Claude Meunier-Berthelot, juriste de
formation, a fait toute sa carrière dans l’Education Nationale. Elle est
l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le système éducatif.
Elle nous revient avec un nouveau livre
qui démontre qu’il y a détournement de la finalité de l’école, ce qui
constitue ce que l’auteur appelle « la haute trahison ». Ne rêvons pas
de restaurer l’Ecole de la République, avertit Claude Meunier-Berthelot.
La « refondation » de l’Ecole pour nos enfants résulte de
l’aboutissement d’un lent processus révolutionnaire de destruction de
l’institution scolaire dont les différentes étapes sont parfaitement
décrites et analysées dans cet ouvrage.
Ce livre examine minutieusement comment
« l’éducation prioritaire » est resserrée sur les populations issues de
l’immigration. La préférence étrangère semble s’installer également au
sein de l’Education Nationale.
L’auteur souligne l’importance des
écoles dites « privées hors contrat », entièrement libres de recruter
les professeurs et les cadres éducatifs de leur choix, d’adopter les
méthodes pédagogiques les plus performantes, de déterminer les
programmes et les horaires, ainsi que de choisir les manuels scolaires.
Mais ces écoles ne sont pas à l’abri d’une volonté de mainmise de l’Etat
qui s’observe depuis un certain temps. La vigilance est bien de mise.
Le livre se conclut par un contre-projet
d’Ecole et une série de mesures concrètes préconisées. Claude-Meunier
Berthelot souligne que s’affranchir totalement de l’Education Nationale
et revendiquer l’indépendance des établissements scolaires constitue la
seule condition de la restauration d’un enseignement de qualité pour
tous qui puisse permettre une reconstruction sociale et culturelle
cohérente, garante de la pérennité de l’identité française.
Ecole : la haute trahison, Claude Meunier-Berthelot, préface d’Ivan Blot, éditions Apopsix, 236 pages, 18 euros
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