à faire ses premiers pas. L’aînée l’encourage par un
mouvement et lui fournit un doigt où prendre appui.Le bébé chancelant, bouche ouverte et visage rayonnant, a les yeux fixés sur son objectif : rejoindre celle qui l’appelle, pour lui faire plaisir, se jeter dans ses bras, recevoir et donner sa tendresse.
La physionomie et le geste de la maman manifestent la réalité de ce lien unique et merveilleux qui n’existe que dans la famille authentique.
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Rien ne pourra remplacer ces rayons de l’amour maternel qui permettent à l’enfant de grandir.
Les premiers pas, 1876 – Gaetano Chierici, (1838 – 1920)