On me signale ce dossier
(1) concernant les réformes des armées que l'on trouve en ligne sur le site
de l'association des saints-cyriens et qui se conclut aussi sèchement
que l'édito de janvier (2) écrit par un général, président de l'association :
"Avant tout, il manque du sens à ce tourbillon désordonné de réformes. C’est une question de loyauté vis-à-vis de nos soldats que de le réclamer.
Or, le sens à donner relève d’une responsabilité politique éclairée par une véritable prospective dégagée des adhérences du court terme. Il devient aujourd’hui urgent d’annoncer aux armées l’objectif militaire recherché, « l‘état final », selon la phraséologie militaire. Car, la politique de défense n’a guère évolué dans ses attendus : protéger le territoire national et la population contre toutes formes d’agression, défendre les intérêts vitaux du pays et respecter nos engagements internationaux.A contrario, les moyens militaires qui lui sont associés ont déjà subi plusieurs ruptures de différentes natures : dissuasion nucléaire, technologie de l’information, passage à l’armée de métier, absence d’ennemi identifié et maintenant lacunes capacitaires. Dans tous ces mouvements aux origines diverses, il manque une référence indiscutable pour construire l’armée de demain apte à relever les défis à venir. En l’absence d’une telle référence, s’impose par défaut au politique, prisonnier du court terme, l’argument du technocrate insensible à la finalité des armées : réduire les coûts de quelque nature qu’ils soient".
"Avant tout, il manque du sens à ce tourbillon désordonné de réformes. C’est une question de loyauté vis-à-vis de nos soldats que de le réclamer.Or, le sens à donner relève d’une responsabilité politique éclairée par une véritable prospective dégagée des adhérences du court terme. Il devient aujourd’hui urgent d’annoncer aux armées l’objectif militaire recherché, « l‘état final », selon la phraséologie militaire. Car, la politique de défense n’a guère évolué dans ses attendus : protéger le territoire national et la population contre toutes formes d’agression, défendre les intérêts vitaux du pays et respecter nos engagements internationaux.
A contrario, les moyens militaires qui lui sont associés ont déjà subi plusieurs ruptures de différentes natures : dissuasion nucléaire, technologie de l’information, passage à l’armée de métier, absence d’ennemi identifié et maintenant lacunes capacitaires. Dans tous ces mouvements aux origines diverses, il manque une référence indiscutable pour construire l’armée de demain apte à relever les défis à venir. En l’absence d’une telle référence, s’impose par défaut au politique, prisonnier du court terme, l’argument du technocrate insensible à la finalité des armées : réduire les coûts de quelque nature qu’ils soient".
(1) http://www.saint-cyr.org/fichiers/actualites/g2s/g2s-dossier-n-8.pdf
(2) http://www.saint-cyr.org/fr/accueil,2.html