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jeudi 20 juillet 2017

2017, c’est l’année du Mougeon !


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Pieter Kerstens

La communauté chinoise attribue un nom d’animal à chaque Nouvel An. Depuis le 28 janvier 2017 ils sont dans l’année du Coq et à partir du 16 février 2018 ils entreront dans l’année du Chien pour l’ensemble des natifs de l’Empire du Milieu.

En Europe, et tout particulièrement en France, nous sommes depuis le 1er janvier entrés dans l’année du Mougeon. Cela ne vous inspire pas ? Le Mougeon est un hybride entre le mouton et le pigeon. Un animal stupide que l’on peut tondre régulièrement et tout aussi facile à plumer. La grande majorité des individus répondent malheureusement maintenant à cette comparaison, premier stade de l’asservissement.

Qui a planqué des millions ?

Le 14 février 2017, Paul Mumbach, Jean-Philippe Allenbach et Serge Grass avaient demandé à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique ce qu’il était advenu des 3.010.996€ qu’Emmanuel Macron n’avait pas déclarés comme prévu à cette même HATVP. Pas de réponse encore à ce jour …

Et autant la mafia médiatico-politico-financière avait harcelé et vilipendé d’autres ténors politiques comme François Fillon ou Marine Le Pen, autant ces laquais du Régime ont imposé une omerta jusqu’au 19 juin pour ce qui concerne les casseroles traînées par leurs chouchous (Macron, Bayrou, Ferrand, De Sarnez & C°).

Ce sont des attentats-suicides et non des actes de Kami Kaze !

Tous ces actes terroristes sont l’œuvre de fanatiques, à l’exemple des « Assassins » drogués, de l’arabe « hachchachin », qui était une secte chiite ismaélienne organisée en société secrète. Fondée en 1090 par Hasan ibn al-Sabbah. Le sultan du Caire, Baybars, mit fin à leur pouvoir en 1272. Il est injurieux et diffamatoire pour la mémoire des Fils du Soleil Levant qui firent don de leur vie à l’Empereur Hiro Hito pour défendre le sol sacré de l’invasion des ennemis, d’être comparé à des racailles handicapées des neurones et qui ont attaqué des enfants, des femmes et des vieillards sans défense.

« Des citoyens (spectateurs parisiens et niçois) sont morts parce que nous nous sommes menti à nous-mêmes.

Ils sont morts, parce que nous n’avons pas su faire face à cette guerre, parce que nous n’avons pas su ni la vouloir, ni la refuser, parce que nous n’avons su ni mesurer l’épreuve, ni en prévoir les conséquences, ni la situer dès l’abord sur le plan mondial. Il y a eu au cours au cours de ces 3 dernières années des occasions perdues pour intervenir, comme il y a eu des occasions perdues pour marquer des victoires.

Elles l’ont été de la même façon. Elles l’ont été par faiblesse et lâcheté.

Cédant au chantage communautariste, nous avons engagé cette guerre honteusement. Les effectifs et les moyens engagés, les silences officiels, les « padamalgam », les « vivr’ensemble », tout dans la conduite des opérations semblait s’envelopper d’excuses.

Quand le drame sera entré dans les consciences alors il ne faudra pas être étonner d’avoir été dupés par nos gouvernants.

Le wahhabisme et le salafisme, dirigés par Ryad et Abou Dhabi ont pourri notre société et instruit des fanatiques contre nous, chez nous, en notre sein.

Aucune hypocrisie n’est plus sinistre que ces condoléances adressées par des pays arabes sur le sang européen répandus par les musulmans.

Les vrais vainqueurs aujourd’hui, ce sont ces rois du pétrole qui devraient hisser la bannière rouge à tête de mort.

Un espoir nous reste : celui que la tragédie des attentats que nous vivons depuis de longs mois en Europe, donne à la conscience de nos peuples que le front commun de notre civilisation chrétienne et de notre culture gréco-romaine nous arrache à cette folie et trouve par sa puissance même, les moyens d’éradiquer ce fléau. » Inspiré d’un texte du Figaro de 1955.

Pas d’islamisation sans immigration. Pas de terrorisme sans islamisme.

Il y a bientôt 10 ans, le Parlement Européen résumait ses positions générales en matière de gestion des migrations. Concernant la lutte contre l’immigration clandestine, le Parlement Européen avait adopté le 26 septembre 2007 une résolution dans laquelle : 

- Il demande une meilleure répartition de la charge pesant sur les États membres en termes de coûts généraux de la lutte contre l'immigration clandestine, en particulier par l'allocation de ressources suffisantes à FRONTEX et la création d’équipes d’intervention rapide aux frontières;

- Il insiste pour faire de la lutte contre les trafiquants une des priorités de l'Union, en tenant compte de la nécessité de coopérer avec les pays d'origine et avec les pays de transit (les migrants en situation irrégulière ne doivent pas être traités comme des criminels);

- Il souligne que des mesures de lutte contre le travail illégal ont tendance à diminuer l’incitation à l’émigration vers l’Union et à contribuer à réduire la place de l’économie souterraine, et se félicite donc de la présentation par la Commission de la proposition de directive prévoyant des sanctions à l'encontre des employeurs de ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier.

Concernant le lien entre l'immigration légale et clandestine et l'intégration des immigrants, le Parlement européen convient avec la Commission que la régularisation en masse d'immigrants illégaux n'est pas une solution au problème de l'immigration clandestine.
 
En l'absence d'un système commun en matière d'immigration et d'asile, elle devrait être un fait unique puisqu'une telle mesure ne résout pas les véritables problèmes à la racine de ce phénomène.
Il demande à la Commission d'étudier les meilleures pratiques des États membres à développer dans le cadre d'un système d'échange d'informations et d'alerte rapide.

Depuis cette date, et après plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés, victimes innocentes et cibles des attaques des djihadistes wahhabites et takfiristes, les eurocrates de Bruxelles ont permis la venue de plus de 8 millions d’immigrés clandestins. Ces hors-la-loi dans 80% des cas ne répondent à aucun des critères pour bénéficier du statut de « réfugié » ; ces demandeurs d’asile ont tous reçus un « ordre de quitter le territoire » mais au lieu de rentrer dans leur pays d’origine, ils vagabondent à travers les pays d’Europe, bénéficiant d’aides aussi diverses qu’inutiles, en vivant d’expédients et pour certains de trafics illégaux.

En consultant les résultats de la résolution des parlementaires européens du 26/09/2007, on pourrait en conclure que FRONTEX ne lutte pas contre l’immigration et que bien au contraire, il en serait le complice et le collaborateur !

lundi 17 juillet 2017

C’est arrivé un 17 juillet…


"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
  • le 17 juillet : saintes catholiques du jour, les Carmélites de Compiègne.
Seize martyres sont guillotinées place du Trône à Paris, le 17 juillet 1794 en haine de la foi catholique. Elles sont conduites par leur supérieure, mère Thérèse de Saint-Augustin, quittent la prison et prennent le chemin de la guillotine en chantant des cantiques tout au long du parcours, le Miserere, le Salve Regina, le Te Deum, prononcent le renouvellement de leurs vœux et chantent le Veni Creator.
Les chants des religieuses, durant leur parcours jusqu'à la guillotine et en gravissant l'échafaud, impressionnent fortement la foule qui assiste en silence à leur exécution.
Leurs corps et leurs têtes sont jetés de nuit dans l'une des deux fosses communes du cimetière de Picpus. Les dépouilles se trouvent encore dans le jardin des religieuses.
  • le 17 juillet 561 : élection du pape Jean III.
  • le 17 juillet 855 : mort du pape Léon IV.
  • le 17 juillet 1048 : Damase II est nommé pape.
Damase II (Poppon de Brixen) est pape pendant 23 jours, du 17 juillet au 9 août 1048. Il meurt à Palestrina en Italie, probablement de la malaria. Il est élevé au trône pontifical par l'empereur Henri III du Saint-Empire, sans avoir été élu.

  • le 17 juillet  1429 : sacre de Charles VII en la cathédrale de Reims.
Après la triple donation du Royaume de France faite devant notaire, le 21 juin 1429 (voir la chronique du jour), qui fait de Jésus Christ le Roi de France, et de Charles VII le lieutenant de Dieu en France (étymologiquement le Tenant lieu de…), il reste un acte indispensable à réaliser : le sacre. C'est le moment où la personne du Roi devient Sacrée, où il reçoit les grâces de son nouvel état. Par le sacre, le Roi renouvelle en sa personne le pacte de Reims de la Noel 496.
L'évêque prononce les paroles : « Je te sacre Roi de France au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. »
Sainte Jeanne d'Arc se jette alors aux pieds du Roi et s'écrie :
« Gentil Prince, maintenant est exécuté le plaisir de Dieu, qui voulait que vous vinssiez à Reims pour y recevoir votre digne Sacre, montrant que vous êtes le vrai Roi et celui auquel le Royaume doit appartenir ! »
Pour Geneviève Esquier, dans Ceux qui croyaient au Ciel de (Ed. de l'Escalade) page 180 : Désormais la vocation spirituelle et temporelle de la nation des Francs renaît officiellement.
Sacre à Reims de Charles VII, par Lenepveu, Panthéon de Paris.
Voir les chroniques du 22 février, du 21 juin sur la triple Donation du Royaume de France et du 22 juillet.
  • le 17 juillet  1429 : lettre de la Pucelle au Duc de Bourgogne.
Le 17 juillet 1429, Charles VII est sacré Roi de France à Reims, selon la volonté de Dieu. Le jour même, Jeanne écrit au duc de bourgogne pour lui demander de faire la paix :
† Jhesus Maria.
  « Hault et redoubté prince, duc de Bourgoingne, Jehanne la Pucelle vous requiert de par le Roy du ciel, mon droicturier et souverain seigneur, que le roy de France et vous, faciez bonne paix ferme, qui dure longuement. Pardonnez l'un à l'autre de bon cuer, entièrement, ainsi que doivent faire loyaulxchrestians; et s'il vous plaist à guerroier, si alez sur les Sarrazins. Prince de Bourgoingne, je vous prie, supplie et requiers tant humblement que requerir vous puis, que ne guerroiez plus ou saint royaume de France, et faictes retraire incontinent et briefmentvoz gens qui sont en aucunes places et forteresses dudit saint royaume; et de la part du gentil roy de France, il est prest de faire paix à vous, sauve son honneur, s'il ne tient en vous. Et vous faiz à savoir de par le Roy du ciel, mon droicturier et souverain seigneur, pour vostre bien et pour vostre honneur et sur voz vie, que vous n'y gaignerez point bataille à rencontre des loyaulx François, et que tous ceulx qui guerroient oudit saint royaume de France, guerroient contre le royJhesus, roy du ciel et de tout le monde, mon droicturier et souverain seigneur. Et vous prie et requiers à jointes mains, que ne faictes nulle bataille ne neguerroiez contre nous, vous, voz gens ou subgiez ; et croiezseurement que, quelque nombre de gens que amenez contre nous, qu'ilz n'y gaigneront mie, et sera grant pitié de la grant bataille et du sang qui y sera respendu de ceulx qui y vendront contre nous, Et a trois sepmaines que je vous avoyeescript et envoié bonnes lettres par unghérault, que feussiez au sacre du roy qui, aujourd'hui dimenche XVIIe jour de ce présent mois de juillet, ce (se) fait en la cité de Reims : dont je n'ay eu point de response, ne n'ouy oncques puis nouvelles dudit hérault. A Dieu vous commens et soit garde de vous, s'il lui plaist; et prie Dieu qu'il y mecte bonne pais. Escript audit lieu de Reims, ledit XVIIe jour de juillet. »
  Sur l'adresse : « Au duc de Bourgoingne. » (Procès, t. V, p. 126). L'original est encore aux archives de Lille.
Jeanne repart vers la Charité-sur-Loire, Melun, Soisson et Compiègne. Sa mission est terminée, elle a sauvé la France, lui a rendu son Roi, elle a consacré la mission divine de la France, elle a sauvé la chrétienté en empêchant le protestantisme anglais, qui doit sévir au siècle suivant, de détruire l'Eglise, elle a proclamé la royauté universelle du Christ. A la mission de Jeanne, il ne manque encore qu'une chose : l'auréole du martyre.
Le parti anglais réplique la même année en faisant sacrer, à Notre Dame de Paris, le jeune Henri VI de Lancastre de sept ans, roi de France et d'Angleterre.
  • le 17 juillet 1453 : victoire de Castillon, fin de la guerre de 100 ans.
L'armée française de Charles VII remporte une victoire décisive sur les Anglais dans le village de Castillon, en Gironde. Cette bataille marque la fin de la Guerre de Cent Ans, car toute l'Aquitaine revient à la couronne de France. La reconquête de la région aquitaine est complète quand le Roi de France s'empare de Bordeaux, le 19 octobre. Les Anglais sont alors définitivement boutés hors du Royaume. John Talbot, connu pour avoir repris la ville de Bordeaux en 1452, alors qu'un traité avait été signé entre les deux pays, meurt au cours des combats.
Après Castillon, les Anglais ne conservent que le port de Calais. Si cette victoire marque bel et bien la fin de la puissance anglaise en France, il faut attendre le Traité de Picquigny signé entre Louis XI et Édouard IV pour régler politiquement le vieux conflit.
  • le 17 juillet 1765 : instauration de la fête du Sacré-Cœur dans tous les diocèses de France.
La reine Marie Leckzinska suggère, en 1751, l'adoration perpétuelle du Sacré-Coeur dans le Saint Sacrement. Elle obtient du pape Clément XIII, la fête du Sacré-Coeur dans tous les diocèses de France le 17 juillet 1765. Une lettre de la Mère Marie-Hélène Coing, supérieure de la visitation de Paray-le-Monial, adressée le 17 mars 1744 relance le message de 1689. Louis XV reste sourd au message, mais son fils le Dauphin Louis fait dédier, dans l'église du Château de Versailles, en 1773, une chapelle au Cœur de Jésus dans la tradition eudiste à laquelle la famille royale participe.
  • le 17 juillet 1791 : massacre du Champ de Mars.
Les émeutiers se rassemblent au Champ-de-Mars, afin de faire signer une nouvelle pétition pour priver le Roi de ses pouvoirs. Aussitôt, l'Assemblée réagit et, sous le commandement de La Fayette, la Garde nationale ouvre le feu. Environ cinquante personnes sont tuées.
  • le 17 juillet 1918 : le tsar Nicolas II, sa famille et 4 fidèles sont assassinés.
La famille impériale russe, le tsar Nicolas II, la tsarine Alexandra, les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria et Anastasia, le tsarévitch Alexis et plusieurs domestiques demeurés à leur service, sont assassinés à Ekaterineburg.
Bien que cela ne concerne pas l'histoire de France, cet assassinat a été commis en haine de la foi et de toute autorité. C'est dans le même esprit que la famille royale de France a été assassinée en 1793. 




dimanche 16 juillet 2017

Sa Sainteté le Pape Pie VI : « La Monarchie le meilleur des gouvernements »

« La démocratie en France avant la révolution française s'exerçait à l'intérieur des corps sociaux corporatifs, une démocratie qui a duré 7 siècles. Cette démocratie n'arrangeant pas les nouvelles fortunes financières apatrides et maçonniques, ils la firent abolir définitivement dans leur schéma le 4 août 1789, en abolissant les corporations par la suppression des privilèges de celles-ci et des provinces, le peuple a plus perdu le 4 août que la Noblesse. La seule démocratie vertueuse est celle qui s'exerce donc à l'intérieur de corps sociaux. C'est ce qu'on appelle LA DEMOCRATIE ROYALE.

Nous rappelons à nos lecteurs, que le Roi de France est le lieutenant de Dieu sur terre, que restaurer le règne social de Jésus-Christ, si on poursuit la logique honnêtement, et jusqu'au bout, se fera en restaurant la monarchie catholique, en suivant les Lois Fondamentales du Royaume, qui désignent à l'heure actuelle le Roi de France, Louis XX, puisque le Roi ne peut pas être choisi par des hommes, mais par Dieu. Tout le reste n'étant qu'élucubrations, manipulations et intérêts privés.

La France qui est aujourd'hui en quatrième position des pays athées dans le monde, suite à une subversion constante au cours des siècles, des massacres pendant la période révolutionnaire, puis une propagande d'une violence inouïe depuis lors, était avant l'établissement du laïcisme – religion maçonnique – la Fille aînée de l'Église.

Le Roi de France était désigné par le titre de Fils aîné de l'Église, qui peut être comparé à celui de Très chrétien, également spécifique au roi de France. Certains rites religieux ne s’appliquaient qu’au roi de France et lui rappelaient son statut particulier de roi très chrétien. Ce titre fut également appliqué indifféremment au roi et au peuple de France, peuple très chrétien ou au territoire français et devint peu à peu un objet de gloire, une justification d'être, apportant aux Français la certitude d'être un élément important du plan de Dieu dans l'ordre du monde au cours des temps.

Sa Sainteté le Pape Pie VI : « La Monarchie le meilleur des gouvernements »

Autocollant : Votre répression n'arrêtera nos convictions !



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Qu'est-ce que la révolution dite française ?

Qu'est-ce que la révolution dite française ?
Monseigneur Gaume(1802-1879)
Protonotaire apostolique, Docteur en théologie
 
" Si, arrachant le masque de la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? Elle vous dira : " Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme qui conspire dans l'ombre, ni l'émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades ni le pillage, ni l'incendie ni la loi agraire, ni la guillotine ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes oeuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers, et moi je suis un état permanent (…)

" Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l'homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l'homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte, la religion de la révolte; je suis la religion armée ; je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de Dieu! En un mot, je suis l'anarchie ; car JE SUIS DIEU DETRONE ET L'HOMME A SA PLACE. Voilà pourquoi je m'appelle révolution : c'est à dire renversement, parce que  je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui devrait être en haut "

Mgr Gaume, La révolution, Recherches historiques, t. I, p. 18, Lille, Secrétariat Société Saint-Paul, 1877, cité in Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 122).

Il y a bientôt 60 ans l’Afrique disposait d’elle-même ! Pieter Kerstens




Et à voir, à lire ou à entendre tout ce que les médias nous servent depuis des années à ce propos, on pourrait croire que seuls les Européens seraient les responsables de l’état de délabrement que les pays africains connaissent aujourd’hui.

Le devoir d’oubli paraît s’être substitué au devoir de mémoire et rares sont ceux qui font état des rebellions et des massacres qui ont permis ces indépendances, souvent durant de longues années pendant lesquelles les colons n’avaient qu’une alternative :  « la valise ou le cercueil » !

Quelques grands artisans de l’indépendance africaine :

Francisco Macias N’Guema  en Guinée Equatoriale ; Kenneth Kaunda  en Zambie ; Kwame N’Khruma  au Ghana ; Sekou Touré en Guinée ; Mengistu Hailé Mariam en Ethiopie ;Jomo Kenyatta  au Kenya ; Samora Machel  au Mozambique ; Robert “Bob”  Mugabe au Zimbabwe ; Djafar-Al-Nimayri  au Soudan ; Jean Bédel  Bokassa  en République Centrafricaine ; Idi Amin Dada  en Ouganda ; Mathieu Kérékou  au Bénin ; Amilcar Cabral en Guinée Bissau ; qui, pour beaucoup d’intellectuels de « gôche » sont désignés comme des libérateurs et des exemples de lutte contre l’oppresseur, ces bouchers affiliés à l’Internationale Socialiste.

L’EUROPE AUX EUROPÉENS, L’AFRIQUE AUX AFRICAINS !
Les multiples affrontements qui se développent de la Lybie à l’Afrique du sud et du Nigéria à la Somalie, en passant par le Soudan, la République Démocratique du Congo ou encore le Mali, trouvent leur origine dans le découpage des frontières imposé par l’administration coloniale. Mais l’essentiel de ces affrontements sanglants se trouve dans les racines séculaires des tribus et des conflits entre chasseurs/cueilleurs et pasteurs/éleveurs.  Par son aveuglement droits-de-l’hommiste, l’Occident a laissé les multinationales occuper le vide créé par l’expulsion des colons.  Aujourd’hui la Chine accapare le terrain africain, de l’Algérie à la Zambie et du Sénégal à la Tanzanie, au grand désespoir des bonnes consciences de l’ONU.
Il n’est pas tolérable que le contribuable européen paye l’addition des errements du cours du cacao ou de l’huile de palme, ni même que le maraîcher de Plougasnou soit sacrifié au profit des légumes du Sénégal ou du Kenya , de même que les arboriculteurs italiens, espagnols ou français subissent la concurrence des fruits de Côte d’Ivoire, du Maroc ou d’Afrique du Sud.
Pourquoi doit-on absolument acheter le gaz d’Alger plus cher ?
L’Afrique dans son ensemble a obtenu son indépendance en massacrant les toubabs, les pieds noirs et les muzungus.  Les potentats et les roitelets locaux se sont construit des fortunes grâce aux aides européennes et sur le dos de leurs populations.  Ils ont laissé tomber en ruines les hôpitaux, les ponts, les voies de chemin de fer ou les écoles édifiés par les européens.  Du temps des colons, ces pays connaissaient, pour leur grande majorité, l’autosuffisance alimentaire et un réseau routier utilisable même durant la saison des pluies, ce qui n’est plus le cas en 2017. Pourquoi ?
A lui seul le barrage d’Inga sur le fleuve Congo pourrait alimenter en électricité plus de 10 pays voisins et 150 millions d’habitants !  Encore faudrait-il un accord entre ces 10 présidents, rois, maréchaux, ou colonels.  Est-ce inimaginable ?  Pourquoi avoir attendu 25 ans ?
Ce qui se passe depuis de longues années dans plus de 20 pays africains ne concerne en aucune manière l’ouvrier de Saint-Nazaire, l’instituteur de Porto, le docker d’Anvers ou le facteur d’Athènes.  A chacun ses problèmes et ses responsabilités à assumer en bon père de famille !
C’est l’Union Africaine (U.A) née en 2002 des cendres de l’Organisation de l’Unité Africaine
(Créée en 1963 à Addis-Abeba) qui seule est chargée de régler ses conflits locaux.  Que certaines ethnies se trouvent menacées dans leur identité, que des populations se défendent parce qu’elles sont attaquées, quoi de plus normal.  C’est aussi ce que nous, Européens, constatons tous les jours dans nos quartiers : l’invasion de notre économie, le métissage de notre population et l’insécurité permanente dans nos écoles, dans nos rues et dans les transports publics ; trois aspects de notre quotidien imposés par les charlatans du mondialisme et les gourous du multiculturel et du « vivre ensemble ».

JOSEPH KABILA OU MOISE KATUMBI ?
La communauté internationale (vous et moi) est systématiquement sollicitée pour mettre la main à la poche afin de pallier aux carences des états africains, dont la gabegie n’égale que leur incompétence abyssale.  Il faut par ailleurs se souvenir qu’en 2006, les élections présidentielles en R.D.C avaient coûté la bagatelle de 350 millions d’Euros -réglés par l’Union Européenne- et encore en 2011 avec un  coût de 500 millions €, deux scrutins très contestés où Joseph Kabila-Kabangé  l’avait emporté haut la main.
* Mais où sont donc passés tout le matériel informatique et le mobilier, achetés à ces occasions ? * Pourquoi encore un budget de 600 millions € pour les élections de 2018 et payables par qui ?
* La situation économique, sanitaire ou financière en R.D.C sera-t-elle meilleure en avril 2018 qu’en Octobre 2006 ?
* La corruption aura-t-elle disparue ?  La MI.BA fonctionnera-t-elle enfin ?  Le réseau routier sera-t-il réparé ?  Les congolais seront-ils satisfaits ?  Et la malaria sera-t-elle éradiquée ?
Mais d’ores et déjà on peut être persuadé que Joseph Kabila Kabangé « le Raïs » se succèdera à lui-même…contre l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.
Pour ma part, j’approuve les déclarations répétées en son temps par Karel De Gucht, ancien commissaire européen, sur l’incompétence de certains dirigeants africains à gérer leur pays et leur corruption invétérée.
Il faut exiger l’arrêt immédiat de toute forme d’aide financière à l’Afrique, dénoncer tout chantage aux prétendus devoirs ou dettes morales de l’Europe vis-à-vis des pays sous-développés, appeler au retrait de toutes les ONG de la région des Grands Lacs et refuser catégoriquement cette prétendue culpabilité que nous aurions envers les peuples d’Afrique ou d’ailleurs.  Il est grand temps qu’ils se prennent eux-mêmes en mains, avant de tendre la main.
Comme l’avait très justement confirmé Koffi Yamgnane (ex-ministre de Jospin) quand il s’était présenté à la Présidence du Togo en 2010, de nombreux chefs de villages lui avaient avoué :

«  Koffi, c’était quand même mieux du temps des Blancs ! »

Ça sent le gaz et le pétrole !

Comme dans la majorité des pays africains, les multinationales américaines, appuyées par les services gouvernementaux de Washington, exercent leur hégémonie là où se trouve l’or noir.
Les conflits qui perdurent au Moyen-Orient en sont la conséquence directe, ajoutés aux idées fixes des néo-cons yankees, alliés des sionistes, qui ne veulent absolument pas d’une entente entre Téhéran, Bagdad et Damas et d’un gazoduc (un projet irano-syro-russe) reliant South Pears  en Iran à la Méditerranée.  Les victimes civiles de cette guerre sont surtout des enfants !

Pieter Kerstens

LE SIEL APPELLE À SIGNER LA PÉTITION DE RENAUD CAMUS ET DE KARIM OUCHIKH

Paris est méconnaissable. Stupéfait, le monde assiste au suicide de la Ville-Lumière, que le changement de peuple et de civilisation transforme en un véritable coupe-gorge. Pourtant le maire de la ville crée toujours plus de centres d’accueil pour les migrants et veut voir étendu ce modèle désastreux au moindre recoin du territoire français. Le gouvernement d’Emmanuel Macron s’apprête très probablement à légiférer en ce sens.

La “politique de peuplement” fait comme si l’Europe était un désert à coloniser. Partout sur le continent — sauf en quelques pays, Hongrie, Pologne, Slovaquie, République tchèque, etc., qui ont de la tyrannie des souvenirs moins lointains, et résistent à l’invasion imposée —, partout les autorités nationales et supranationales, oublieuses de leurs propres peuples, de leur identité et de leur souffrance, décrètent et répartissent la submersion migratoire, la substitution ethnique, le Grand Remplacement, l’avènement de l’homme remplaçable. Elles le font hypocritement en appelant à la compassion, alors que leur politique d’appel d’air précipite sur les routes et les mers des masses humaines inouïes, qui comptent une proportion infime de réfugiés authentiques mais qui paient tous les jours à l’espérance d’une vie meilleure, ou à la volonté de conquête, leur sinistre tribut de naufragés.

Européens, vous êtes abandonnés et trahis par des gens qui veulent nous imposer le règne du profit et l’interchangeabilité générale. Révoltez-vous ! En signant cette pétition, manifestez votre droit à des patries qui demeurent les vôtres. Si nous sommes plus d’un million à la signer, les institutions européennes devront enfin nous entendre et ainsi renoncer au chaos migratoire qui condamne à la disparition programmée de notre civilisation.
 
Renaud Camus – Karim Ouchikh


La session 2017 de l’épreuve anticipée de français du baccalauréat ne va pas sans poser problème


De Gauvin Buriss, professeur de lettres en région parisienne :
"[...] La formulation de la question de corpus a laissé les correcteurs perplexes :  » Les personnages de ces romans sont-ils touchés de la même manière par l’univers fictif qu’ils découvrent ? «  Il s’agissait de la lanterne magique dans la chambre du jeune narrateur de Du Côté de Chez Swann de Marcel Proust, et d’une séance de cinéma vécue par Suzanne dans Barrage contre le Pacifique de Duras et par le jeune Jacques Cormery dans Le Premier Homme d’Albert Camus. Une agrégation et un doctorat en poche, après 15 ans d’enseignement dans le supérieur et le secondaire, je reste muet devant cette question, et ne vois pas comment y apporter une réponse intelligente et construite, autre chose qu’un simple relevé des émotions – d’ailleurs vagues – ressenties par les personnages et évoquées dans les textes. Cela n’a en soi aucun intérêt et n’est qu’une façon de faire perdre du temps aux candidats, à qui l’on pourrait par bien d’autres moyens demander de prouver leurs compétences réflexives et leur culture. Ce simple relevé des émotions est toutefois la seule chose qui soit, selon le corrigé national, « à la portée des candidats ». Il propose cependant de valoriser ceux qui auront vu qu’ « on oscille à des degrés variables entre immersion dans l’illusion romanesque et distance voire dérision à l’égard de son aspect attendu et convenu. Le jeune narrateur du roman de Proust est sensible au caractère sombre du personnage de Golo (…) mais c’est sans doute sa propre tristesse qu’il projette sur le chevalier et il continue de percevoir parfaitement la machinerie qui préside à la représentation. Il voit bien la robe du cheval se bomber des plis du rideau. Il joue enfin de cette frontière poreuse entre le réel et la fiction en feignant de croire que le personnage médiéval interprète sagement son propre rôle. »

Autant dire que je n’ai rien trouvé de tel dans mes copies – loin s’en faut ! – pourtant de série générale (ES). Pourquoi poser une telle question si le seul élément de réponse un tant soit peu intéressant n’est pas « à la portée des candidats » ?
Pour le commentaire composé, le texte proposé est un extrait de Barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras. Le corpus dans son ensemble est composé de textes du XXème siècle, ce qui ne correspond pas à l’esprit de l’épreuve qui devrait permettre aux élèves d’utiliser les connaissances culturelles acquises au cours de leur scolarité. Face à des textes récents, les élèves sont généralement déstabilisés, comme ce fut le cas en 2015 avec le texte de Laurent Gaudé (né en 1972), et ne peuvent guère monnayer leur travail d’enrichissement culturel. Le choix même de Marguerite Duras, dont les œuvres sont assez controversées sur le plan littéraire, est une difficulté supplémentaire, l’extrait choisi étant assez délicat à commenter. Il suffit de lire le corrigé officiel fourni aux correcteurs par le Ministère pour voir à quel point le texte a glissé entre les doigts des commentateurs et leur a demandé de belles contorsions pour monter quelque chose d’un peu intéressant. Autant dire que peu nombreux sont les élèves qui ont réussi à composer un commentaire digne de ce nom sur un texte ne comportant aucune dimension morale, politique ni philosophique, et dont les enjeux esthétiques sont difficiles à cerner et à dégager.
Proposer cela à des élèves de Première, c’est les mettre sciemment en difficulté.
Les moyennes n’en révèleront rien, certainement, car elles seront relevées pour maintenir la paix des familles et ne pas affoler APB : cela ne remplira pas le vide sidéral des copies.
Dans le corrigé national, les correcteurs s’écoutent écrire avec une auto-satisfaction narcissique qui frôle le ridicule, tant ce qu’ils proposent est loin de l’univers d’un élève de première, même honnête. Ils attendaient que les élèves trouvent ce genre de choses : « Après la déclaration réciproque énoncée avec fluidité et plusieurs contretemps rendus sensibles par la longueur de la phrase, c’est l’épiphanie du bonheur comme le révèlent les métaphores du « ciel de l’attente » et de la « foudre du baiser ». Les hyperboles finales achèvent ce basculement en apothéose. (…) Les hommes-quilles nous plongent dans une fantasmagorie surréaliste chorégraphiée. (…) L’expression triviale ‘ces choses-là’, faussement pudique, contraste avec le style héroï-comique du ‘tel orage’. (…) L’artifice est perçu, certes, mais appréhendé avec délectation. Les spectateurs recherchent une expérience profonde et authentique dans ce rapport à la fiction qui s’affirme comme fiction. Expérience fortuite et non contingente, choisie, libératrice et purificatrice. »
Sans rire ! Avec un tel corrigé-modèle, il faut nous autoriser à utiliser une notation négative, allant de – 40 à – 10, car il y a autant de lien entre les copies des élèves et ce genre de texte qu’entre un macaron Ladurée et un Big-Mac de contrefaçon…
Venons-en à l’épreuve de prédilection des élèves en difficulté : l’écriture d’invention. Refuge de ceux auxquels le commentaire et la dissertation ont résisté, l’écriture d’invention prend généralement la forme d’une argumentation soumise à certaines contraintes d’écriture. Le travail est intéressant en soi, même s’il est finalement difficile à évaluer, et ressemble à ce que l’on proposait aux élèves du XIXème siècle lorsqu’on leur demandait de faire dialoguer Achille et Hector aux enfers. En moins ambitieux, bien sûr, mais cela peut permettre à certains élèves de révéler quelques qualités, tant sur le plan de la recherche d’idées et de l’argumentation, que par leur style.
Le sujet 2017 ? Digne d’une rédaction de 4ème pondue à la va-vite pour occuper une classe sur une heure de permanence : « Vous imaginerez le récit que pourrait faire un spectateur / une spectatrice d’une séance de cinéma qui l’aurait particulièrement marqué(e). Votre texte, d’une cinquantaine de lignes, comportera les références au film, la description des émotions ressenties et des réflexions diverses suscitées par la représentation ». Cela fait froid dans le dos. Comment replacer Rabelais, Montesquieu ou Pascal avec un tel sujet ? Et l’on sait bien qu’un élève normal de 17 ans va plus vraisemblablement voir le dernier Fast and Furious au cinéma que le dernier Woody Allen. Je vous laisse donc imaginer le niveau de ces travaux, qui nous racontent – heureusement de manière fort brève, vu qu’on leur demandait 50 lignes, ce qui est plus court que la rédaction du brevet des collèges – la dernière séance de Gravity, Batman vs Superman ou des Tuche… car « on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » … et surtout on manque souvent cruellement de discernement.

Je vous livre un extrait d’une copie, pour que soit perçu justement ce décalage entre le réel et la fiction sur lequel les candidats étaient censés réfléchir mais que le Ministère semble nier en ce qui concerne le niveau des élèves. Je vous laisse déceler l’habileté de ce candidat, qui joue sur la mauvaise conscience de son correcteur, et qui fait passer, avec une belle insistance, un message assez culpabilisant. C’est un(e) candidat(e) de filière générale économique et sociale (bac ES), donc un élève qui pourra l’an prochain postuler pour entrer à Sciences Po ou en classe préparatoire pour une école de commerce, ou encore en faculté de droit. Je respecte l’orthographe (le film évoqué dans la copie n’est jamais identifié précisément ; il semble qu’il s’agisse d’un documentaire sur la Seconde Guerre Mondiale et les camps de concentration, vu avec un professeur d’histoire) : « Il me fait pleurer… oh ! vous aussi répondit-il. Que pensez-vous du film ? Très bon film, et vous ? C’est un film très émouvant, avec ces élèves pas si nul qu’on pouvait penser.

Oui, c’est pas si facile pour cette professeur d’histoire, elle en voit de toutes les couleurs… mais très belle initiative de sa part pour se projet, ça m’a touché, dit-elle. Elle croit en ces élèves, même si ce n’est pas la classe avec d’excellente note, surtout elle n’a pas des élèves faciles. C’est une très belle initiative, travailler sur les camps de consentration avec une classe qui ne s’interèse pas à la moindre idée que dit le profeseur, ça parait impossible à vrai dire. C’est un triste sujet mais qui reflète la réalité, lorsqu’elle la annoncé, ils se sont tout tais, répond elle. (…) C’est sur c’est une belle preuve qu’elle leur à fait, dit-il. Plusieurs professeurs peuvent faire cela, les élèves ressortent toujours grandits d’une telle expérience peut importe leur niveau. Ca peut leur être que bénéfique dit-il. Ca me touche toujours de voir des professeurs croirent en leur élèves malgrés leur difficultés, rajoute-t-il. Lorsqu’on à vue qu’ils avaient remportés le concours, auquelle elle les avaits inscrits, ils étaient les plus heureux, alors qu’ils n’y croyait pas ! dit-elle »."
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Pendant qu'il rabote le budget des Armées, Macron en donne à sa femme


Dotée d'un véritable statut, son épouse Brigitte devrait avoir un budget officiel, contrairement à toutes celles qui l'ont précédée. Son importance reste toutefois difficile à évaluer, même si Capital s'est risqué à l'exercice.
"[...] Actuellement, la femme du président peut compter sur une équipe de trois collaborateurs pour l’aider à gérer ses dossiers et de deux personnes pour assurer sa sécurité dès sa sortie de l’Elysée. Quelle est l’enveloppe allouée pour rémunérer tout ce beau monde ? Mystère à ce stade. A titre de comparaison, Valérie Trierweiler s’était entourée de cinq collaborateurs qui avaient coûté 396.900 euros brut sur l’année 2013 aux contribuables, selon un rapport de la Cour des comptes. De plus, quatre officiers assuraient sa sécurité. [...] Pour les dépenses liées à son rôle, Brigitte Macron, comme celles ses prédécesseures , pourra faire appel à “un service rattaché au cabinet du président”, rappelle Pierre-Olivier Costa. Déplacements, cadeaux, réceptions… Toutes ces dépenses seront prélevées sur le budget de l’Elysée. Et c’est là où son directeur de cabinet promet de la transparence et d’”expliquer le plus clairement possible aux Français ce qu’elle fait, comment et pourquoi”. [...]"
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Le contrôle continu : une menace pour les écoles libres


Le nouveau ministre de l'Education nationale, J.-M. Blanquer, propose de réformer l'épreuve du Bac en diminuant le nombre d’épreuves à 4 matières fondamentales ainsi qu’en donnant une plus grande importance au contrôle continu. Même si le contrôle continu est une notation intéressante car plus fidèle au niveau de l’élève tout en prenant en compte ses progrès, celle-ci mettrait pour de bon les écoles indépendantes de côté.
"En effet, pour que le contrôle continu puisse s’appliquer, il faut un système d’évaluation avec un même barème de notation, permettant de généraliser son application dans toutes les régions du monde proposant aux élèves de passer le bac. Or, par définition, les lycées indépendants, dès lors qu’ils sont libres de choisir leur programme au travers de la pédagogie choisie, ne peuvent pas faire reconnaître un contrôle continu en tant qu’ils n’ont pas les mêmes repères. Le baccalauréat a donc à lui seul la clé d’entrée dans l’enseignement supérieur. Il oblige à passer par lui en tant qu’il est le seul passage permettant d’accéder aux études supérieures. Il a donc une influence non négligeable sur les programmes des lycées indépendants qui doivent s’adapter à celui de l’Education nationale."

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Suaire de Turin, une nouvelle étude démontre la présence de sang d'un homme torturé et tué


Shor-kx2E-U1100358584444292D-1024x576@LaStampa.itDes chercheurs italiens ont probablement résolu le mystère du suaire de Turin, signale La Stampa. Ils ont découvert que le tissu de l'artefact comprenait des nanoparticules de créatinine avec des éléments endommagés de ferrihydrite (ocre ferreuse), inhérente à la ferritine, une protéine qui permet le stockage du fer dans le corps. Selon le professeur Giulio Fanti de l'Université de Padoue, ce fait a montré que la «structure particulière, la taille et la répartition des nanoparticules ne pouvaient pas être dues à des artefacts apposés au fil des siècles sur le tissu du suaire». Le chef d'étude Elvio Carlino, professeur à l'Institut de Cristallographie de Bari, explique :
«À l'aide des microscopes électroniques et microscopes grand angle à rayons X, nous avons réalisé une analyse de microscopie atomique du suaire. Grâce à cela, nous avons pu examiner pour la première fois les propriétés nanométriques des fibres de bois provenant du suaire de Turin».
Selon Elvio Carlino, les nanoparticules attachées à la fibre de lin prouvent que la personne qui a été enveloppée dans le suaire souffrait beaucoup.

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Alcuin ou la renaissance carolingienne


L’historien Christophe Dickès propose, sur la webTV Storia Voce, une émission passionnante à la découverte d’Alcuin, grande figure de l’érudition européenne, qui domina la période si riche de la Renaissance carolingienne, en tant que proche conseiller et ami de Charlemagne.

Originaire d’Angleterre, il parcourut l’Europe, d’Aix-la-Chapelle à Rome en passant par Tours ou Francfort. On lui doit notamment la diffusion de l’écriture caroline, exceptionnelle par sa modernité et sa lisibilité.

Biographe de Charlemagne (Bernard Giovanangeli éditeur), le médiéviste Olivier Hanne présente Alcuin, la grande réforme intellectuelle et culturel dont il fut à l'origine, le rôle des religieux, le cursus des études de l'époque mais aussi les limites de cette renaissance.

Et dire qu'ils les éliminent dès le sein de leur mère


183720627-60ceca7d-d8fb-411f-8823-0d31dbc83f8fUn garçon de 17 ans atteint de syndrome de Down (trisomie 21) et champion de natation, a sauvé de la noyade une petite fille de 10 ans !
Applaudissements des baigneurs, compliments de la part de tous les présents sauf de la part de mère de la petite fille....qui s'en est allée sans rien dire!

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Feux d'artifice du 14 juillet : 897 voitures ont été brûlées


Rien ne change :
"En 2017, le ministère de l'Intérieur a comptabilisé pas moins de 897 véhicules brûlés lors des deux dernières nuits. En outre, 368 personnes ont été placées en garde à vue. Un chiffre en très légère hausse par rapport à l'année 2016. L'an passé, 855 véhicules avaient pris feu quand 577 personnes avaient été placées en garde à vue. Le ministère estime, dans son communiqué, que l'importante mobilisation des forces de l'ordre a permis de limiter le nombre d'incidents."

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Sevran : un policier attaqué à la barre de fer a dû tirer


Une soirée comme une autre dans une banlieue occupée :
"Dans la soirée, des poubelles ont été incendiées près du collège, et les policiers arrivés sur place accueillis à jets de pierre. Débordés, les fonctionnaires ont dû appeler des renforts. Un peu plus loin, explique Le Parisien, deux motards de la police sont attaqués. L'un d'eux tombe à terre, avant d'être roué de coup. Des riverains ont aperçu dans le quartier des jeunes gens armés de barres de fer. Le policier roué de coups aurait alors fait usage de son arme pour se défendre. Un jeune a été blessé au bas-ventre, probablement par un tir, croit savoir Le Parisien. Hospitalisé, son pronostic vital n'est pas engagé, a rapporté une source proche de l'affaire, citée par le quotidien local."

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C’et arrivé un 16 juillet…


"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, RerumNovarum
Alors rappelons-nous :
  • le 16 juillet : fête de Notre Dame du Mont Carmel.
La fête liturgique solennelle de Notre-Dame du Mont-Carmel est probablement célébrée la première fois en Angleterre. Le but est de rendre grâces à Marie, la patronne de l'Ordre du Carmel, pour les avantages et la protection qu'elle avait accordés à l'ordre durant ses débuts difficiles.
  • le 16 juillet 1054 : le cardinal Humbert, légat du pape Léon IX, dépose sur l'autel de la basilique Sainte Sophie, la bulle d'excommunication, le grand schisme d'Orient est consommé
Outre le filioque du Credo, tous les prétextes sont bons aux Byzantins pour condamner Rome et lui reprocher d'avoir sacré un empereur le jour de Noël 800, en la personne de Charlemagne. Viennent ensuite « l'autocéphalie » où Byzance revendique l'égalité de Siège avec Rome, les disputes sur le pain levé, le pain azyme, le port de la barbe. Voir le Précis de l'Histoire de l'Eglise de Renée Casin aux éditions Résiac.
  • le 16 juillet 1216 : décès du pape Innocent III.
Giovanni Lotario de Segni est élu pape le 8 janvier 1198 sous le nom de Innocent III, à l'âge de 37 ans. C'est lui qui affirme l'indépendance et la suprématie du Saint-Siège par rapport aux souverains. Il distingue la pleine souveraineté (autoritas) que seul le pape détient, de la puissance politique (potestas) que les souverains reçoivent directement de Dieu.
La primauté romaine est d'origine divine, le Christ ayant conféré à saint Pierre la plénitude du pouvoir. Toutes les Églises nationales sont donc subordonnées au Saint-Siège qui les contrôle par ses légats. Il interdit tout mauvais traitement contre les Juifs de Rome, mais proscrit aussi toutes relations amicales avec eux.
  • le 16 juillet 1212 : bataille de Las Navas de Tolosa.
Les royaumes chrétiens d'Espagne remportent une victoire majeure sur les musulmans almohades en Andalousie, lors de la bataille de Las Navas de Tolosa. Près de 60 000 soldats arabes trouvent la mort dans les combats. Pour les catholiques, cette éclatante victoire marque une grande progression dans la reconquête de l'Espagne occupée par les musulmans depuis le VIIIème siècle.
  • le 16 juillet 1251 : apparitions de Notre Dame à saint Simon Stock.
La Sainte Vierge lui donne le scapulaire du mont Carmel avec comme promesse :
« Recevez, mon fils bien-aimé, ce scapulaire pour mon Ordre, c'est le signe particulier de ma faveur, que j'ai obtenu pour toi et pour mes fils du Mont-Carmel. Celui qui meurt revêtu de cet habit sera préservé du feu éternel »
Le privilège le plus considérable accordé à la Confrérie du Mont-Carmel, après celui que Marie fait connaître à saint Simon Stock, est celui qui est révélé au pape Jean XXII : la délivrance du purgatoire, le samedi après leur mort, des confrères du Mont-Carmel qui auront été fidèles à l'esprit et aux règles de la Confrérie. En dehors de ces deux privilèges, il y a de nombreuses indulgences attachées au scapulaire.
La Vierge remettant le scapulaire à saint Simon Stock. 1644 Avignon, Musée Calvet
  • le 16 juillet 1465 : bataille de Montlhéry.
L'année 1465 voit le déclenchement de la Guerre de la «Ligue du Bien Public» créée par le Duc de Bourgogne Charles «Le Téméraire» et François II de Bretagne, appuyés par d'autres grands du Royaume mécontents de la politique du Roi de France, Louis XI. Si les troupes du Duc de Bourgogne assiège Paris, bien défendue par le Maréchal Roualt, les Bretons de François II tardent ; ils n'ont toujours pas dépassé Châteaudun, au début du mois de juillet. Louis XI décide alors de secourir Paris.
Au cours de la bataille, alors que la victoire française ne fait plus aucun doute, le comte du Maine, oncle du Roi de France, trahit ce dernier et quitte le champ de bataille alors qu'il commandait l'aile gauche royale ; au centre, la vie du Roi est alors dangereusement menacée. Il faut toute l'énergie de sa garde écossaise pour le sauver. Car depuis le renouvellement de la « Auld Alliance » en 1421, les Écossais forment la garde personnelle de Charles VII. Louis XI l'a conservée. Et les Compagnies écossaises continuent à servir les Rois de France jusqu'à la révolution).
Pierre II de Brézé, le fidèle Sénéchal de Normandie qui sert les Valois depuis 1433, commande l'aile droite. Une habile manœuvre lui permet de rapidement prendre le dessus sur les ligueurs. Sans la trahison angevine, la victoire eût été totale. Pierre de Brézé paie son courage de sa vie.Les Bourguignons en fuite, l'ost royal reprend la route de Paris.
Miniature tirée des Chroniques de Montlhéry du temps du Roi Louis XI, rédigées par Philippe de Commynes de 1489 à 1491
  • le 16 juillet 1639 : révolte des va-nu-pieds.
Exaspérée par l'empilement de nouvelles taxes, la population de Normandie s'agite. Lorsque la décision de rétablir la gabelle dans cette région est annoncée, les habitants d'Avranches se rebellent et assassinent un agent du fisc. C'est le début de la révolte des va-nu-pieds qui va secouer la Normandie pendant plusieurs mois, notamment dans les villes d'Avranches, Rouen ou Bayeux. Les violences prennent fin en janvier suivant.
  • le 16 juillet 1691 : mort de Louvois.
François Michel Le Tellier, marquis de Louvois, décède le 16 juillet 1691 à Versailles. Ayant succédé, en 1655,à son père au poste de secrétaire d'Etat de la Guerre, il devient ministre d'Etat en 1672 et remplace Colbert au poste de surintendant des Bâtiments, à la mort de ce dernier. Il s'occupe notamment des travaux au château de Versailles, François Michel Le Tellier de Louvois meurt subitement à Versailles, victime d'un malaise alors qu'il travaille avec Louis XIV.
  • le 16 juillet 1767 : Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal est canonisée par Clément XIII.
Geneviève Esquier, dans Ceux qui croyaient au Ciel (Editions l'Escalade, pages 211 à 219) résume la vie de la sainte, fondatrice de la congrégation de la Visitation, grâce aux conseils d'un autre saint : saint François de Sale.
  • le 16 juillet 1789 : l'émigration commence.
Suite au rappel de Necker ont lieu les premiers départs en émigration : le comte d'Artois, frère de Louis XVI, le prince de Condé, affolés par la tournure que prennent les évènements s'exilent. Deux choses sont à souligner : la noblesse, qui ne payait pas d'impôts, car elle s'acquittait de l'impôt du sang en mettant sa vie au service du Roi, trahit le Roi et la couronne de France ; et ce,à commencer par les princes de sang ! De plus, l'histoire officielle parle d'une perte incalculable pour la France due à la révocation de l'Edit de Nantes, sans jamais souligner que l'émigration fut une perte encore plus importante pour le pays.
  • le 16 juillet 1796 : naissance de Jean-Baptiste Corot, peintre français.
Jean-Baptiste Camille Corot commence sa carrière de peintre dans l'atelier d'Achille Etna Michallon, puis auprès de Jean Victor Bertin. Il parcourt la France et peint de nombreux paysages ainsi que des monuments. C'est à partir de 1850, qu'il devient populaire et reconnu. A la fin de sa vie il partage ses biens avec les plus démunis. Il meurt à Paris en 1875.
  • le 16 juillet 1858 : la toute dernière apparition de Notre Dame à Sainte Bernadette.
C'est la dix-huitième apparition. Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais l'accès à Massabielle est interdit et fermé par une palissade. Elle se rend donc en face, de l'autre côté du Gave... Et elle voit la Vierge Marie, une ultime fois :
"Il me semblait que j'étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, jevoyais seulement la Vierge, jamais je ne l'ai vue aussi belle !".
  • le 16 juillet 1995 : Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de l'État dans les persécutions anti-juives de 1940-1944, lors de la commémoration de la rafle du Vel' d'hiv' 
     

Le conservatisme (par Arthur Moeller van den Bruck)

Le conservatisme (par Arthur Moeller van den Bruck)
Le conservatisme

Par Arthur Moeller van den Bruck

(Extrait de l'ouvrage Le troisième Reich, Sorlot, 1981, pp. 242-250)

Un métaphysicien allemand a dit : « Le conservatisme est pour moi la capacité d'affermir, toujours davantage, ce qui, en nous, est éternel. »
Ce n'est évidemment point l'opinion courante des hommes qui s'occupent de politique : ce n'est pas là l'opinion des partis politiques qui exposent leurs principes dans le presse, usent de leur tactique dans les parlements, concluent leurs compromis dans les cabinets.
Le confusion des concepts politiques n'est autre que l'expression de la confusion de notre vie. Nous confondons démocratie et démagogie, aristocratie et oligarchie, fédéralisme et particularisme, centralisation et unité, libéralisme et liberté, raison et entendement, monarchie et dictature, nation et masse ; de même, nous confondons l'idée conservatrice et sa forme politique dégénérée, qui est l'esprit réactionnaire.
Cette erreur date maintenant d'un siècle. Il y a un siècle que le conservatisme s'est donné lui-même la réputation d'être un mouvement de recul, et que les hommes d'État européens établirent en son nom une idée de l'État qui prit, aussitôt, dans ses sbires, une forme monstrueuse et devint le gendarme de la caricature, le cosaque avec son knout, l'agent de police qui, à chaque instant, vient rappeler aux citoyens leurs devoirs civiques. Cette réaction se servit partout de la violence afin de remplacer, par elle, la spiritualité qui lui faisait défaut. Il en fut de même en Autriche, quand l'État impérial devint en vieillissant une idée pâlote, dont la teinte et les rides évoquaient un visage à la Metternich, et qu'il cherchait à conserver un prestige auquel il n'avait plus aucun droit. Il en fut de même en France, sous la Restauration, alors que la seule préoccupation politique des Polignac était d'éliminer les mouvements néo-révolutionnaires ; les sectes saint-simoniennes qui, de leur utopie faisaient une religion, et organisaient au quartier latin leurs offices puérils, et plus dangereux qu'elles, les banquets de réformes électorales d'où partit le chemin qui menait aux barricades. Il en fit de même dans la Russie de la « troisième section » et de la bureaucratie, anti-nihiliste, qui fit des étudiants ses « martyrs » et les déporta dans les prisons sibériennes. Ce fut encore la Prusse qui montra le plus de modération, la Prusse qui, bien que réactionnaire, restait néanmoins un État conservateur ordonné, la Prusse qui, pas plus aujourd'hui que hier n'a mérité la réputation de violence réactionnaire qu'on lui a forgée.
L'idée réactionnaire n'est pas basée sur la violence, mais sur le pouvoir. C'est, sur la confusion de ces deux concepts de pouvoir et de violence, que repose, en dernier lieu, notre habitude irréfléchie de ne faire aucune distinction entre la réaction et le conservatisme. Les réactionnaires usent de la violence, les révolutionnaires usent de la violence – les uns contre les autres – mais n'est en cela qu'ils se touchent. Les réactionnaires usent de la violence et en abusent, car c'est le seul moyen qui leur reste quand ils ne savent plus quoi faire. Et les révolutionnaires cherchent à se rendre maître d'une puissance qui, entre leurs mains se change en violence, du fait qu'ils ne savent pas s'en servir. Le conservatisme, au contraire, cherche à s'investir un pouvoir qui ne lui soit pas échu du « dehors » et accidentellement, mais qui lui soit donné du « dedans » et qui lui revienne « de droit » ; il s'efforce d'acquérir un pouvoir sur les hommes, les peuples, la situation, les habitudes et les institutions, un pouvoir qu'il a créé lui-même en se basant sur une idée générale et qui lui confère un droit, une valeur surtemporelle.
Ce pouvoir pourrait consister en un usage purement spirituel du pouvoir, s'il n'avait pas à compter avec les imperfections humaines. Seule l'expérience des hommes a appris au conservatisme à traiter politiquement les hommes et les peuples et à sauvegarder leurs situations, leurs habitudes et leurs institutions tout en sauvegardant le pouvoir qu'il exerce sur eux. La pensée conservatrice se rend compte de la durée des choses qu'elle considère comme une loi qui règne sur le monde, au delà de tous les changements. La pensée réactionnaire reconnaît aussi cette loi, mais elle en fait une habitude et une routine, car elle confond telle forme particulière, sous laquelle se manifeste la loi, avec la loi elle-même, et, à cause de cela, tient absolument à sauvegarder cette forme. La pensée révolutionnaire, au contraire, ne tient pas compte de la durée des choses et n'admet que leur bouleversement, qu'elle pose comme une loi de l'univers. La pensée conservatrice reconnaît qu'il est des données qui demeurent toujours les mêmes, des données humaines, des données spirituelles, des données sexuelles, des données économiques. Les grands faits de l'histoire humaine restent toujours l'amour, la haine et la faim, la misère qui rend inventif, l'aventure qui attire, l'entreprise, la découverte, le conflit des hommes et des peuples, le commerce et la concurrence, le vouloir, l'ambition et enfin l'instinct de puissance. Au-dessus de tous les changements passagers règne une immuabilité éternelle qui les englobe tous comme l'espace englobe le temps.
La pensée conservatrice, elle-même, ne peut être comprise que dans l'espace. Mais l'espace appartient à un ordre supérieur. Le temps suppose l'espace. C'est dans l'espace que le réalise le temps. Et, l'on ne saurait imaginer que l'espace pût se réaliser dans le temps. L'espace est souverain. Il est divin. Le temps au contraire n'est pas indépendant. Il est terrestre, il est humain. La pensée conservatrice est absolument une pensée dans l'espace. Nous ne pouvons conserver que ce qui est spatial, non ce qui est temporel. C'est dans l'espace que se forment originellement les choses. Dans le temps elles ne font que se développer. L'espace « demeure ». Le temps « s'écoule ». C'est dans l'espace seul qu'une genèse est possible ; c'est dans l'espace seul qu'est lié tout ce qui a lien. Par contre, dans le temps, nous pouvons nous représenter un « progrès », mais ce progrès, du fait qu'il est temporelle, ne sera jamais de longue durée ; il ira, aussitôt, à la destruction et sombrera dans les écroulements, les ruines, les ensablements, après lesquels l'espace continuera, toujours, à subsister. C'est dans l'espace que naissent les choses. Dans le temps, elles se pétrifient. Ce n'est que lorsqu'un temps s'élève jusqu'à l'espace, ce n'est que lorsqu'il s'élève au-dessus de lui-même et, par les valeurs qu'il créé, qu'il acquiert une visibilité plus grande que lui-même, qu'il se transporte en l'espace qui subsiste, comprenant ainsi le temps éphémère, et regagnant ainsi, dans le sens spirituel, ce qui nous nommons l'immortalité humaine.
Le conservatisme en tant que pensée politique cherche ici à assurer les conditions qui permettent aux valeurs de croître. Il en résulte qu'il est avant tout dirigé vers l'État, vers un étatisme solide qui garantit la stabilité des valeurs. C'est là la véritable raison pour laquelle il est en butte aux attaques violentes d'un libéralisme qui ne s'efforce que de tirer un parti « utile » du temps, c'est-à-dire à en jouir. Dons, la pensée conservatrice conçoit l'histoire de l' « humanité » - qui n'est jamais apparue que sous forme de peuples et a toujours agi politiquement par leur entremise – comme une chose qui, si elle semble se produire dans le temps, n'en est pas moins spatiale en réalité. La pensée conservatrice conçoit l'histoire de l'humanité comme l'image de lois spatiales, lois immuables qui, si la révolution vient un jour les ébranler, se reconstitueront toujours, selon la politique de l'espace. Dans l'histoire d'un peuple, le temps peut changer comme il veut : ce qui est invariable est plus puissant et plus important que ce qui change, car le changement consiste toujours à enlever ou à ajouter quelque chose. Le fond invariable est la condition de tout changement et la chose qui change, quelle qu'elle soit, reviendra éternellement, son temps révolu, à ce fond invariable. La pensée conservatrice cherche donc, en contemplant cet espace, maître du monde, à répondre à la question suivante : comment la vie est-elle possible en lui ? Elle cherche à conserver les rapports nécessaires, et dans la mesure où ils constituent des conditions politiques, elle cherche à organiser d'après eux la vie politique en créant, à son tour, des rapports auxquels elle donnera un caractère sacré qui leur permettra d'être reconnus pour une longue durée ; en prenant la responsabilité du pouvoir dont elle s'empare par amour de la vie.
Le conservatisme veut réaliser ce que contient son concept : la conservation. La durée et l'établissement de rapports nécessaires sont les piliers de sa cathédrale. La sanctification et la responsabilité sont les offices de son service humain. Il exerce le pouvoir en reliant. Et ce lien constitue le secret de sa puissance. Pour elle, il a besoin de chefs inviolables, de symboles, de traditions dans lesquels s'incarne son droit au pouvoir. Il a besoin d'être reconnu non seulement par une génération, mais par une longue suite de générations, dont la vie remplit la durée pour laquelle ses liens se sont montrés efficaces et qui ont grandi sous l'égide de son pouvoir. L'idée impériale du moyen-âge et l'église catholique en ont été de grands exemples. Toute notion d'État, qui a des racines, qui a eu une croissance et a fait ses preuves, est une idée de puissance par laquelle un peuple s'assure ses conditions d'existence. Et là où il exista une véritable démocratie, cette démocratie fut la réalisation conservatrice de la volonté d'un peuple de s'affirmer dans des formes qui lui convenaient. On pourrait même penser qu'aucune forme d'État ne devrait être plus conservatrice que la forme démocratique, si toutefois ce concept n'avait pas été falsifié. Mais en réalité, tous les règnes, aussi bien politiques qu'ecclésiastiques, se sont toujours maintenus parce qu'ils ont gardé leur caractère populaire, parce qu'ils sont restés proches du peuple pour le bien duquel ils existaient, parce qu'ils étaient son expression.
Mais dès l'instant où elle est devenue libérale, depuis que le libéralisme a dégagé l'individu de tous liens, et a fait de l'État la communauté d'intérêts d'une société individualiste, dès lors, la démocratie s'est corrompue. La pensée libérale est une pensée conservatrice désagrégée ; elle est sa décomposition par le dedans, la suppression du principe de conservation sur lequel celle-ci repose. Elle conduit à la révolution et, dans la révolution elle-même, à la supplantation de la puissance traditionnelle par des pouvoirs usurpateurs qui, par la suite, se cramponneront peureusement à des principes conservateurs, ce qui équivaut à dire que ces pouvoirs seront « opportunistes » afin de maintenir leur domination. Mais là encore, le conservatisme reste basé sur une conception du monde. Le monde est perpétuellement en mouvement. Conservation et mouvement ne s'excluent pas, mais s'appellent l'un l'autre. Et ce qui est en mouvement dans le monde, ce n'est pas la force qui désagrège ; mais celle qui conserve. L'esprit révolutionnaire n'est qu'un degré plus intense du libéralisme, une désagrégation qui s'aggrave, afin de devenir une destruction.
Le révolutionnaire, nous l'avons vu, ne connaît point la conservation, mais seulement le désordre qu'il prend pour le gouvernement. Toute révolution est un signe de perturbation ; la révolution n'est pas création véritable et, par conséquent, elle ne saurait être en harmonie avec la volonté de l'homme. Le monde est conçu sous le signe de la conservation. Et s'il s'est dérangé, il se restaure aussitôt par ses propres forces : il reprend son équilibre. Tout mouvement révolutionnaire ne peut agir que dans ce sens et, à moins qu'il ne dégénère immédiatement en une réaction, la voie finit par être rendue libre pour le conservateur.
De même que le révolutionnaire confond l'ébranlement et le mouvement, de même il confond le mouvement et le « progrès » : le révolutionnaire croit que le mouvement est susceptible de se développer, d'augmenter sa vitesse, d'améliorer la qualité des valeurs qu'il créé – et cela, jusqu'à ce que soit atteinte, par degrés, pas à pas, étape en étape, une perfection humaine qu'il se représente non seulement comme désirable, mais encore comme réalisable, possible et même certaine. La pensée conservatrice n'est, au contraire, jamais utopique car elle est tournée vers le réel. Cette pensée tend à assurer la position de l'homme dans un monde dont le conservateur sait qu'il est catastrophique.
La pensée conservatrice suppose un point de vue stable que l'homme qui l'a adopté affirme en toute liberté, même quand il se trouve face à la nécessité la plus dure. Ainsi, être conservateur – non seulement au sens philosophique, mais encore dans un sens personnel et politique – c'est avoir un point de vue et ne pas s'en départir, c'est de le maintenir, c'est de le faire triompher de par la force envers le caractère libéral, lequel ne saurait avoir qu'un point de vue relatif.
Le libéral est toujours prêt à abandonner son point de vue pour en prendre un autre aussitôt que la situation générale et des considérations utilitaires l'y invitent. Il lui suffit de trouver une formule susceptible de légitimer ce changement de point de vue.
Le réactionnaire a un point de vue absolu auquel il se tient avec rigidité. Chez lui, le caractère devient de l'obstination, la vie se fige en un État ; tout s'engourdit autour de lui et en lui.
Le révolutionnaire à un point de vue chaotique qui l'emporte en tourbillonant et l'entraîne à des perspectives sans espoir. Il n'a pas de caractère, mais un tempérament qui le fait osciller de la colère la plus impétueuse à la froideur la plus glaciale et la plus cynique.
Le conservateur a un point de vue organique. La pensée conservatrice est une pensée démiurgique qui oblige l'homme doué de force créatrice à poursuivre l'œuvre du créateur et qui, en tant que pensée politique, se rapporte à la communauté des peuples.
C'est de ce pouvoir conservateur des choses, qui règle toute croissance, qu'est issu l'éternel dont parle la métaphysique allemande ; et, si nous jetons sur l'histoire un coup d'œil rétrospectif, nous le découvrons partout où de grand hommes ont créé selon les lois immuables de la nature, et nous ont transmis des valeurs. Tous les grand hommes ont été conservateurs et ont affirmé, pour la vie ce que Nietzsche affirmait, pour lui-même : « En fin de compte, je ne veux pas avoir gain de cause pour aujourd'hui ni demain, mais pour des siècles. » La pensée conservatrice est un macrocosme qui englobe le microcosme et, en tant que pensée politique, garantit le maintien de la vie. La pensée conservatrice ne croit pas « au progrès », mais elle cherche à donner à l'instant une durée.
Le réactionnaire ne crée pas. Le révolutionnaire ne fait que de détruire ou, médiateur de buts qu'il ne connaît pas lui-même, il ne fait, tout au plus, que de créer un espace nouveau. Le conservateur, lui, crée dans l'espace éternel, il donne aux phénomènes une forme sous laquelle ils peuvent survivre et conserve par l'assujettissement ce qui peut se perdre dans le monde.
La pensée conservatrice est la conscience que prend de lui-même le fait fondamental et conservateur sur lequel repose le monde.
Elle est la force qui permet l'action.