Didier Bloway, Riposte laïque cliquez ici
Après
des années d’hésitation et de blocage, il est enfin devenu licite de
désigner les “terroristes” qui nous persécutent : ce sont des
“islamistes”. Une victoire de la vérité qui recouvre en fait un gros
mensonge. Ce ne sont pas les islamistes qui sont en train de nous
coloniser, c’est l’islam. Les islamistes ne sont que la pointe de la
flèche.
La
plupart des musulmans sont bien sûr des gens paisibles et pacifiques,
mais les dirigeants des organes officiels qui les représentent cachent
de moins en moins leur but réel : faire de la France – et assez vite,
d’ici vingt à trente ans – un pays musulman. Il suffira de citer le
recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, réputé des plus
modérés, qui trahit sa pensée profonde en déclarant qu’il faut
transformer en mosquées les églises plus ou moins oubliées des fidèles
(15 juin 2015).
Inutile
de parler de complot, d’on ne sait quel chef ou organe mondial
planifiant l’occupation et la prise de pouvoir, il suffit d’un objectif
commun et d’une entente tacite. Tous ceux qui ont des yeux pour voir
savent que les musulmans ont pris le contrôle de nombreux clubs
sportifs, et notamment dans la discipline la plus populaire, le
football. Mais leur présence est aussi grandissante dans de multiples
associations, parents d’élèves, colocataires, et dans le secteur social
d’une manière générale, sans compter naturellement les conseils
municipaux.
La
question n’est pas de se livrer à une critique fondamentale de l’islam.
Dans les nombreux pays où cette religion est dominante de longue date,
c’est aux populations de ces pays de décider si elles veulent rester
sous son autorité ou s’en délivrer. Mais en Europe, et particulièrement
en France, rien ne justifie ni ne rend souhaitable que cette religion
s’impose pour se substituer à nos croyances et à nos usages.
Si
l’islam est une religion, c’est surtout une pratique. On n’y trouve
guère de spiritualité, en tout cas dans son expression courante, mais on
y voit à l’oeuvre une doctrine politique et sociale, visant la
soumission et le contrôle des individus, et la conquête de nouveaux
adeptes et de nouveaux territoires. Pourquoi devrions-nous accepter
cette soumission et cette conquête ? De quel droit les autorités
font-elles un délit de la résistance, légitime, face à une doctrine qui a
pour finalité de détruire nos usages, nos codes, nos lois, nos
croyances ou nos libertés de ne pas croire ?
Appelons
ceux qui résistent les “Résistants” et demandons-nous comment il se
peut qu’on parle à leur sujet de “dérive identitaire” et de “repli sur
soi”. Pour ce qui est de la dérive identitaire, qui a commencé à brandir
des drapeaux étrangers, à arborer des barbes bien reconnaissables et
des voiles ? Et est-ce du repli sur soi que de vouloir défendre son
pays, sa civilisation, sa langue, sa foi – et accessoirement sa famille ?
Une foi dont les musulmans font grand état mais qui serait quantité
négligeable quand elle est la nôtre ?
Ce
discours, cette tromperie, c’est la position finalement adoptée par
ceux qui sont au pouvoir depuis trente ou quarante ans. On rappellera
juste la trahison profonde d’un Chirac refusant de reconnaître les
racines chrétiennes de l’Europe et osant prétendre que l’islam y tient
une place historique équivalente. Et que penser du milieu des
intellectuels et artistes se plaisant à faire le jeu de l’islam au
détriment du chistianisme honni, préparant ainsi la victoire d’une
doctrine qui les écraserait (et qui a peu d’égards pour le féminisme
dont ils se réclament). Enfin, il faut quand même rappeler que l’islam
promet la mort à qui s’en affranchit, tandis que le christianisme est
incontestablement une religion de libre choix et de respect de la
personne (qui aboutira notamment à la Déclaration des Droits de
l’Homme).
Comment,
alors, ne pas encourager la “Résistance” ? Comment ne pas dénoncer la
politique visiblement – quoique clandestinement – adoptée par le pouvoir
dans divers pays d’Europe, dont bien sûr la France ? Il s’agit pour ces
gouvernants d’éviter les attentats dans toute la mesure du possible, en
essayant de neutraliser les islamistes actifs, mais sans jamais se
mesurer frontalement à l’islam. Et bien sûr en faisant semblant de
distinguer, on l’a vu, entre “islamisme” et “islam”. Mais le point le
plus important du plan, c’est d’éviter à tout prix un conflit ouvert et
une contre-attaque des Résistants. C’est pourquoi les efforts les plus
intensifs de surveillance et de répression concerneront avant tout les
“identitaires”, chrétiens traditionalistes, et, d’une manière générale
les pestiférés de la présumée “fachosphère”. Voilà ce qu’il faut d’abord
savoir. Pour commencer.