Un prostitué homosexuel (male-escort)
du nom de Francesco Mangiacapra a produit un dossier de 1200 pages dans
lequel sont impliqués de nombreux prêtres menant une double vie entre
leur ministère et un compagnon homosexuel. Il déclara ne plus supporter
une telle hypocrisie. Sont consignés aussi des noms de séminaristes. On y
trouve des notes, photos, messages, images informatisées WhatsApp,
d’épouvantables descriptions de prêtres impliqués dans des activités
sexuelles et de la drogue. Le tout a été envoyé à l’archevêque de
Naples, Cardinal Cresenzio Sepe.
Mangiacapra explique qu’en aucune façon
il ne veut s’en prendre à l’Eglise catholique. Il estime que sa
publication lui devrait être profitable. Il faut que les intéressés
prennent conscience de leurs actes.
« Le conduite est dans beaucoup de cas la résultante d’une impunité qui est devenue habituelle dans les hautes sphères de l’Eglise. Une tolérance injuste qui nourrit l’idée qu’il est possible de séparer ce qui est vécu de ce qu’on enseigne comme cela se voit typiquement dans la schizophrénie, une double moralité. »
Ainsi un des clients de l’Escort était
le père Morini du diocèse de Massa Carrara-Pontremoli qui s’était
initialement présenté à lui comme étant un riche magistrat. Le prostitué
se demanda comment le prêtre pouvait mener un tel train de vie et il en
déduisit qu’il tapait dans le plateau des quêtes. Le diocèse ne fit
rien jusqu’au jour où un spectacle de télévision préparait un reportage
sur le style de vie de ce prêtre. Le prêtre fut alors coincé dans une
maison de 20 millions d’euros achetée spécialement pour lui par le
diocèse. Il disposait d’une servante et du paiement des frais divers.
Jusqu’au jour où Morini menaça de révéler un certain nombre de choses
peu agréables sur un certain nombre de ses confrères. Ce prêtre était
surnommé Don Euro ; en effet pour le calmer, Mgr Santini lui donna
quatre millions et demi de sa propre fortune et un million du diocèse.
En revanche, il n’échappera pas à la cour de Justice de Massa qui l’a
convoqué.
Il me faut cesser d’allonger tous les
épisodes de ces effroyables révélations, nos lecteurs en seraient
choqués. Elles concerneraient une soixantaine de prêtres selon le site Church Militant
du 28 février dernier. Un seul autre extrait : Mgr Pietro Amenta du
diocèse italien de Matera a plaidé coupable dans une bien triste affaire
lors de laquelle il s’en était pris sexuellement à un jeune Roumain qui
porta plainte et on trouva chez lui des images pédopornographiques.
Toute cette affaire a été révélée au public par plusieurs publications italiennes dont Il Giornale.it mais aussi du Corriere.it
(Corriere della Sera) du 25 février 2018 et aussi plusieurs sites
français au début mars. Un certain nombre d’entre elles ne se sont pas
gênées pour dire qu’elles se déroulaient à un tel niveau sous le
pontificat de Bergoglio.
Rappelons que Mgr Luigi Capozzi,
secrétaire d’un ami du pape Mgr Cocopalmerio, avait été arrêté par les
gendarmes italiens en pleine orgie de gays sous l’influence de la
cocaïne. Le prélat était tellement shooté qu’il fallut l’emmener à
l’hôpital. Cela se passait dans le bâtiment accolé à gauche de la
basilique Saint Pierre quand on la regarde de face. Capozzi se servait
d’une voiture officielle pour faire rentrer la drogue.
On ne peut s’empêcher de rapprocher ces
faits de la révélation par la Vierge à La Salette. La voyante Mélanie
Calvat expliqua que « Rome deviendra un cloaque d’impuretés » .
Jean-Pierre Dickès