Une scène inesthétique a été développée.
Il semble que près de deux mois après l’incident chimique, personne n’a
eu hâte de visiter Khan Sheikhoun afin d’examiner toutes les
circonstances d’un tel cas d’impact élevé. De plus, les Occidentaux ont
exclu même la possibilité de visiter la base aérienne de Shayirat où,
selon leurs propres allégations, le sarin utilisé dans Khan Sheikhoun
était stocké.
Malheureusement, aucune opération n’a été
entreprise à cet égard par la Mission d’établissement des faits (FFM)
de l’OIAC qui procède à un report de sa visite à Khan Sheikhoun accusant
des conditions de sécurité défavorables. En ce qui concerne le
leadership de l’OPAQ – mécanisme commun d’enquête des Nations Unies
(JIM), il est encore de développer un plan d’actions d’enquête indiquant
les sites à visiter, les personnes à interroger et les documents à
réclamer.
La position de la Russie sur cette
situation actuelle est bien connue et claire: l’enquête sur cet incident
devrait être effectuée aussi scrupuleusement que possible, en stricte
conformité avec les mandats JIM et FFM approuvés par le CSNU et l’OIAC
et incluent toutes les actions, méthodes et Les procédures prévues dans
les résolutions pertinentes du CSNU et la Convention sur les armes
chimiques (CWC). La base aérienne de Khan Sheikhoun et Shayirat doit
être visitée, la première étant le site de cet acte barbare et la
deuxième comme établissement prétendument en rapport direct avec elle.
La pratique vicieuse établie dans le JIM et FFM de mener des enquêtes en
mode distant en fonction de la preuve fournie par des témoins douteux
ou parfois même de «fausses victimes» est absolument inacceptable. Les
ressources des ONG qui se sont compromises depuis longtemps et qui ont
établi des liens avec des militants et des entités terroristes sont
largement utilisées. Ce n’est pas seulement une imitation du travail –
nous avons affaire à une falsification délibérée et intentionnelle en
fonction d’objectifs politiques clairement établis.
Nous demandons une fois de plus à nos
partenaires occidentaux de faire preuve de quasi-preuve pour répondre à
un certain nombre de questions spécifiques. En particulier, si la
procédure fondamentale de CWC de la chaîne de garde a été observée lors
de la collecte d’échantillons biomédicaux et autres, ou non? N’est-il
pas temps d’arrêter de construire des conclusions accusatrices de grande
portée sur des vidéos vidéo organisées grossièrement et des autres
informations peu fiables, avec lesquelles l’opposition syrienne
irréconciliable et ses clients étrangers fournissent en abondance JIM et
FFM?
En revenant à la question de la visite de
la base aérienne de Shayirat, nous rappelons que, au début d’avril
2017, Damas a déjà fourni des garanties officielles d’accès sécurisé aux
spécialistes de la FFM. De plus, le gouvernement syrien a exigé qu’une
telle visite soit organisée sans délai, confirmant ainsi sa volonté de
respecter ses engagements découlant de la p. 12 du mandat de FFM (termes
de référence) et dispositions de la p. 15 de la partie XI de l’annexe
de vérification de la CWC. Il est explicitement indiqué que « l’équipe
d’inspection (de l’OIAC) aura le droit d’accéder à toutes les zones qui
pourraient être affectées par l’utilisation présumée d’armes
chimiques ». Par conséquent, toutes les conditions préalables à
l’organisation d’une telle visite en termes de sécurité et de respect
des obligations découlant de la Convention ont déjà été créées. Donc,
cela contraste fortement avec l’inactivité du JIM et une position
indifférente du leadership de l’OIAC, qui croit que la visite de la base
aérienne dépasse la compétence de la FFM.
Nous insistons avec le fait que, avec la
FFM, le JIM devrait s’impliquer dans l’enquête sur la situation à la
base aérienne de Shayirat. Nous rappelons que le paragraphe 6 du
dispositif de la résolution 2319 du CSNU stipule que le mécanisme commun
d’enquête offre ses services à l’OIAC. La résolution 2235 du Conseil de
sécurité des Nations Unies, qui a en fait établi le mécanisme, contient
les pp. 3 et 4 stipulant l’obligation d’identifier les responsables de
l’acquisition et du stockage d’armes chimiques. En outre, p. 7 de cette
résolution indique clairement la nécessité d’un accès complet à tous.
Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie
retransmis par www.solidarite-enfantsdebeslan.fr