Le
président de la Conférence, le cardinal Marx, a en outre précisé qu’il
avait pu clarifier avec l’actuel pontife, dans une rencontre récente, la lettre
reçue le 25 mai dernier de la part de la Congrégation pour la doctrine
de la Foi qui freinait cette « hospitalité eucharistique ». D’après le
cardinal, cette lettre offre des indications et un cadre
d’interprétation dans un domaine qui regarde non seulement l’Allemagne
mais toute l’Église universelle :
« Conformément à la lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, cette thématique devra être ultérieurement approfondie. Pour cela nous offrons au Saint-Père et à la Curie Romaine notre collaboration. »
Le
préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi, Mgr Ladaria, a
souligné de son côté que sa lettre « n’était pas directement un frein
mais un appel à la réflexion, surtout à partir de l’idée que c’est une
question tellement grave qu’une conférence épiscopale d’un pays doit
agir en tenant compte de toute l’Église, de manière à ce qu’on arrive à
la solution mais pour toute l’Église. C’est un point central, si chacun
avance sur son propre chemin on risque de créer de la confusion. […]
C’était aussi la préoccupation du Saint-Père. »
D’ailleurs
le pape lui-même, lors de son vol de retour de Genève, a expliqué que
cette lettre de mai « est un document d’orientation afin que chaque
évêque diocésain puisse gérer ce que le Droit canon lui permet. Il n’y a
eu aucun frein. »
L’hospitalité
eucharistique pour les hérétiques reste donc bien un objectif
œcuménique pour le pape argentin. Et tant pis si cette « hospitalité »
est en soi une négation du dogme de la transsubstantiation auquel ne
croient pas les protestants… La « communion pour tous » sera le signe
distinctif du pontificat bergoglien.
Francesca de Villasmundo
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