La lutte contre le racisme, c’est comme la chimiothérapie … on en meurt guéri.
On connaît les ravages générés par le racisme et surtout l’antisémitisme.
Ce qui s’est produit lors de la dernière guerre est présent dans l’esprit de chacun.
Depuis les années 80, les différents
gouvernements de droite et de gauche, ont fait voter toute une série de
lois « antiracistes », Loi Pleven, Loi Gayssot, Loi Guigou. ….
Manuel Valls et maintenant Édouard Philippe parachèvent cet arsenal juridique de fer, donné à des Juges militants et zélés.
Dans le même temps, dans toute l’Europe,
une immigration massive arrive par millions ; des populations de
cultures, de modes de vie, de religions et d’ethnies distinctes.
Ces peuples ne s’amalgament plus dans le
melting-pot français, mais recréent ici souvent autour des grandes
villes des poches communautaires dont quelques unes deviennent des
zones de « non-droit » en reconstruisant leurs sociétés originelles.
Sociétés parfois violentes, où la puissance publique peut disparaît au profit de celle des caïds et de leurs trafics.
De l’Islam tranquille dans les années
80, on est passé à un Islam sensiblement plus agressif, et enfin aux
attentats avec ses centaines de morts et d’estropiés et ses 13 000
fichés S, sorte de cinquième colonne d’un hypothétique conflit.
Or plus les tensions ethniques et
religieuses s’aggravent, plus le couperet des lois dites antiracistes
s’alourdit, et plus la « bien-pensance » devient, sous la menace
judiciaire, une obligation.
Or comment résoudre un problème si la simple dénonciation de ses dérives est interdite ?
Comment pouvoir lutter contre certains
effets de l’immigration si tout propos contre elle est de suite taxé de
hargneux et donc condamnable et condamné ?
On se souvient de la comparution au
Tribunal de Marine Le Pen pour une affiche de la France recouverte de
minarets et où elle parlait d’«occupation ».
Qui a oublié Eric Zemmour, jugé en correctionnelle pour incitation à la haine raciale après une chronique sur RTL ?
Dire, comme lui, : « Les grandes
invasions après la chute de Rome sont désormais remplacées par des
bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains
qui dévalisent, violentent ou dépouillent » aboutit à la Lettre de
Cachet d’office
Les exemples abondent.
Louis Pauwels, dans les années 80 avait parlé du « SIDA Mental » qui frappait la France.
Une Société qui se refuse, par la loi, à
assumer un minimum d’immunité en essayant de protéger sa culture, sa
langue, et ses frontières, est une société souffrante qui ne peut plus
affronter le Monde.
En médecine, cette affection où le
malade ne peut se défendre contre les attaques extérieures, virales ou
microbiennes, porte un nom … : le SIDA.
Ici, ce syndrome, qu’on peut qualifier
de SIDA JUDICIAIRE, ne cessera de s’aggraver avec l’intensification de
ces lois pénales « antiracistes » dont les effets sont devenus
paradoxaux.
On devait, à l’origine, lutter contre le
racisme et l’antisémitisme, on aboutit au résultat inverse où porter
une kippa à Sarcelles est devenu dangereux et où les meurtres
insensés réapparaissent. (Mireille Knoll)
En continuant, comme on le fait depuis
40 ans sur cette pente glissante, où toutes ces lois liberticides
couplées à une immigration massive conduisent à l’effet inverse de celui
désiré, on risque effectivement, comme pour le SIDA, de mourir … mais
guéri.
Pierre Marechal