Ce
rapport avait été déposé le 31 mai 2018 à l’Assemblée nationale par
deux députés sans que personne ne s’y intéresse. Il fallut donc attendre
que le Figaro y consacre un article le 5 juillet pour qu’on puisse en découvrir le contenu alarmant.
Les
députés François Cornut-Gentille (LR) et Rodrigue Kokouendo (LREM) ont
dressé un rapport sur la situation migratoire en Seine Saint-Denis.
Mais le sujet est semé d’embûches. Les députés ont d’emblée rencontrer une première difficulté : « l’État ignore le nombre d’habitants » qui vivent dans ce qu’on appelle le 9-3.
À fortiori, le nombre d’immigrés clandestins vivant en Seine-Saint-Denis est inconnu.
Pour établir leur rapport, nos deux députés ont donc pris en compte les chiffres de demandes d’AME (Aide Médicale d’État)
et les données des allocations familiales. En croisant ces
informations, les parlementaires arrivent à une estimation qui secoue :
il y aurait en Seine-Saint-Denis entre 150.000 et 400.000
immigrés clandestins, soit entre 9 et 24 % de la population totale du
département évaluée par l’Insee à 1.646.000 habitants.
Cette
information contredit complètement les propos du ministre de
l’Intérieur Gérard Collomb qui, en novembre 2017, évaluait le nombre
d’immigrés clandestins présents dans toute la France à… 300 000 !...
Ce rapport parlementaire précise que la Seine Saint-Denis « est un sas d’entrée de la France par l’aéroport Roissy-Charles-De-Gaulle ». Les auteurs soulignent à quel point le discours officiel sous-estime scandaleusement l’ampleur du phénomène.
Après
l’évaluation des immigrés clandestins, il faut encore tenir compte de
ceux en situation régulière. Selon l’Insee, 423.879 personnes de
nationalité étrangère en situation régulière vivent en Seine-Saint-Denis
!
Et
pour avoir un aperçu plus complet de la situation en Seine-Saint-Denis,
il faudrait encore savoir combien d’habitants sont des étrangers
naturalisés ou des Français nés de parents immigrés ...
En 2009, ce qui est déjà loin, les démographes Michèle Tribalat et Bernard Aubry, cités par Malika Sorel dans son essai Décomposition française,
notaient qu’en Seine-Saint-Denis, les jeunes de moins de 18 ans
originaires du Maghreb représentaient 39,2% du total des jeunes du
département, et ceux originaires du reste de l’Afrique 28,4 %. Combien
sont-ils près de dix ans plus tard ?
A méditer par ceux qui disent que le grand remplacement n’est qu' un mythe. !
Tous les départements
sont en fait concernés: en Bretagne, par exemple, ils arrivent de nuit
par train ou car pendant la nuit, à Vannes, Lorient, Brest etc avec la
pleine complicité des autorités ;des "assoc" les prennent en main et on
les retrouve par la suite à Pontivy, Quimper, Gourin etc et même dans
des hameaux comme Le Faouet où des logements sociaux leur sont réservés
en priorité ...