Le chômage en Espagne
a terminé l'année 2013 sur une nouvelle hausse, à plus de 26%, et
devrait rester longtemps encore le principal point noir d'une économie
qui vient de renouer avec une faible croissance.
L'Espagne, quatrième économie de la zone euro, soumise depuis fin 2011 à une cure d'austérité draconienne pour assainir ses comptes publics, n'aura pas réussi à consolider la tendance à la baisse du chômage amorcée durant deux trimestres en 2013, alors qu'elle émerge de la récession avec une croissance trop timide pour permettre le retour à la création d'emploi.
Les jeunes et l'Andalousie les plus touchés
A la fin décembre 2013, l'Espagne a enregistré 5.896.300 chômeurs, soit 8400 de moins que trois mois plus tôt: une tendance pouvant s'expliquer par une baisse de la population active, à 22.654.500 personnes, et par une baisse du nombre de personnes recherchant activement un emploi. Même si le gouvernement se félicite du "meilleur résultat sur une année depuis avant la crise", en pourcentage, le chômage affiche bel et bien une légère hausse, à 26,03% après 25,98% au troisième trimestre, l'un des plus élevés parmi les pays industrialisés.
Les jeunes restent parmi les plus touchés par le chômage, avec un taux de 55,06% chez les 16-24 ans, en hausse par rapport aux trois mois précédents. Le nombre de foyers dont tous les membres actifs sont au chômage progresse lui aussi, à 1.832.000, sur un total de 17.404.200 foyers en Espagne. L'Andalousie, dans le sud du pays, violemment frappée par l'éclatement de la bulle immobilière après avoir basé son développement sur la construction liée au tourisme, affiche toujours un taux record de 36,32%. Le Pays Basque, riche région industrielle du nord de l'Espagne, reste la plus épargnée par le chômage, à 15,76%.
L'Espagne, quatrième économie de la zone euro, soumise depuis fin 2011 à une cure d'austérité draconienne pour assainir ses comptes publics, n'aura pas réussi à consolider la tendance à la baisse du chômage amorcée durant deux trimestres en 2013, alors qu'elle émerge de la récession avec une croissance trop timide pour permettre le retour à la création d'emploi.
Les jeunes et l'Andalousie les plus touchés
A la fin décembre 2013, l'Espagne a enregistré 5.896.300 chômeurs, soit 8400 de moins que trois mois plus tôt: une tendance pouvant s'expliquer par une baisse de la population active, à 22.654.500 personnes, et par une baisse du nombre de personnes recherchant activement un emploi. Même si le gouvernement se félicite du "meilleur résultat sur une année depuis avant la crise", en pourcentage, le chômage affiche bel et bien une légère hausse, à 26,03% après 25,98% au troisième trimestre, l'un des plus élevés parmi les pays industrialisés.
Les jeunes restent parmi les plus touchés par le chômage, avec un taux de 55,06% chez les 16-24 ans, en hausse par rapport aux trois mois précédents. Le nombre de foyers dont tous les membres actifs sont au chômage progresse lui aussi, à 1.832.000, sur un total de 17.404.200 foyers en Espagne. L'Andalousie, dans le sud du pays, violemment frappée par l'éclatement de la bulle immobilière après avoir basé son développement sur la construction liée au tourisme, affiche toujours un taux record de 36,32%. Le Pays Basque, riche région industrielle du nord de l'Espagne, reste la plus épargnée par le chômage, à 15,76%.