MIGRANTS
Un porte-parole de Génération Identitaire a démenti l’information…
- La préfecture des Hautes-Alpes annonce dans un communiqué, avoir empêché des militants de Génération Identitaire de patrouiller le long de la frontière franco-italienne.
- Depuis le 21 avril ces militants identitaires surveillent la frontière pour éviter le passage de migrants.
- Génération Identitaire a démenti l’information selon laquelle les militants avaient mis fin à leur patrouille.
Selon leurs dires, ils ont « raccompagné » quatre clandestins à la frontière dans la nuit du 26 au 27 avril puis en ont signalé sept autres à la police la nuit suivante. Selon la préfecture, « huit membres » de Génération identitaire ont à nouveau, dans la nuit du 28 au 29 avril, « tenté de se faire passer pour des supplétifs de l’Etat » en surveillant la frontière, alors que leur mouvement « n’est en rien habilité à agir dans ce domaine » et que cela leur a été « clairement signifié » à « plusieurs reprises ».
« Agissements néfastes »
Les forces de l’ordre « leur ont donné ordre de stopper immédiatement leurs agissements néfastes, qui ne servent à rien dans la lutte contre l’immigration irrégulière, constituent au contraire une entrave pour les services de l’Etat à la bonne réalisation de leur mission et ne font qu’exacerber les tensions autour de la question migratoire », indique un communiqué de la préfecture.« GI a ainsi été empêché de poursuivre son action », assure la préfecture, selon laquelle le groupe a « déclaré quitter les lieux en fin de nuit » de samedi à dimanche, et « n’a plus été observé à la frontière haut-alpine depuis lors ». « Les services de l’Etat restent extrêmement vigilants », ajoute-t-elle.
Génération Identitaire dément
Joint par l’AFP, un porte-parole de GI a démenti que les militants avaient mis fin à leurs patrouilles, d’autant, a-t-il dit, que celles-ci ne sont pas répréhensibles pénalement. « Nos équipes sont toujours sur place, leur mission continue et nous n’avons pas reçu de demande de partir », a déclaré Romain Espino, évoquant une « vingtaine de militants », en majorité des Français.« Juridiquement, on peut intervenir car on a la loi de notre côté et l’article 73 du Code pénal protège notre action », a-t-il ajouté. Cet article stipule que « dans les cas de crime ou délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche ».
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