Image: http://beamtendumm.wordpress.com/2014/01/17/besorgte-eltern-nrw-demo-erfreuliche-zahlen/
L'organisateur Besorgte Eltern
annonce la présence de plus de 1000 parents lors de cette
manifestation. En Suisse, les parents n'ont pas pu interdire la mise en
place des cours d'éducation sexuelle dès la maternelle. En Allemagne,
plusieurs parents ont déjà été mis en prison 40 jours pour n'avoir pas
laissé leurs enfants suivre ces cours. Ainsi l'éducation des enfants
n'appartient plus aux parents même dans le domaine si intime de la
sexualité. Les effets pervers de ces nouveaux projets se font ressentir
chez nos voisins.
Suisse. La
ville de Bâle a introduit un coffret, le « Sexbox », contenant du
matériel pornographique destiné à l'éducation sexuelle dans les écoles
maternelles et primaires. L'association Protection contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire a fait connaître cette initiative, ce qui a « déclenché une tempête d'indignation dans tout le pays» mais qui n'a pas empêché «
l'introduction dans les écoles maternelles des cours obligatoires
d'éducation sexuelle dans toute la Suisse par l’Office fédéral de la
santé publique (OFSP). Dans le canton de Bâle, des «Sexbox»
contenant du matériel pornographique ont été préparées à l’intention
des écoles maternelles et primaires ! Des enfants dès l’âge de quatre ans auraient à subir cette sexualisation précoce. »
Allemagne. Ce 18 janvier, plus de 1000 manifestants
se sont retrouvés à Cologne pour dénoncer les cours sur le gender à
l'école et la détention des parents qui ont refusé ces cours à leurs
enfants. Suite à l’absence des enfants dans ces nouveaux cours
d'éducation sexuelle, les parents ont reçu une amende à payer. Les
récalcitrants ont été envoyés en prison pour 40 jours. Lors de la
manifestation de ce 18 janvier, un couple
qui a huit enfants, a parlé en public et expliqué qu'ils devaient aller
en prison pour avoir refusé les cours sur le gender pour leurs enfants.
L'association Besorgte Eltern (parents inquiets) dénombre 10 parents
qui ont été mis en prison. « Ce sujet
concerne tous les parents. Nous ne sommes pas contre les cours
d'éducation sexuelle, mais contre ces cours sur le gender qui sont
dispensés dans les écoles primaires et dans les maternelles ».Les
organisateurs de la manifestation, se référant à la sociologue Gabriele
Kuby qui dénonce le gender, explique que la masturbation doit être
enseignée aux enfants dès l'âge de 0 à 4 ans ce qui n'est qu'une
incitation au viol des enfants toujours selon Gabriele Kuby. « Le
gender ou le sexe social a été démasqué comme un instrument politique
du pouvoir pour détruire et déstructurer la société occidentale», explique (hélas en allemand) les auteurs du site dewion24 qui ont soutenu la manifestation du 18 janvier.Pour Gabriele Kuby,L'Union européenne, l'ONU, participent à la mise en place du gender qui est la culture de la mort. « Nous avons de nouveau à faire à une idéologie du mal qui s'oriente contre la famille », dit Gabriele Kuby
qui dénonce le féminisme et qui réclame un retour du rôle de l'homme
dans nos sociétés occidentales (hélas, en allemand, mais utile pour ceux
qui parlent la langue de Merkel). Les associations de parents en
Allemagne expliquent que la loi fondamentale n'est plus respectée car
les parents ne peuvent plus éduquer leurs enfants selon leurs valeurs.
Pétition. En outre le Land du Bade-Wurtemberg, qui vient de passer entre les mains des Verts et du SPD,
veut à partir de 2015 introduire à l'école des cours d'apprentissage de
« la tolérance envers les diverses pratiques sexuelles ». L'initiative
populaire « Contre le plan d'éducation 2015 de l'idéologie arc-en-ciel »
a lancé avec succès une pétition pour retirer le projet des Verts et du SPD. 154.562
personnes ont signé la pétition. L'association Contre le plan
d'éducation 2015 explique que les enfants doivent apprendre à connaître
et à refléter à l'école les pratiques des lesbiennes, des homosexuels,
des bisexuels, du transgender, des transsexuels et des
intersexuels. Les Verts du Parlement du Bade-Wurtemberg dénoncent, eux,
un climat intolérable contre les homosexuels et les transexuels.