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dimanche 26 janvier 2014

Les chiffres officiels des éloignements de Roumains et Bulgares en France sont faux

http://lesmoutonsenrages.fr/

Vous avez écouté nos politiques, vous avez écouté nos médias qui relaient si bien les infos, et vous avez surement entendu que les expulsions de roumains et de bulgares en situation irrégulière sur le territoire avaient doublé, et bien c’est totalement faux! Non seulement c’est faux, mais il y a a une grosse arnaque que les politiques vous laissent croire et qui vous sera expliquée en fin d’article!
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Selon des fonctionnaires de la police aux frontières, les chiffres des éloignements de Roumains et Bulgares en situation irrégulière sur le territoire n’ont «absolument pas doublé depuis un an».
Les chiffres nationaux des éloignements de clandestins en 2013, en baisse de 13 % à 23% par rapport à l’année précédente (selon que l’on retient ou non la chute des retours aidés), relativisent singulièrement le discours offensif de la Place Beauvau sur la lutte contre les implantations sauvages de camps de Roms en France.
Le 14 janvier dernier, un rapport ­publié par la Ligue des droits de l’homme et l’European Roma Rights Center dénonçait un doublement des évacuations de Roms des camps installés en France, avec près de 20.000 personnes concernées en 2013, au cours de 165 démantèlements de camps sur les 400 recensés par les associations en France (contre 97 démantèlements et environ 9400 personnes concernées l’année précédente).
Le jour même, le chef de l’État en personne, François Hollande, a déclaré, lors de sa grande conférence de presse semestrielle, que la France n’avait pas «à rougir» de cette politique.
Mais voilà: selon des fonctionnaires de la police aux frontières (PAF), chevilles ouvrières des expulsions du territoire quel que soit leur cadre juridique, les chiffres des éloignements de Roumains et Bulgares en situation irrégulière sur le territoire n’ont «absolument pas doublé depuis un an».
Comment alors interpréter le regain d’activité autour des camps ces derniers mois? Selon des fonctionnaires de Beauvau, «le nombre d’expulsions des camps a en partie augmenté parce que des personnes ont été déplacées à plusieurs reprises». En clair: ces illégaux sont restés sur le territoire français, malgré la ronde des démantèlements sous l’objectif des caméras. L’un des auteurs du rapport du 14 janvier pour le compte des associations humanitaires le dit d’ailleurs: «Parfois, les familles se réinstallent sur un site démantelé.» Et l’intéressé de citer l’exemple du camp de la porte de la Chapelle, à Paris.

Article complet sur Le Figaro
Alors? Est-il possible à nos politiques de promettre des résultats quand aux expulsions, ou de décider combien de personnes seront reconduites à la frontière? Leur est-il possible d’augmenter ou de réduire le nombre d’expulsés du territoire? Pire, la France risque-t-elle de fermer ses frontières un jour ou décider de réduire l’immigration? Et la réponse est non, ils n’en ont pas les moyens, car ce ne sont pas eux qui décident! C’est l’Union Européenne qui décide grâce au traité d’Amsterdam, et ce que l’UE décide, la France ne peut le contester.
Le traité de Maastricht prévoyait la réunion d’une conférence intergouvernementale de révision des traités dès 1996. Ouverte en mars 1996, elle va conduire au traité d’Amsterdam, signé le 2 octobre 1997.
Le traité d’Amsterdam crée un nouveau titre de compétences pour la Communauté européenne, intitulé «  Visas, asile, immigration et autres politiques liées à la libre circulation des personnes  ». Il s’agit pour les Quinze d’adopter :
- les normes et modalités de contrôle pour le franchissement des frontières extérieures de l’Union européenne : mesures et normes minimales concernant l’asile et la protection des réfugiés  ; procédure et conditions de délivrance des visas pour les séjours d’une durée maximale de trois mois et de longue durée, y compris ceux accordés dans le cadre du regroupement familial  ; lutte contre l’immigration clandestine et les séjours irréguliers  ; procédures de rapatriement des contrevenants  ;
- les mesures visant à assurer la libre circulation des personnes entre les Etats membres.

Source: Monde-diplomatique.fr
Donc, quelle que soit votre opinion sur le sujet, quel que soit vos votre manière de voter, sachez que de toute manière, aucun des candidat ne peut ni décider ni imposer quoi que ce soit, c’est l’UE qui impose!

Mais c’est une chose parmi tant d’autres que j’ai pu découvrir dans la conférence d’Asselineau présentée ici et que je vous ai conseillé, car si réellement vous souhaitez aller dans la désobéissance civile, commencez par vous informer vraiment, et cette conférence est un chemin à emprunter d’urgence!