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vendredi 1 juillet 2016

Grèves: oui mais ?




Les hommes, bien souvent, au motif qu’ils vivent le quotidien, en oublient les grands courant qui font l’histoire majeure. C’est ainsi que bien souvent, le communisme fut oublié, alors même que leur impérialisme était flagrant depuis 1917. Il en est de même pour le libéralisme depuis les années soixante-dix. Pas un hasard si Friedmann et Hayek qui furent théoriciens capitalistes obtinrent le prix nobel d’économie. On ne s’étonner donc pas de l’arrivée au pouvoir peu après de Thatcher en Angleterre en 1978 puis de Reagan en 1980.

Or, le libéralisme, présent donc depuis une quarantaine d’années commence à s’essouffler. En tant que tel, les contempteurs du Système qui prône davantage de libéralisme sont en retard sur l’histoire. Plus exactement, ils ne sont pas visionnaires.
C’est un article de Pieter Kerstens (1) qui m’a fait prendre la plume. Il est homme charmant et très bon camarade pour les uns et les autres. Il indique dans son article que liberté du travail prime droit de grève .

Sur les excès en matière de grève, on lira avec profit l’ouvrage de victor Scherrer intitulé « la France paresseuse » (2). S’il commence à dater, le livre montre bien les excès syndicaux de l’époque.
Encore faut-il noter que naguère le grèves étaient conquérantes, alors qu’aujourd’hui, elles sont défensives. Il ne s’agit donc plus d’obtenir davantage, mais de maintenir ce que l’on a. En tant que tel, les grèves sont beaucoup moins condamnables aujourd’hui que dans le passé.

Autre aspect, on commence à constater où mène la liberté en matière de travail. Ainsi, ces caissières qui sont payés 800 euros par mois au seul motif qu’elles ont un temps partiel, ce qu’elles ne désirent d’ailleurs pas. Le même problème appert souvent pour les employés de librairie. Et dans les revues économiques d’apprendre les propositions que sont la fin du smic, du rsa, des diverses allocations (familiales et de logement par exemple).

Ce qu’en revanche on puisse regretter, c’est que bien souvent la grève est l’oeuvre de ceux qui ont la sécurité d’emploi. Il faut aussi le reconnaître.

Encore une fois le libéralisme s’essouffle et toute une partie des travaux du Rendez-vous de Béziers apparaissent comme déjà dépassé. C’est ainsi que le nouveau mouvement d’idée qui monte n’est autre que celui de la sécurité (à tous les sens du terme) qui vient remplacer celui de la liberté.

Soyons donc visionnaires plutôt que rafistoleurs d’un monde déjà dépassé.

Notes

(1) France presse info

(2) France Paresseuse

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