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lundi 20 août 2018

Mon cousin veut plus me causer, il dit que je suis un fasciste…

Mon cousin veut plus me causer, il dit que je suis un fasciste…

Un de mes cousins de Germain ne me cause plus. C’est ainsi qu’il me l’a sorti. J’veux plus te parler, j’veux plus que tu m’parles…Lui ayant fait la confidence de ma participation active sur ce site et lui ayant montré quelques échantillons de mes écrits, tout d’abord il fut navré. Pour moi. Oui, oui, je connais ce blog, je le suivais il y a longtemps. Il m’a rendu raciste, etc.

-Mais, lui ai je rétorqué, dans un premier temps, tu n’y es pas du tout, il ne s’agit pas de racisme, mais de témoignage, de condamnation, de refus de fermer les yeux…
-Oui oui non non, c’est se qui se cache derrière, c’est un truc de facho…
-Allez, arrête tes conneries, tu sais très bien que je suis pas facho…
-Oui oui non non…
En fait, j’avais touché à son icône, son « mêtre à compenser », le Niko. Le nicola, le hulot, son julot ! Et ça…
Depuis, un cimetière nous sépare. Il ne viendra pas à mon enterrement. Je m’en fous pas mal. Qu’il ne donne plus signe de mon vivant. Je m’en tamponne aussi.
Quel petit con. Un jour, il me téléphone. Je comprends de suite que quelque chose se passe. De lourd, d’intense, de primordial. Je lui tire comme l’éclair les vers du nez. Comme la foudre, je débarque chez lui. Ce petit con voulait se suicider. Pour des trucs… Bon je la ferme. Je lui dois rien, mais je vais pas le traîner dans la boue. Bref ! Je me le choppe entre quatre yeux et quand je l’ai lâché des heures et des heurts de gros mots plus loin, son cœur s’était remis à battre en droite ligne. Depuis, il me vouait une admiration Jupitérienne. J’étais satellisé dans son Olympe. Tu es mon modèle, le seul avec qui c’est possible de parler, qu’il me disait. Tu as remplacé mon frère qui es mort, tu te rappelles, Christian, tu l’as remplacé. J’aimais beaucoup Christian ajoutait-il…
Je lui parlais de la caverne de Platon, de Socrate, de Sénèque, de Krishnamurti, les seuls vrais amis que j’ai eus dans la vie. Je lui parlais de lui, de moi, de nous, des autres. Je lui parlais beaucoup ces derniers temps de l’envahissement, du grand danger qui nous surplombait tout ça… Je lui parlais.
Maintenant, on se parle plus. Va chier !
D’abord entrée en matière c’est presque devenu un paragraphe !
Je suis donc un fasciste. Que le cul me pèle !. Je sais bien , moi, ce que je suis. J’ai commencé, il y a longtemps à m’intéresser à ce que je n’étais pas, ce que je ne voulais pas être. Et facho, non. C’est pas du tout mon truc. Ce que je suis, n’est pas le sujet de ce jour.
Les fachos, voilà, je vais vous montrer quelques exemplaires.