Les salariés seraient de plus en
plus touchés par cette forme d’épuisement au travail, selon une étude
de Technologia. Le cabinet spécialisé milite pour sa reconnaissance
comme maladie professionnelle.
Ils seraient de plus en plus nombreux à
craquer, à bout de nerfs à cause de leur travail. Plus de trois millions
d’actifs français feraient face à un « haut risque » de burn-out, un
syndrome d’épuisement professionnel, selon une étude du cabinet
Technologia dévoilée par L’Express et RTL.
13% des Français interrogés se disent soumis à un travail excessif et compulsif, relève l’étude du cabinet, spécialisé dans la prévention et l’évaluation des risques psychosociaux. Agriculteurs, artisans, commerçants, chefs d’entreprise et cadres font partie des professions les plus touchées.
Aucun consensus sur la définition
« Nous voyons souvent des cadres qui arrivent dans un état de santé déplorable,explique Martine Keyer, médecin du travail, à RTL. Ils ont du mal à se lever, ils vont au travail sans énergie. (…) Ils se rendent compte que leur travail n’est pas reconnu. »
Utilisé depuis une dizaine d’années pour
décrire le phénomène d’épuisement professionnel, le burn-out ne fait
cependant l’objet d’aucun consensus médical sur sa définition. Le
cabinet Technologia milite pour sa reconnaissance par la Sécurité
sociale comme une maladie professionnelle.