Reconnaissant que cette organisation qui s’est confié comme mission de surveiller les violations des droits de l’homme dans le monde, dont entre autre durant les différentes guerres israéliennes, a fait pendant longtemps un travail inattaquable, il lui reproche dans son rapport sur l’offensive israélienne contre Gaza l’été 2014, de manquer à sa mission. Selon lui, Amnistie fait preuve de « rétropédalage » dans son rapport « Unlawful and Deadly » sur l’opération Protective Edge (OPE) en opérant une symétrie fallacieuse entre les victimes et les pertes palestinienne et celles israéliennes. La symétrie fallacieuse Les pertes civiles de l’OPE : Nombre total de morts Israël 73 (1 enfant), Gaza 2 200 (550 enfants) Civils tués (% du total) Israël 6** (8%), Gaza 1 560 [7] (70%) Combattants (% du total) Israël 67 (92%), Gaza 640 (30%) Dommages directs ($) 55 millions [6], Gaza 4 milliards [8] Maisons détruites Israël 1***, Gaza 18.000**** Concernant Gaza, les chiffres sont arrondis tout au long de cette monographie, les grands nombres sont de même arrondis à la dizaine, centaines ou milliers. ** Un civil était un travailleur invité thaïlandais. *** 11 autres ont subi des dégâts. **** 38 000 autres ont subi des dégâts. «Des deux côtés, les civils ont une fois de plus porté le poids de la troisième guerre de grande envergure en moins de six ans», observe Amnistie dans son rapport Unlawful and Deadly, rapporte le militant anti sioniste. 550 fois aussi terrible « Cela ne diminue pas le caractère sacré de toute vie de prendre note que, si la mort d’un enfant israélien est terrible, avec le même calcul, les décès d’enfants de Gaza sont 550 fois aussi terribles », a-t-il induit. Selon lui, Amnistie qu’il taxe de « prétention d’impartialité » donne l’impression qu’Israël et le Hamas étaient également coupables d’avoir violé les lois de la guerre. « Si l’équilibre devait été correctement établi, Amnistie n’aurait-il pas du consacrer 1 100 pages aux enfants tués à Gaza? », exige-t-il. La couverture semble pour Finkelstein bien différente de celle de l’opération Plomb durci, lorsqu'Israël avait fait les frais de l’acte d’accusation d’Amnesty (60 pages contre 13), le rapport allouant un espace plus conforme, bien qu’encore loin de la réalité, avec les morts et les destructions infligées par chaque côté. Equilibrer l'accusation Il est vrai que les chiffres parlent d'eux-mêmes et n'ont pas besoin d'explication. Sauf pour ceux qui veulent fourvoyer l'opinion publique. Source |
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