Nicolas Gauthier
Petit mea-culpa commun : et si nous avions sous-estimé la personne et
la personnalité de l’actuel Président, Emmanuel Macron ? Macron ? Un
sous-Hollande bis ou un Sarkozy en solde ? Interrogé par nos confrères
de Breizh Infos, Alain de Benoist convient : « Les
premiers actes de la présidence Macron, même s’ils ne laissent pas
véritablement présager de ce que sera sa politique, donnent au moins à
penser que le personnage a été sous-estimé par beaucoup, moi le tout
premier ». Et bibi en tête de la liste des courses et myself en first…
Et le même de poursuivre : « Je ne doute pas un instant que la politique de casse sociale, de baisse des salaires et d’ouverture des frontières qui sera probablement mise en œuvre par la grande coalition des libéraux de tous bords qu’il a constituée sera une catastrophe pour notre pays. »
Pour le reste et cette politique dont les fondements sont souvent constitués de gestes symboliques et de postures officielles, que retiendra-t-on ? Une sévère poignée de mains échangée avec Donald Trumpet une réception des plus solennelles accordées au nouveau Tsar de toutes les Russie, Vladimir Poutine, ce à l’occasion du tricentenaire de la visite de Pierre le Grand à Versailles.
Certes, et ce en la circonstance, la France brille à peu de frais, sachant que le seul exploit pour le moment avéré d’Emmanuel Macron consiste à succéder à Nicolas Sarkozy et François Hollande. Il était effectivement délicat de tomber plus bas…
Mais c’est là que l’ensemble du personnel politique se retrouve désemparé. Gauche à la ramasse et droite au bord de l’implosion. Le Front national ? Finalement pas le plus mal loti, malgré les turbulences internes qu’on sait. Et c’est encore là qu’Emmanuel Macron a donné chair au vœu le plus cher de ses adversaires lequel consistait à faire exploser ce « Système » aux contours par ailleurs des plus flous.
Et après ? Au-delà des effets de manches et des déclarations convenues, à quoi va ressembler la présidence macronesque ? Sera-t-elle aussi européiste et atlantiste qu’on le dit ? Quid de nos futurs rapports avec la Russie et les USA ? De la politique arabe de la France ? Du rapprochement annoncé avec l’Iran ? La prétendue marionnette échappera-t-elle à son marionnettiste présumé ?
Il est encore trop tôt pour le dire, mais il est manifestement temps de se poser la question, passionnante à plus d’un titre. Comme tant d’autres commentateurs politiques, plus ou moins bien intentionnés, désemparés nous sommes, pour parler vrai et aller court.
Et le même de poursuivre : « Je ne doute pas un instant que la politique de casse sociale, de baisse des salaires et d’ouverture des frontières qui sera probablement mise en œuvre par la grande coalition des libéraux de tous bords qu’il a constituée sera une catastrophe pour notre pays. »
Pour le reste et cette politique dont les fondements sont souvent constitués de gestes symboliques et de postures officielles, que retiendra-t-on ? Une sévère poignée de mains échangée avec Donald Trumpet une réception des plus solennelles accordées au nouveau Tsar de toutes les Russie, Vladimir Poutine, ce à l’occasion du tricentenaire de la visite de Pierre le Grand à Versailles.
Certes, et ce en la circonstance, la France brille à peu de frais, sachant que le seul exploit pour le moment avéré d’Emmanuel Macron consiste à succéder à Nicolas Sarkozy et François Hollande. Il était effectivement délicat de tomber plus bas…
Mais c’est là que l’ensemble du personnel politique se retrouve désemparé. Gauche à la ramasse et droite au bord de l’implosion. Le Front national ? Finalement pas le plus mal loti, malgré les turbulences internes qu’on sait. Et c’est encore là qu’Emmanuel Macron a donné chair au vœu le plus cher de ses adversaires lequel consistait à faire exploser ce « Système » aux contours par ailleurs des plus flous.
Et après ? Au-delà des effets de manches et des déclarations convenues, à quoi va ressembler la présidence macronesque ? Sera-t-elle aussi européiste et atlantiste qu’on le dit ? Quid de nos futurs rapports avec la Russie et les USA ? De la politique arabe de la France ? Du rapprochement annoncé avec l’Iran ? La prétendue marionnette échappera-t-elle à son marionnettiste présumé ?
Il est encore trop tôt pour le dire, mais il est manifestement temps de se poser la question, passionnante à plus d’un titre. Comme tant d’autres commentateurs politiques, plus ou moins bien intentionnés, désemparés nous sommes, pour parler vrai et aller court.