.

.

mardi 26 juillet 2011

Au sujet de la tuerie norvégienne


Par Philippe Delbauvre


Ainsi que l’on pouvait s’y attendre, la tuerie norvégienne, ne fut pas simplement considérée comme elle l’eut du être, à savoir comme l’œuvre d’un psychopathe.

Evidemment, la personnalité tourmentée du tueur n’a été présentée que sous un seul angle, qui n’est autre que celui de l’appartenance du personnage à l’extrême droite. Ceci n’est pas le fait du hasard. Il semblerait d’ailleurs, et le réflexe perdure depuis bien longtemps, que toute action nuisible soit imputable à priori à l’extrême droite, avant que la légitime enquête ne fasse la lumière sur les faits : c’est donc bien d’un procès d’intention dont il s’agit. Il va de soi que lorsque la justice ainsi que l’enquête concluent, souvent plusieurs années après, à la non participation de la mouvance, d’une part cela n’est pas claironné par les media au grand public, et d’autre part il est alors trop tard pour réparer les torts causés. Il va de soi que ce processus est intentionnel et qu’en conséquence, il ne doit rien au hasard.

Paradoxalement, et alors que cela fait partie de son engagement, l’appartenance franc-maçonne du tueur ne semble pas susciter l’intérêt des enquêteurs. Pourtant, la structure maçonnique dispose d’une solide tradition en matière de révolution, et ce pas uniquement en France.

L’obsession islamophobe n’est pas le propre de l’extrême droite puisqu’elle est la conséquence de théories comme celle du choc des civilisations par exemple. Quant à la véracité de la thèse officielle des attentats du 11 septembre 2001, ceux qui ont pris le temps de s’y pencher, en France comme ailleurs, n’y croient plus guère (1).

On sait aussi que les Européens sont gavés de séries télévisées américaines caricaturant et fustigeant l’islam avec pour conséquence des prises de position simplistes de la part des téléspectateurs à propos d’une problématique pourtant complexe. C’est surtout via ce genre de support, et non par l’intermédiaire des politiques qui sont déconsidérés, que les messages s’impriment dans les têtes, principalement de façon inconsciente.

En ce sens, la tuerie norvégienne est bien davantage l’œuvre du monde démo-libéral que de l’extrême droite. Il faut aussi avoir présent à l’esprit que cet acte de barbarie est contre-productif pour nous alors qu’en revanche, il sert les intérêts de ceux, justement, que nous combattons : un homme de la mouvance n’aurait donc jamais commis un tel acte.

(1) http://www.reopen911.info/