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samedi 25 janvier 2014

Dossier sur la situation de l'armée et le moral des troupes : désarroi et lassitude


On me signale ce dossier (1) concernant les réformes des armées que l'on trouve en ligne sur le site de l'association des saints-cyriens et qui se conclut aussi sèchement que l'édito de janvier  (2) écrit par un général, président de l'association :

 
"Avant tout, il manque du sens à ce tourbillon désordonné de réformes. C’est une question de loyauté vis-à-vis de nos soldats que de le réclamer

Or, le sens à donner relève d’une responsabilité politique éclairée par une véritable prospective dégagée des adhérences du court terme. Il devient aujourd’hui urgent d’annoncer aux armées l’objectif militaire recherché, « l‘état final », selon la phraséologie militaire. Car, la politique de défense n’a guère évolué dans ses attendus : protéger le territoire national et la population contre toutes formes d’agression, défendre les intérêts vitaux du pays et respecter nos engagements internationaux.
A contrario, les moyens militaires qui lui sont associés ont déjà subi plusieurs ruptures de différentes natures : dissuasion nucléaire, technologie de l’information, passage à l’armée de métier, absence d’ennemi identifié et maintenant lacunes capacitaires. Dans tous ces mouvements aux origines diverses, il manque une référence indiscutable pour construire l’armée de demain apte à relever les défis à venir. En l’absence d’une telle référence, s’impose par défaut au politique, prisonnier du court terme, l’argument du technocrate insensible à la finalité des armées : réduire les coûts de quelque nature qu’ils soient".
"Avant tout, il manque du sens à ce tourbillon désordonné de réformes. C’est une question de loyauté vis-à-vis de nos soldats que de le réclamer
Or, le sens à donner relève d’une responsabilité politique éclairée par une véritable prospective dégagée des adhérences du court terme. Il devient aujourd’hui urgent d’annoncer aux armées l’objectif militaire recherché, « l‘état final », selon la phraséologie militaire. Car, la politique de défense n’a guère évolué dans ses attendus : protéger le territoire national et la population contre toutes formes d’agression, défendre les intérêts vitaux du pays et respecter nos engagements internationaux.

A contrario, les moyens militaires qui lui sont associés ont déjà subi plusieurs ruptures de différentes natures : dissuasion nucléaire, technologie de l’information, passage à l’armée de métier, absence d’ennemi identifié et maintenant lacunes capacitaires. Dans tous ces mouvements aux origines diverses, il manque une référence indiscutable pour construire l’armée de demain apte à relever les défis à venir. En l’absence d’une telle référence, s’impose par défaut au politique, prisonnier du court terme, l’argument du technocrate insensible à la finalité des armées : réduire les coûts de quelque nature qu’ils soient".

(1)  http://www.saint-cyr.org/fichiers/actualites/g2s/g2s-dossier-n-8.pdf

(2)  http://www.saint-cyr.org/fr/accueil,2.html