Un communiqué de Romain Espino (Génération identitaire) :
Le
29 juillet dernier, Adrien Pérez est poignardé à mort par deux
racailles en Isère : les frères Younes et Yanis El Habib. Samedi
dernier, nous étions 150 jeunes identitaires à demander justice pour
Adrien devant le tribunal de Grenoble.
Encore
une fois, c’est un jeune Français qui est mort pour « une cigarette
refusée ou un regard de travers », comme nous le dénoncions déjà dans la
Déclaration de Guerre de Génération identitaire en 2012. Quelques jours
après, en Meurthe-et-Moselle, c’est un autre jeune homme fêtant ses 30
ans qui a été égorgé et qui se trouve aujourd’hui en état de mort
cérébral. Dans les deux cas, les jeunes hommes ont payé de leur vie leur
intervention pour protéger un ami ou une fiancée.
Un
silence médiatique assourdissant entoure le meurtre d’Adrien Pérez.
Lorsque l’on sait tout le raffut qui a été fait autour de l’affaire
Théo, cette différence questionne sur l’émotion à géométrie variable qui
règne au sein de la classe journalistique.
C’est
sans doute que, contrairement à elle, nous nous sommes déjà tous
interposés entre une racaille et sa proie. Nous savons très bien qui
agresse qui dans la vraie vie. D’ailleurs, la mère d’Adrien Pérez l’a
dit et les bien-pensants ne le supportent pas : « nos enfants se font
assassiner et toujours par les mêmes ! »
Cette
racaille nous la connaissons par cœur parce que nous avons grandi avec
elle. Nous l’avons fréquentée, malgré nous, dans les collèges et les
lycées, dans les transports en commun, ou bien le soir venu dans les
fêtes où elle s’incruste et les rues qu’elle écume. Cette racaille,
c’est celle qui parle toujours de respect, mais qui n’attaque jamais à
moins de trois contre un, qui s’en prend aux plus faibles. Nous n’avons
pas besoin de sociologues de seconde zone qui nous expliquent que Younes
et Yanis avaient subi plusieurs difficultés sociales, des problèmes
familiaux ou n’allaient plus à l’école. Les racailles n’ont pas besoin
d’excuses, leur haine n’est pas la responsabilité de la société. Elles
nous haïssent pour ce que nous sommes et notre vie n’a pas d’importance à
leurs yeux.
C’est
pour cette raison que depuis sa création, Génération Identitaire se
présente comme un mouvement anti-racaille. Loin d’être un simple slogan,
défendre les « gwers » ou les « babtous », comme ils nous appellent,
constitue l’ADN même de notre mouvement de jeunesse.
Nous
avons sécurisé des métros dans les grandes villes de France, nous avons
donné des cours d’autodéfense gratuits, nous avons distribué des bombes
lacrymogènes aux jeunes femmes lors d’actions de sensibilisation. Nous
avons fait prendre conscience aux nôtres qu’ils pouvaient et avaient le
droit de se défendre et d’être solidaires.
Chaque
Français qui tombe ne doit surtout pas être oublié. Mais ces morts
aussi tragiques et douloureuses soient-elles ne doivent pas uniquement
laisser place à l’émotion légitime qu’elles provoquent. Comme le dit
Gilles-William Goldnadel : « entre les marches blanches avec bougies
victimaires et les saccages, il devrait désormais exister un juste
milieu pour la juste colère. »
Cette
colère est indispensable pour que notre peuple réapprenne à réagir en
situation d’agression, réapprenne la solidarité et surtout tire les
conclusions politiques de ces meurtres et de toutes les violences dont
sont victimes aujourd’hui les jeunes Français.