La nuit
pascale constitue le sommet pour l’initiation chrétienne des
catéchumènes. Durant la nuit du Samedi saint au dimanche de Pâques, le
Seigneur pourra compter 4 258 âmes françaises supplémentaires au sein de
son Église, selon la Conférence des évêques de France.
Si les appels décisifs sont en baisse de 4% par rapport à l’année précédente, le nombre de baptême d’adultes augmente lui de 40% depuis 10 ans. « Dans une société qui ne sait plus toujours honorer la dimension spirituelle de la personne humaine, par les catéchumènes, Dieu s’invite. Au cœur de l’Église, comme un cadeau. Au cœur du monde, comme un don », se félicite Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Amiens et Président de la Commission épiscopale pour la catéchèse et le catéchuménat.
Qui sont les nouveaux catéchumènes ?
D’après les données recueillies par le Service national de la catéchèse et du catéchuménat (SNCC), il est désormais possible de dresser le profil des nouveaux arrivants dans l’Église catholique romaine. De tous les âges, la plus grosse proportion d’adultes baptisés lors de la nuit de Pâques 2018 a entre 18 et 35 ans (55%). Les jeunes adultes devancent largement la catégorie 36-55 ans (35%), et les personnes âgées de plus de 56 ans (6%).
Les ouvriers et employés représentent plus d’un tiers des néo-convertis (37%), les étudiants 16% (+23% en un an), suivis par les enseignants, les cadres et les professions libérales (14%). Les demandeurs d’emploi ne sont que 7%, tandis que les parents au foyer (5%) et les retraités (2%) sont sous représentés.
53% de ces futurs baptisés ont reçu un héritage chrétien et 7% sont d’origine musulmane. En dehors des trois monothéismes, 22% n’avaient aucune religion, soit 13% de plus que l’an dernier et 35% de plus qu’il y a dix ans. Preuve de la perte de spiritualité grandissante dans une partie des foyers du pays.
Quels diocèses connaîtront le plus de baptême ?
Sans surprise, c’est en Île-de-France qu’aura lieu le plus de baptêmes, 1 423. Pour le seul diocèse de Paris, 388 catéchumènes seront baptisés lors de la Vigile pascale, dans 103 paroisses et communautés du diocèse. Le plus jeune baptisé de la capitale est âgé de 18 ans, le doyen, lui a 87 ans. Mais d’autres régions de France témoignent d’un beau dynamisme baptismal, à l’instar de la Bretagne avec 320 baptêmes de Rennes à Nantes, en passant par St Brieuc et Quimper. En Corse et en Provence, on parle de 310 nouveaux baptisés. La région Rhône-Alpes (279) est également bien pourvue, suivie par la Normandie, la Champagne-Picardie, le Sud-Ouest et le Centre de la France.
Dans les territoires d’outre-mer, la Guyane devance ses concurrents avec 68 baptêmes, suivis par la Martinique (52) et la Guadeloupe (50). 32 Réunionnais et 14 catéchumènes de Nouméa, se verront recevoir le Sacrement. Durant le temps pascal à venir, les catéchumènes seront à l’honneur. Traditionnellement, les messes suivant Pâques sont dédiées aux « néophytes ». Dans certains diocèses, elles sont même solennisées et présidées par l’évêque en personne.
Si les appels décisifs sont en baisse de 4% par rapport à l’année précédente, le nombre de baptême d’adultes augmente lui de 40% depuis 10 ans. « Dans une société qui ne sait plus toujours honorer la dimension spirituelle de la personne humaine, par les catéchumènes, Dieu s’invite. Au cœur de l’Église, comme un cadeau. Au cœur du monde, comme un don », se félicite Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Amiens et Président de la Commission épiscopale pour la catéchèse et le catéchuménat.
Qui sont les nouveaux catéchumènes ?
D’après les données recueillies par le Service national de la catéchèse et du catéchuménat (SNCC), il est désormais possible de dresser le profil des nouveaux arrivants dans l’Église catholique romaine. De tous les âges, la plus grosse proportion d’adultes baptisés lors de la nuit de Pâques 2018 a entre 18 et 35 ans (55%). Les jeunes adultes devancent largement la catégorie 36-55 ans (35%), et les personnes âgées de plus de 56 ans (6%).
Les ouvriers et employés représentent plus d’un tiers des néo-convertis (37%), les étudiants 16% (+23% en un an), suivis par les enseignants, les cadres et les professions libérales (14%). Les demandeurs d’emploi ne sont que 7%, tandis que les parents au foyer (5%) et les retraités (2%) sont sous représentés.
53% de ces futurs baptisés ont reçu un héritage chrétien et 7% sont d’origine musulmane. En dehors des trois monothéismes, 22% n’avaient aucune religion, soit 13% de plus que l’an dernier et 35% de plus qu’il y a dix ans. Preuve de la perte de spiritualité grandissante dans une partie des foyers du pays.
Quels diocèses connaîtront le plus de baptême ?
Sans surprise, c’est en Île-de-France qu’aura lieu le plus de baptêmes, 1 423. Pour le seul diocèse de Paris, 388 catéchumènes seront baptisés lors de la Vigile pascale, dans 103 paroisses et communautés du diocèse. Le plus jeune baptisé de la capitale est âgé de 18 ans, le doyen, lui a 87 ans. Mais d’autres régions de France témoignent d’un beau dynamisme baptismal, à l’instar de la Bretagne avec 320 baptêmes de Rennes à Nantes, en passant par St Brieuc et Quimper. En Corse et en Provence, on parle de 310 nouveaux baptisés. La région Rhône-Alpes (279) est également bien pourvue, suivie par la Normandie, la Champagne-Picardie, le Sud-Ouest et le Centre de la France.
Dans les territoires d’outre-mer, la Guyane devance ses concurrents avec 68 baptêmes, suivis par la Martinique (52) et la Guadeloupe (50). 32 Réunionnais et 14 catéchumènes de Nouméa, se verront recevoir le Sacrement. Durant le temps pascal à venir, les catéchumènes seront à l’honneur. Traditionnellement, les messes suivant Pâques sont dédiées aux « néophytes ». Dans certains diocèses, elles sont même solennisées et présidées par l’évêque en personne.