Isabelle Cousturié
Présidée par Antoine Renard, l’AFCE est présente dans 14 pays d’Europe, et présente au sein du Conseil de l’Europe. Le 31 mai, rapporte l’agence I-Media, elle a été consacrée à la Vierge Marie par le cardinal Ennio Antonelli, président émérite du Conseil pontifical pour la famille, en la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Des familles actives, pas « des pièces de musées »
Les familles « ne sont pas des pièces de musées », a déclaré le Pape,
elles sont « comme le levain », elles font grandir un monde »plus
humain » et « plus fraternel », et leur présence constitue « le meilleur allié pour le progrès intégral de la société », un allié « du
bien commun et de la paix, y compris en Europe ». À travers « le don
gratuit, l’engagement réciproque, et l’ouverture généreuse aux
enfants », elles rendent service à la société toute entière. Mais
encore, a poursuivi le Saint-Père, la famille étant une « communion » de
personnes, elle est l’endroit « des relations interpersonnelles » par
excellence. Cette communion, a insisté le souverain pontife, doit servir
de « moteur » pour une véritable humanisation et évangélisation. Car,
fondée sur la « dignité inviolable de la personne humaine », elle est la
structure la plus qualifiée pour procurer aux personnes le bien
intégral nécessaire à leur développement.
Face aux quatre grandes crises que traverse l’Europe — chute démographique, crise migratoire, chômage, éducation — le Pape demande aux associations familiales catholiques de « provoquer un dialogue constructi » avec les acteurs de la société civile, sans cacher leur identité chrétienne qui « fait voir au-delà des apparences et de l’instant présent ». Il exhorte les associations familiales catholiques à un dialogue basé sur « le témoignage, l’expérience et un style de vie approprié, plus parlant que n’importe quel beau discours ou initiative » ; à servir la « sacralité de la vie » en se mettant au service de l’alliance entre les générations, au service des accidentés de la vie, au service du droit à la vie de l’enfant à naître.
Le pape François appelle les Associations familiales catholiques d’Europe à s’impliquer dans la résolution des crises, sans cacher leur identité.
La famille est un bien précieux, « le plus précieux des trésors » que l’Europe puisse avoir pour bâtir un monde « plus humain » et « plus fraternel », a déclaré le pape François en recevant, ce lundi 1er juin, au Vatican, les Associations familiales catholiques d’Europe (AFCE), qui fêtent cette année les 20 ans de leur fondation. En Europe, les familles catholiques sont appelées par le Pape à faire preuve de « créativité » en développant, « sans cacher leur identité », de nouvelles « méthodes et ressources » qui puissent représenter un soutien pour les nouvelles génération, tant dans le milieu ecclésial que civil, a souligné le Saint-Père dans son discours.Présidée par Antoine Renard, l’AFCE est présente dans 14 pays d’Europe, et présente au sein du Conseil de l’Europe. Le 31 mai, rapporte l’agence I-Media, elle a été consacrée à la Vierge Marie par le cardinal Ennio Antonelli, président émérite du Conseil pontifical pour la famille, en la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Des familles actives, pas « des pièces de musées »
Les familles « ne sont pas des pièces de musées », a déclaré le Pape,
elles sont « comme le levain », elles font grandir un monde »plus
humain » et « plus fraternel », et leur présence constitue « le meilleur allié pour le progrès intégral de la société », un allié « du
bien commun et de la paix, y compris en Europe ». À travers « le don
gratuit, l’engagement réciproque, et l’ouverture généreuse aux
enfants », elles rendent service à la société toute entière. Mais
encore, a poursuivi le Saint-Père, la famille étant une « communion » de
personnes, elle est l’endroit « des relations interpersonnelles » par
excellence. Cette communion, a insisté le souverain pontife, doit servir
de « moteur » pour une véritable humanisation et évangélisation. Car,
fondée sur la « dignité inviolable de la personne humaine », elle est la
structure la plus qualifiée pour procurer aux personnes le bien
intégral nécessaire à leur développement.Face aux quatre grandes crises que traverse l’Europe — chute démographique, crise migratoire, chômage, éducation — le Pape demande aux associations familiales catholiques de « provoquer un dialogue constructi » avec les acteurs de la société civile, sans cacher leur identité chrétienne qui « fait voir au-delà des apparences et de l’instant présent ». Il exhorte les associations familiales catholiques à un dialogue basé sur « le témoignage, l’expérience et un style de vie approprié, plus parlant que n’importe quel beau discours ou initiative » ; à servir la « sacralité de la vie » en se mettant au service de l’alliance entre les générations, au service des accidentés de la vie, au service du droit à la vie de l’enfant à naître.