Ha la grosse info qu’ils nous servent là sans nous le dire
vraiment! Donc, dans LUE, l’énergie est trop chère pour nos petite
bourses, elle coute moins chère en Chine, et encore moins aux USA! Et
après le traité transatlantique, chez qui allons-nous acheter notre
énergie? Chez les « sauveurs chinois » ou aux USA qui se proposent
généreusement des tarifs salvateurs? Donc, les moyens pour nous aider,
entre autres, c’est le fracking. Petit à petit, l’oiseau fait son nid…
L’écart entre les coûts énergétiques entre l’Europe et ses principaux partenaires commerciaux continue de croître, rapporte le Financial Times. Les chiffres issus de l’analyse la plus détaillée qu’ait jamais réalisée la Commission européenne en matière de coûts énergétiques montrent que les industriels européens payent leur électricité deux fois plus que leurs homologues américains et 20% plus que leurs concurrents chinois. De plus, les prix du gaz naturel sont 3 à 4 fois plus élevés en Europe qu’aux Etats-Unis ou en Russie, et 12% plus élevés qu’en Chine.
Mardi, le même journal avait publié une tribune rédigée par le magnat de l’acier Lakshmi Mittal, dans laquelle il avait alerté l’UE sur le risque posé par les écarts des coûts énergétiques entre l’Europe et ses concurrents. « Si nous payions les mêmes prix de l’énergie que les Américains dans nos usines de l’UE, nos coûts baisseraient de plus de 1 milliard de dollars par an » a déclaré Mittal. Il explique que la technologie des énergies renouvelables disponibles ne leur permet pas encore de remplacer les énergies fossiles pour le fonctionnement des sites métallurgiques, et que de ce fait, les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés pour eux sont irréalistes.
En outre, les objectifs fixés l’ont été sans tenir compte des contraintes de marché et de compétitivité, ce qui pénalise d’autant plus les industries européennes. Si l’UE ne fait rien, les industries manufacturières pourraient être décimées en Europe.
Paolo Scaroni, le CEO de la compagnie pétrolière italienne Eni, a également indiqué dans un discours donné le week-end dernier que les prix de l’énergie aux États-Unis avaient créé « un avantage compétitif massif pour les États-Unis » qui attirait de plus en plus les investisseurs et les entreprises dans le pays. « L’Europe est réellement dans une situation d’urgence », conclut-il.
Dans son rapport, la Commission indique que l’écart des prix de l’énergie entre l’UE et ceux de ses partenaires économiques s’est élargi pour un certain nombre de raisons, y compris les subventions locales dans les pays producteurs d’énergie et l’importance croissante du gaz de schiste aux Etats-Unis. La Commission rappelle également que la fourniture d’électricité est plus fiable dans la plupart des États membres de l’UE qu’elle ne l’est aux États-Unis, en Russie, au Chine et au Japon.
Au cours du dernier week-end, le Frankfurter Allgemeine a rapporté que la Commission européenne voulait ouvrir la voie à la pratique controversée du « fracking » au sein de l’Union européenne. Selon ce journal, la Commission n’imposera pas de règles strictes pour le «fracking», une méthode pour extraire le gaz de schiste et / ou le pétrole de schiste situé à grande profondeur en créant des fissures millimétriques dans la roche où le gaz est piégé. La Commission édicterait seulement des normes de santé et environnementales minimales.
Les plans seront présentés mercredi prochain lors d’une réunion de préparation du sommet européen de Mars. Selon les experts, cependant, aucune décision ne devrait être prise avant cet été. Début 2015, une conférence sur le climat aura lieu à Paris, au cours de laquelle un accord mondial sur le climat pourrait être négocié.
Il est peu probable que le Parlement européen soit enchanté par les projets de la Commission. Au début du mois de Janvier, une majorité parlementaire a voté la hausse de la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique d’au moins 30% d’ici 2030, et la réduction des émissions de CO2 de 40% par rapport aux niveaux de 1990.
Source: Express.be