Pierre Selas
Pour le pape François,
il n’existe pas de « meilleur allié pour le progrès intégral de la
société que de favoriser la présence de familles dans le tissu social ».
Le pape a reçu en audience les participants à la rencontre organisée
par la Fédération des Associations familiales catholiques en Europe
(FAFCE) à l’occasion du 20e anniversaire de sa fondation ce jeudi
1er juin 2017, dans la Salle Clémentine du Palais apostolique du
Vatican.
Parlant de « capital
familial » appelé à « imprégner les relations économiques, sociales et
politiques du continent européen », le pape a souligné la nécessité
d’une culture de la rencontre « où l’on valorise l’unité dans la
différence, la réciprocité et la solidarité entre les générations ». Une
culture de la rencontre qui pourrait ouvrir « des horizons positifs »
aux quatre crises que traverse l’Europe : crise démographique, crise
migratoire, crise du travail et crise de l’éducation.
Face à ces défis, le
pape François a encouragé la FAFCE à « provoquer un dialogue constructif
avec les différents acteurs de la scène sociale, sans cacher votre
identité chrétienne », identité qui, au contraire, permet de « voir
au-delà de l’apparence et de l’instant ». Pour ce faire, il a invité la
Fédération à inviter d’autres familles à s’associer, parce que « l’union
fait la force ».
Fondée en 1997, la
FAFCE représente aujourd’hui des associations familiales catholiques de
14 pays européens. L’organisation a un statut participatif auprès du
Conseil de l’Europe et est membre de la Conférence des ONG
internationales du Conseil de l’Europe. Elle fait également partie de la
plateforme des droits fondamentaux de l’Union Européenne.