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lundi 30 avril 2018

[NATION] Un faux profil intitulé (et ce n’est pas une...

Un faux profil intitulé (et ce n’est pas une blague) « Benito Walraevens » semble passer son temps sur Facebook à faire croire aux uns et aux autres qu’il connait les secrets de tous les groupes patriotes et raconte tout et n’importe quoi. 

La direction du Mouvement NATION rappelle que seuls les textes repris sur le site officiel de NATION ou sur les groupes Facebook officiels de NATION engagent le Mouvement. 

La direction de NATION demande donc aux interlocuteurs de ce « Benito » de ne donner foi à aucune de ses déclarations mettant en cause ou engageant NATION. 

Nous ignorons s’il s’agit d’un cas psychiatrique ou d’une stratégie de l’un ou l’autre groupe populiste mais en tous les cas, nous demandons à tous de ne pas participer à ses pathétiques tentatives de désinformation.

Livre : L´IMMACULÉE CONCEPTION, CLÉ DE VOÛTE DE LA CRÉATION REBOUL (Michèle)

[NATION] Pour ceux dont ce sera la première fois avec ...


 

 
            https://activitesnation.wordpress.com/2018/04/29/consignes-pour-la-manifestation-du-1er-mai-2/

[NATION] Le samedi 5 mai à 14 h : FORMATION AUX CONTACTS...

Le samedi 5 mai à 14 h : FORMATION AUX CONTACTS AVEC LA PRESSE 

Où : A Charleroi 
Pour : Les membres de NATION 

INSCRIPTION via secretariat@nation.be

La Cité Catholique - Comment s'éduquer à la chasteté ?

Télécharger Le catholicisme français et la société politique PDF et EPUB gratuitement

Doctrine : la liberté religieuse de Vatican II

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L’un des textes les plus problématiques du concile Vatican II est la célèbre déclaration sur la liberté religieuse Dignitatis humanae, du 7 décembre 1965. Sa partie essentielle dit ceci (n°2) :
« Le concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part soit des individus, soit des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience, ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres. Il déclare, en outre, que le droit à la liberté religieuse a son fondement dans la dignité même de la personne humaine telle que l’a fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même. Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans l’ordre juridique de la société doit être reconnu de telle manière qu’il constitue un droit civil ».
La liberté religieuse telle qu’elle est définie consiste donc en un droit inviolable, lié à la dignité de la personne humaine, à être exempt de toute contrainte quelle qu’elle soit en matière religieuse. Cette déclaration entend donner une ligne de conduite pour les gouvernants dans le cadre du pluralisme religieux contemporain. A l’époque, elle visait également à donner un signal aux pays communistes où la religion catholique était persécutée.
Pour en comprendre la portée, il est bon de connaître ce que doit être la société civile idéale, compte tenu de la nature humaine telle que nous la connaissons par la raison naturelle, et de ce que la Révélation chrétienne nous enseigne.

L’ordre juste de la société

La nature humaine comporte la capacité de connaître l’existence de Dieu créateur, et de ce fait le devoir de lui rendre un culte, non seulement individuel, mais collectif, qu’il s’agisse des familles ou de toutes les sociétés qui sont toutes créatures de Dieu. L’homme en effet est, par nature, un animal raisonnable, social et politique.
La Révélation indique qui est Dieu, comment l’homme s’est séparé de Lui, comment la Rédemption a été opérée, comment ses effets sont dispensés aux hommes, et comment ce dernier doit rendre à Dieu le culte public qui lui est dû, en esprit et en vérité : c’est là l’œuvre confiée par Jésus-Christ à son Eglise qui n’est autre que l’Eglise catholique. Cette dernière, unique arche de salut pour le monde entier, avec un gouvernement unique sous la direction du Pape, a donc droit à une place tout à fait spéciale dans tous les pays. Sa compétence concerne le culte divin, le gouvernement de la vie religieuse des fidèles et l’évangélisation. De son côté, l’Etat s’occupe dans chaque pays du bien commun temporel, de sorte que chacune de ces deux sociétés a des compétences bien distinctes mais complémentaires. S’il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu (Lc 20, 25), César n’est pas Dieu mais lui est soumis, comme toute créature. Ni séparation, ni confusion des pouvoirs, mais distinction.
La société civile idéale est par conséquent celle où l’Etat reconnaît la vraie religion et aide l’Eglise à accomplir sa mission. Ainsi la religion catholique appartient-elle à la situation normale d’un Etat bien constitué, celle de l’Etat chrétien. Cela implique nécessairement de réprimer les violateurs publics de la religion catholique en raison du mauvais exemple qu’ils donnent, et de l’outrage qu’ils infligent à Dieu. Cela inclut aussi la possibilité d’empêcher l’introduction et la propagation des fausses religions, puisque celles-ci ne peuvent que nuire, non seulement à la vie religieuse privée des individus, mais encore au cadre chrétien dans lequel s’épanouit la société, et donc aux âmes des citoyens. De plus l’introduction d’autres religions ne peut être que source de troubles civils : qu’on songe aux cruelles guerres de religion provoquées par la Réforme luthérienne et à la diffusion violente du protestantisme, qui eurent pour effet de déchirer la Chrétienté…
Si cet ordre de la société est juste et cohérent, il paraît aujourd’hui irréaliste, tant le pluralisme religieux est ancré dans nos sociétés, de manière semble-t-il définitive. En outre quasiment aucun Etat n’est encore officiellement catholique. Dans ces conditions, on peut comprendre que l’Eglise, dans sa communication publique, se contente de faire connaître au moins quelques exigences de droit naturel auprès de ceux qui n’admettent pas la Révélation. Parmi ces principes, qu’il n’est pas légitime de contraindre une personne à embrasser la vraie religion (encore moins une fausse religion), qu’il n’est pas permis d’empêcher la recherche et l’exercice de la vraie religion, et que la compétence de l’Etat regarde le bien commun temporel, non directement la vie privée des personnes ou des familles comme telles – que l’on songe aux droits des parents sur l’éducation de leurs enfants –, ni les affaires religieuses.

Défauts de la Déclaration

Ces principes, la déclaration Dignitatis humanae les étend démesurément (« tous les hommes », « toute contrainte », de « quelque pouvoir humain que ce soit »). Elle insiste sur le fait que l’Etat ne peut exercer de contrainte en matière religieuse. Bien sûr il serait inadmissible de menacer un incroyant de mort s’il ne se convertit pas. Mais il serait tout aussi faux de présenter comme d’insoutenables contraintes psychologiques exercées par un groupe ou un Etat catholique une prédication sur l’enfer comme châtiment des incroyants (« celui qui ne croira pas sera condamné », dit le Sauveur), la présence de calvaires, d’églises, de crucifix, de crèches dans les lieux publics, le port des habits des ministres du vrai Dieu ou des insignes de la religion qui l’honore.
De plus, on ne saurait toujours admettre l’objection de conscience opposée à l’Etat pour des raisons religieuses : est-il légitime qu’un jeune homme réquisitionné pour défendre militairement son pays déclare qu’il n’en fera rien parce que sa religion lui interdit le port des armes ? Il devrait avoir suffisamment de bon sens pour éclairer sa conscience et comprendre que cette religion conduit au suicide de la société, qu’elle n’est pas raisonnable, et donc n’est pas de Dieu.
En outre, quant à l’incompétence de l’Etat en matière religieuse, il faut bien évidemment distinguer. Que le Président d’une République ne détermine pas les règles liturgiques, c’est entendu. Mais la propagande islamique n’est pas indifférente au bien commun. Le fait que toutes les religions sauf la religion catholique admettent soit le divorce, soit la contraception voire l’avortement, qu’elles sont capables au besoin de justifier le mensonge, le vol ou la duplicité, l’usure, les mutilations, ou telle ignominie, disloquant la famille qui est la cellule de base naturelle de la société, promouvant au besoin des lois immorales, ne laisse pas indemne le bien commun temporel mais au contraire le lèse gravement. Lorsque la lumière de la vraie religion vient éclairer les esprits qui gouvernent la chose publique, c’est une liberté de perdition que de pouvoir la rejeter.
Finalement, les timides ajustements de la Déclaration conciliaire en termes d’ « ordre social juste » ne parviennent pas à dissiper l’impression d’un vaste indifférentisme de la société, qui permet à toute activité se présentant comme religieuse d’être considérée comme légitime. De la liberté de la recherche religieuse que doit mener l’homme encore incroyant, l’interprétation vulgaire du principe affirmera le droit positif de professer toute opinion, même erronée, toute fausse doctrine ou fable perverse, de la mettre en pratique et d’en faire la propagande, ce qui est faux et inadmissible.

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Un enseignement nouveau en rupture avec le magistère de l’Eglise

S’il est compréhensible que des chaires de pestilence répandent ce genre de considération, qu’il s’agisse des sectes franc-maçonnes ou des cercles de libres penseurs, il est inconcevable que l’autorité instituée par Dieu pour guider les âmes dans la vérité religieuse se compromettent avec ce que le pape Grégoire XVI qualifiait de « délire » (Lettre encyclique Mirari vos, 1832). Le pontife, qui condamnait alors le libéralisme de Félicité de Lamennais, y dénonçait « cette source pestilentielle de l’indifférentisme » d’où surgit « cette opinion absurde et erronée, ou plutôt ce délire, selon lequel la liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme ; qu’il doit être proclamé dans toute Etat bien constitué, et que les citoyens ont droit à la pleine liberté de manifester hautement et publiquement leurs opinions, quelles qu’elles soient, par la parole, par l’impression ou autrement, sans que l’autorité ecclésiastique ou civile puisse la limiter ».
De son côté, le pape Pie IX a clairement enseigné, avec toute l’autorité de son magistère pontifical, que la liberté de conscience représentait « une opinion erronée, fatale à l’Eglise catholique et au salut des âmes » (Lettre encyclique Quanta cura, 1864). La même année, le Syllabus condamnait plusieurs propositions visant à établir le droit de l’homme de professer publiquement n’importe quelle religion. Citons, sous le chapitre de l’indifférentisme, les propositions suivantes : « 15. Il est libre à chaque homme d’embrasser et de professer la religion qu’il aura été amener à regarder comme vraie, par les seules lumières de la raison ». « 16. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir le salut éternel dans le culte de n’importe quelle religion ».
Que l’on compare cet enseignement avec, par exemple, cette affirmation de Benoît XVI, pourtant chargé, en tant que successeur de Pierre et vicaire du Christ, de confirmer ses frères dans la foi : « Toute personne doit pouvoir exercer librement le droit de professer et de manifester individuellement ou de manière communautaire, sa religion ou sa foi, aussi bien en public qu’en privé, dans l’enseignement et dans la pratique, dans les publications, dans le culte et dans l’observance des rites. Elle ne devrait pas rencontrer d’obstacles si elle désire, éventuellement, adhérer à une autre religion ou n’en professer aucune » (discours du 1er janvier 2011).
Un tel discours n’est qu’une application des faux principes énoncés dans la déclaration Dignitatis humanae, qui ne parle pas des droits de la vraie religion, mais du droit des personnes à pratiquer leur religion, quelle qu’elle soit, sans considération de sa valeur propre – quoi qu’en dise le préambule du document conciliaire.

Origines de l’erreur

Les formulations de la Déclaration, en faisant la part belle aux notions de dignité de la personne, de liberté, d’autonomie, connotent la notion juridique moderne selon laquelle l’homme, du simple fait de sa nature humaine, est sujet absolu de droit, c’est-à-dire d’exigences de prestations de la part de l’Etat, indépendamment de ses devoirs à l’égard de la vérité, de Dieu et de sa destinée éternelle. Le devoir de l’Etat se réduirait à faire respecter ces droits, dans les seules limites de l’ordre public dont il est le garant. L’idéal de vie de l’homme se réduirait à une honnête recherche philosophique, enrichie de dialogues et d’expériences, et non dans la paisible possession de la vérité.
A vrai dire il ne s’agit pas seulement de fausse notion du droit, mais de rêve éveillé. Les religions du monde apparaissent dans la Déclaration comme toutes bonnes et valables, seulement plus ou moins proches de la vérité, toutes désireuses de contribuer à la recherche commune en proposant leurs modèles de vie sociale dans le respect des différences… Un simple coup d’œil sur l’actualité permet de se dégriser rapidement de ce genre d’utopie.

Les conséquences de la Déclaration sur la vie des cités

Le Saint-Siège et les évêques du monde entier n’ont pas manqué de promouvoir un peu partout l’application de la Déclaration Dignitatis humanae. Ainsi se sont multipliées les interventions auprès des gouvernements pour retirer des Constitutions la mention du catholicisme comme religion d’Etat ou pour réviser les concordats afin d’y introduire la liberté religieuse (Colombie en 1973, Valais en 1974, Espagne en 1976, Pérou en 1980, Italie en 1984). Il est devenu commun d’exhorter des Etats presqu’entièrement catholiques à adopter les principes de cette fausse liberté religieuse qui charrie l’indifférentisme et le relativisme. Ainsi le pape François à la présidente du gouvernement slovène, Alenka Bratusek, le 13 juin 2013. Dans ce pays dont la population est catholique à 94%, le vicaire du Christ a vanté la liberté religieuse comme « un important facteur de développement ». Ainsi, un peu partout, la hiérarchie catholique prodigue encouragements et aides pour l’accueil des non-chrétiens comme, par exemple, l’érection de mosquées dans des pays où les racines chrétiennes sont pourtant profondes…
Pour quel gain ? Le communisme n’a rien relâché de sa hargne antichrétienne, comme on le voit encore en Chine. L’islam dans le monde entier persécute les chrétiens comme jamais. La laïcité agressive n’a pas désarmé et ne cesse de s’immiscer dans les programmes scolaires comme dans les esprits des citoyens. La foi, quant à elle, cessant d’être protégée là où le pouvoir civil y veillait encore, a considérablement reculé, et ceux qui auraient pu songer à embrasser la foi catholique en sont dissuadés par une prédication qui ne croit plus à sa propre vérité. Il n’en faut pas tant pour exiger que cette déclaration soit retirée.
A lire :
* Pour une étude systématique de l’opposition entre la déclaration Dignitatis humanae et la doctrine catholique : Mgr Lefebvre, Mes doutes sur la liberté religieuse, Clovis, 2000.
* Pour une étude plus générale sur le libéralisme : Mgr Lefebvre, Ils l’ont découronné,Clovis.
* Actes du Magistère :
- Grégoire XVI, Mirari vos.
- Pie IX : Quanta cura, Syllabus.
- Léon XIII : Immortale Dei.
- Pie XI : Quas primas.

Suède : l’école catholique en danger

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Le parti au pouvoir souhaite en finir avec les écoles confessionnelles dans un pays où l’Eglise catholique administre trois écoles primaires et secondaires, ainsi qu'une faculté de philosophie et de théologie, le Newman Institute.
Le plus important parmi ces établissements scolaires est l’école Notre-Dame de Göteborg, fondée en 1873 par des Sœurs de Saint-Joseph venues de France, qui assure aujourd’hui la scolarité de 400 enfants.
Un des principaux partis du gouvernement, le Parti Démocrate de Suède a fait depuis l’automne 2017 de la fermeture des écoles confessionnelles un cheval de bataille politique, au prétexte que ces établissements constitueraient une « entrave à l’intégration » des nombreux migrants présents sur le sol suédois. Le lecteur n'aura pas de mal à deviner de quelle culture et de quelle religion ces immigrés difficiles à intégrer peuvent être issus.
En mars 2018, la polémique a monté d’un cran lorsque la direction du parti au pouvoir a déclaré que « l’influence religieuse n’avait plus sa place en Suède », promettant la laïcisation des écoles confessionnelles dans le futur.
Au même moment, le ministre de l’Administration publique, Ardalan Shekarabi - d’origine iranienne - a déclaré que la non-mixité pratiquée dans certaines écoles confessionnelles revenait à du « fascisme » (sic) et à la « violation des plus élémentaires droits de l’homme » (?).
Le cardinal-évêque de Stockholm, Mgr Anders Arborelius a exprimé sa préoccupation devant ce qu’il appelle une « attaque agressive envers notre communauté catholique ». Mais le prélat se veut rassurant : « jusqu’ici, les tentatives pour rendre la vie à nos écoles impossible en leur coupant les subventions publiques ont toutes échouées ». Il précise tout de même qu’il s’agit là de la « pire attaque du laïcisme contre notre culture et notre foi que nous ayons vu depuis plusieurs décennies : c’est troublant et décourageant tout à la fois ».
En Suède, il y a 200.000 catholiques dont 35% ont moins de 25 ans. Chaque dimanche, la messe est célébrée en 26 langues et neuf rites différents dans tout le pays. 44 paroisses, dont certaines affichent une superficie de la taille de la Belgique ou de la Suisse, recouvrent l’ensemble du territoire de 447.435 km2 où vivent un peu moins de dix millions d’habitants.
La Fraternité Saint-Pie X exerce, à partir du district de Grande-Bretagne, un apostolat traditionnel en Suède, principalement à Malmö et à Stockholm.
(Sources : The Local/fsspx.uk/eglise.catholique.fr/National Catholic Register - FSSPX.Actualités - 28/04/2018)

Desproges et les “anars de droite”

Liberté chérie. Ni anars, ni de droite, ni de nulle part, ce sont simplement des misanthropes déçus par la nature humaine, qui conchient tout.
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Il y a trente ans, Pierre Desproges disparaissait. Individualiste, dilettante, provocateur, le prince sans rire était un des plus beaux spécimens de la famille des anars de droite : « J’aime mieux me faire chier tout seul que d’être heureux avec les autres. » Qu’ils soient tendres ou abrasifs, c’est un fait établi : les anars de droite conchient tout. « Sur ma tombe, une seule épitaphe : Non ! », écrivait Céline. À vrai dire, ils ne sont ni anars, ni de droite, ni de nulle part… Simplement des misanthropes, récusant tout, y compris l’étiquette dont on les affuble. Déçus par la nature humaine, les anars de droite se laissent porter par le plaisir jubilatoire de choquer le bourgeois convenable. Un Gainsbourg qui allume sa cigarette devant des millions de téléspectateurs en brûlant un billet de 500 francs sur un plateau de télévision répond à ce schéma. L’anar de droite trouve souvent son salut dans les excès (l’alcool en tête), à la manière d’un Jean-Edern Hallier ou d’un Antoine Blondin : « N’oublie pas qu’on écrit avec un dictionnaire et une corbeille à papier. Tout le reste n’est que litres et ratures. »
L’anar de droite a des vertus civiques plutôt ténues. Refusant l’engagisme de gauche, il est incroyant même s’il sympathise avec le curé. Je ris souvent en repensant à la phrase de Jean Yanne : « Heureusement que Jésus-Christ n’est pas mort dans son lit. Sinon, en Bretagne, il y aurait un sommier en granit à chaque carrefour. » L’anar de droite n’est pas non plus un rousseauiste passionné. Céline : « L’ignoble imposture de Jean-Jacques : l’homme est bon. »
J’aime bien l’autoportrait de Michel Houellebecq : « Nihiliste, réactionnaire, cynique, raciste et misogyne honteux : ce serait encore me faire trop d’honneur que de me ranger dans la peu ragoûtante famille des anarchistes de droite ; fondamentalement, je ne suis qu’un beauf. » Pourtant, qu’il le veuille ou non, Houellebecq est un anar de droite. Même quand il pare son pessimisme abyssal de gaudriole… Alors, de droite, de gauche ? « Je suis un mélange d’anarchiste et de conservateur, dans des proportions qui restent à déterminer », lâche Jean Gabin dans le Président d’Henri Verneuil.
Un siècle avant Houellebecq, Léon Bloy, en pleine affaire Dreyfus, écrivait un essai polémique : Je m’accuse… Ce catholique antibourgeois est l’écrivain vitrioleur par excellence. À Zola, vieillissant, qui avait relancé sa carrière avec Dreyfus, Bloy répond : « Je ne suis et ne veux être ni dreyfusard, ni antidreyfusard, ni antisémite. Je suis anticochon, simplement, et à ce titre, l’ennemi, le vomisseur de tout le monde, à peu près. »
Pour autant, l’anar de droite cultive un certain raffinement. Une forme d’élégance chevaleresque, antibourgeoise : « Ils me prennent pour un primitif, pour un gauche, pour un fruste. Or, je suis un raffiné, un aristocrate… », écrit Céline. Un aristocratisme qui n’a rien de mondain : « Je n’aime pas ce qui est commun. Je n’aime pas ce qui est vulgaire. Je veux dire qu’une prison est une chose distinguée, parce que l’homme y souffre. Tandis que la fête à Neuilly est une chose très vulgaire, parce que l’homme s’y réjouit. »
Dans un refus de s’assujettir aux conventions, les anarchistes de droite moquent la démocratie, la république… Desproges : « Je manifeste toujours tout seul. Au reste mes idées sont trop originales pour susciter l’adhésion des masses bêlantes ataviquement acquises aux promiscuités transpirantes et braillardes inhérentes à la vulgarité du régime démocratique imposé chez nous depuis deux siècles par la canaille régicide. » Desproges encore : « La démocratie, c’est la loi du plus grand nombre, le plus grand nombre c’est les gens qui regardent Sabatier. Que ces gens-là votent, je trouve ça scandaleux… »
Oui, je sais. Desproges n’aurait sûrement pas accepté d’être classé, inventorié. Tant de gens de gauche l’apprécient. Mais les gens de gauche aiment Céline, les cyclistes aiment Blondin, les cinéphiles aiment Audiard et André Pousse…
Alors Pierre Desproges est un anar de droite, ce n’est pas négociable !
Eric Brunet 

Actualités de la Tradition dans l'Eglise

Mise à jour de  La Porte Latine, le site officiel de la FSSPX du District de France
Vendredi 27 avril 2018
La lettre du District à "tous nos frères prêtres" des diocèses de  France

Le Pape François a convoqué pour le mois d'octobre prochain un Synode sur le thème « Les jeunes, la foi et le discernement des vocations ». C'est un sujet effectivement tout à fait essentiel, pour deux raisons conjointes.

La première raison est que l'Église ne peut pas vivre sans prêtres (ni sans religieux, d'ailleurs). Certes, il a pu exister, en quelques lieux et en certaines périodes, une vie ecclésiale en l'absence de prêtres : citons la Corée où fin XVIIIe et début XIXe, durant cinquante ans, la foi s'est répandue uniquement à partir de livres catholiques. Cependant, cette situation est profondément anormale, et d'ailleurs cette première chrétienté coréenne souffrait de cette absence du sacerdoce.
La deuxième raison est que l'Église, au moins en Occident, vit aujourd'hui un grave « hiver des vocations ». La Croix du 4 juillet dernier nous révélait que 79 prêtres diocésains devaient être ordonnés pour l'année 2017. C'est peu, c'est très peu, c'est nettement insuffisant pour l'Église de France, même en envisageant simplement de maintenir ce qui existe.
Puisque toute l'Église va être mobilisée autour des vocations au cours de cette année 2018, il me semble que, nous aussi, à notre place, nous pouvons répondre à cette invitation du Pape. D'autant que « le but de la Fraternité Saint-Pie X est le sacerdoce et tout ce qui s'y rapporte et rien que ce qui le concerne », comme disent ses Statuts. C'est pourquoi, au cours de cette année, nous ferons part de quelques réflexions et propositions concernant les vocations.
La Porte Latine du 27 avril 2018

Nos documents
Donnez-nous des vocations religieuses et sacerdotales, abbé C. Bouchacourt
Neuvaine des enfants pour les vocations du 5 au 13 mai 2018
Lettre sur les vocations n° 26 d'avril 2018
Appel aux mamans et aux grand mères en faveur du sacerdoce catholique
Les activités du District de France
Reportage photos : prises d'habit et professions chez les Soeurs de la FSPX
21 avril - Reportage du pèlerinage du prieuré de Brest de N-D de Rumengol à St-Sébastien
14 au 29 juillet - 10° Camp de formation des cadres : deviens ce que tu es !
XIII ° UDT - 12 au 16 août - 1968-2018, le chaos ! Comment reconstruire ?
L'Ecole St-Martin de Nantes recherche un professeur d'anglais de la 6ème à la 3ème
Formez-vous, fortifiez-vous, apprenez
Les Églises de rite alexandrin - L'Eglise copte : la liturgie, par M. l'abbé Daniel Sabur
Apostolat international de la FSSPX
Mise à jour des affectations dans l'immense District d'Asie
Les vidéos du monde de la Tradition
Vidéo de présentation du Camp St-Michel pour garçons de 8 à 13 ans du 3 au 10 août
L'agenda des activités du monde de la Tradition
5 mai - Conférence : Vincent Lambert, innocent "instrument" de la culture de mort
Pèlerinage de Chartres à Paris du 19, 20 et 21 mai - Croisade pour Jésus-Christ
3 juin : Fête-Dieu à l'école d'Etcharry sous la présidence de Mgr de Galarreta
Camp St-Michel pour garçons de 8 à 13 ans du 3 au 10 août dans la plaine du Forez
Compagnie de la Ste Croix - Camp nature pour garçons de 8 à 12 ans du 20 au 24 août
Agenda des messes et offices (Hebdomaires et mensuels)

Programme des messes et des offices du prieuré de Lanvallay (22)
Programme des messes et des offices hebdomadaires du prieuré de Bergerac (24)
Programme mensuel des messes et des annonces du prieuré de Toulouse-Gragnague (31)
Programme des messes et des offices du prieuré Ste-Marie de Bruges (33)
Programme hebdomadaire des messes et des offices St-Vincent Ferrier de Vannes (56)
Programme hebdomadaire des messes et des offices de l'Etoile du Matin (57)
Programme des messes et des offices du prieuré Ste-Croix (59)
Programme des messes et des annonces pour le prieuré St-Jean de Mantes-la-Jolie (78)
 
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ROBERT STEUCKERS - EUROPA : VALEURS ET RACINES PROFONDES DE L'EUROPE

Les nouvelles de la Porte Latine

Mise à jour de  La Porte Latine, le site officiel de la FSSPX du District de France
Vendredi 20 avril 2018
Est-ce la fin du « catholicisme romain » ?

Beaucoup de choses ont déjà été écrites pour faire le bilan des cinq premières années du pontificat du Pape François et de sa « réforme » - « révolution » ? - , vraie ou imaginaire.
[...]

Si nous relisons brièvement sous cette lumière les comportements de François qui ont suscité le plus d’émoi, nous comprenons mieux leur logique commune :
- le fait qu’il mette en évidence, depuis le jour de son élection, sa charge d’évêque de Rome davantage que celle de pape de l’Eglise universelle ;
- sa déstructuration de la figure canonique du pontife romain (le fameux « qui suis-je pour juger ? ») qui ne n’explique pas seulement par des raisons liées à son caractère mais par des motivations plus profondes, de nature théologique ;
- le fait que certains sacrements parmi les plus caractéristiques de la manière de « se sentir catholique » (la confession auriculaire, le mariage indissoluble, l’eucharistie), soient pratiquement vidés de leur substance sous couvert de raisons pastorales telles que la « miséricorde » et l’« accueil » ;
-  l’exaltation de la « parrhésie » autour de l’Eglise, de la confusion soi-disant créatrice, à laquelle se rattache une vision de l’Eglise quasi comme une fédération d’Eglises locales dotées de larges pouvoir disciplinaires, liturgiques et même doctrinaux.
L’opération lancée par le pape François et son entourage connaîtra-elle un succès durable ou finira-t-elle par rencontrer des résistances plus importantes que celles, en définitive marginales, qui ont déjà émergé au sein de la hiérarchie ou de ce qui reste du peuple catholique ?
A quel genre de nouvelle réalité « catholique » donnera-t-elle naissance dans les sociétés occidentales ?
Et plus généralement : quelles conséquences pourrait-il y avoir dans le champ culturel, politique et religieux pour monde occidental qui, malgré qu’il ait atteint un niveau de sécularisation généralisé, repose en partie sur le « catholicisme romain » ?

La Porte Latine du 20 avril 2018

Nos documents
Rubrique consacrée au pape François élu sur le trône de saint Pierre le 13 mars 2013
Discours de Benoît XVI à la Curie du 22 décembre 2005
Le Vatican et les luthériens lancent un service de "Prière commune" louant Martin Luther et la Réforme
 Luther à Rome - Mais de quelle Eglise est le pape François ?
Affaire Lambert : 70 médecins soutiennent la maman de Vincent
Euthanasie - Entretien Viviane Lambert : Vincent va bient !
L'appel de 70 médecins : «Il est manifeste que Vincent Lambert n'est pas en fin de vie»
Les activités du District de France
 XIII ° Université d'été - 12 au 16 août - 1968-2018, le chaos ! Comment reconstruire ?
15 avril : reportage des confirmations par Mgr de Galarreta au prieuré du Pointet
L'école l'Etoile du Matin d'Eguelshardt recrute un cuisinier et un professeur de lettres
Cours de catéchisme en vidéo
Quatre-vingt-douzième cours de catéchisme - Les péchés capitaux - 1ère partie
Considérations sur les Fiançailles et le Mariage (3ème Partie)
Formez-vous, fortifiez-vous, apprenez
Pascendi - Les modernistes : l'historien, le critique, l'apologétiste, le réformateur (IV)]
Rerum novarum : encyclique sur la condition des ouvriers - Sixième et dernière partie
Apostolat international de la FSSPX
Six séminaristes ont pris la soutane au séminaire Ste-Croix de Goulburn le 8 avril
12° Opération Rosa Mystica n° 08 : mission à Davao - « Ce n'est qu'un au revoir… »
12° Opération Rosa Mystica dans l'île de Mindanao à Polomolok - N° 07 : samedi 14 avril
12° Opération Rosa Mystica dans l'île de Mindanao à Polomolok - N° 06 : vendredi 13 avril
12° Opération Rosa Mystica dans l'île de Mindanao à Polomolok - N° 05 : jeudi 12 avril
Bulletins et revues du monde de la Tradition
S.O.S Mamans - Journal de bord n° 77 - Printemps 2018
L'agenda des activités du monde de la Tradition
1er mai : procession en l'honneur des reliques de saint Joseph à Joinville
6 mai - XXXVIII° pèlerinage à Notre-Dame de Pontmain organisé par le prieuré de Lanvallay
Pèlerinage des jeunes en Terre Sainte 15/22 juillet avec l'abbé Vaillant - Organisé par Odeia 
Pèlerinage des enseignants à ROME du 24 au 29 juillet - Organisé par Via Sacra
Pèlerinage à San Giovanni Rotondo du 17 au 24 août au départ de Morgon
Pèlerinage dans les pas des saints en Italie du 19 au 24 août - Organisé par Via Sacra
Pèlerinage du 28 août au 1er septembre : sur les pas de Padre Pio, organisé par Odeia
5 et 6 septembre - Pèlerinage à Notre-Dame-du-Laus organisé par le prieuré du Pointet
Pèlerinage à San Giovanni Rotondo du 14 au 21 septembre au départ de Morgon
Agenda des messes et offices (Hebdomaires et mensuels)

Programme des messes et des offices du prieuré de Lanvallay (22)
Programme des messes et des offices hebdomadaires du prieuré de Bergerac (24)
Programme des messes et des offices du prieuré Ste-Marie de Bruges (33)
Programme hebdomadaire des messes et des offices de l'Etoile du Matin (57)
Programme des messes et des offices du prieuré Ste-Croix (59)
Programme des messes et des annonces pour le prieuré St-Jean de Mantes-la-Jolie (78)
Programme mensuel des messes et des annonces des Antilles et Guyane (97)