JUSTICE Les motivations de son acte restent cependant obscures...
Sa mise à l’épreuve de deux ans consiste en « réparer le préjudice aux parties civiles - la famille de Gaulle et la mairie - soit environ 8.000 euros de dommages et intérêts, se soigner par rapport à l’alcool, accomplir un stage de citoyenneté et interdiction de comparaître à Colombey-les-Deux-Églises pendant deux ans ».
Il était « fortement alcoolisé »
L’auteur, interpellé mardi soir après les dégradations samedi de la tombe du général de Gaulle, a reconnu les faits, mais les motivations de son acte demeurent obscures. « Il n’a fait aucune revendication et regrette les faits », pour lesquels il n’y a « aucun élément de préparation », avait souligné mercredi Frédéric Nahon, procureur de la République de Chaumont. Une fois connu, son acte avait immédiatement suscité un vif émoi parmi les dirigeants politiques.L’homme, au casier judiciaire vierge, avait affirmé pendant sa garde à vue qu’il était « fortement alcoolisé » lorsqu’il a brisé la croix surplombant la tombe de l’ancien président et que, par conséquent, il ne se souvenait pas « de grand-chose pour l’instant ».
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