Suite à la tribune
dans Le Point de Dalil Boubakeur, dans laquelle il dénonce
l'islamophobie et le racisme des Français, Caroline Valentin démonte un à
un ses bobards et mensonges pour Causeur :
"La tribune de M. Boubakeur dans Le Point du 22 mars est désespérante. Voilà encore reprise, avec
tous ses poncifs et toutes ses malhonnêtetés, la bouillie manichéenne,
communautariste et contre-productive qui semble être devenue la norme de
pensée des musulmans invités à s’exprimer dans les médias. Le « nous » et le « eux » ; la population majoritaire coupable, irrémédiablement, et les musulmans victimes, éternellement. Rien n’y manque, pas même les mots pourtant si galvaudés d’ « amalgame » et de « stigmatisation ». Ni bien sûr la référence à l’ « islamophobie » qui « gangrène » la France (...)
En revanche, aucune réponse à ces faits eux-mêmes, pourtant constitutifs du problème de la pratique religieuse de certains musulmans aujourd’hui. Rien
sur l’Etat islamique, sur le wahhabisme, sur les Frères musulmans, et
sur les milliards investis par les théocraties propageant l’islam
fondamentaliste, intolérant et conquérant partout dans le monde. Rien
non plus sur la haine montante de nos fameux « territoires perdus »,
où, pour un certain nombre d’habitants, Mohamed Merah n’est pas un
monstre mais un héros et les assassins terroristes, des « résistants ».
M. Boubakeur oppose une fin de non-recevoir aux liens entre islam et islamisme,
là où de nombreux spécialistes du monde musulman démontrent ou
témoignent du fait que les préceptes invoqués par les fondamentalistes
pour massacrer les « infidèles» procèdent d’une lecture littérale du Coran lui-même (...) M.
Boubakeur le sait, mais choisit de dérouler un discours de
culpabilisation et de victimisation, dans la droite ligne de celui des
Frères musulmans.
Il est inenvisageable qu’un homme comme M. Boubakeur ignore la perversité de cette propagande. Forgé par l’islam politique, ce concept d’ « islamophobie »
vise à créer une confusion entre, d’une part, la critique de l’islam,
autorisée voire encouragée dans une culture comme la nôtre fondée sur la
raison, et d’autre part la haine des musulmans, pénalisée et réprouvée
par cette même culture. En anathémisant toute critique de l’islam, les
Frères musulmans, cette association secrète et très puissante principale
promotrice du concept, cherche à faire progressivement accepter les
dogmes et préceptes les plus contraires à nos valeurs humanistes et
libérales ; ils ne font guère mystère de leur objectif ultime, la « mise en orbite d’une société islamique » Et
de fait, partout où il s’est déployé avec succès, l’islamisme interdit
la liberté de conscience, d’expression, et en définitive toute liberté. (...)
Ce
réquisitoire, dans la bouche d’un petit soldat de l’islam
fondamentaliste, ne surprendrait guère. Mais il est particulièrement
préoccupant dans celle de M. Boubakeur, éduqué dans les
meilleures écoles de la République (...) au point de devenir un
interlocuteur des pouvoirs publics (...) La reprise de cette
rhétorique-ci par cet homme-là donne la mesure de la progression de
l’islamisme (...)
Mais ce que dit M. Boubakeur n’est pas la vérité. La société majoritaire n’est pas raciste.
Elle est ouverte, tolérante, et les études, y compris celles qui
émanent des organisations les plus hostiles au modèle français
d’intégration, le confirment (...) En d’autres termes, quatre musulmans
sur cinq ont pu faire leur chemin dans la société française sans subir
de discrimination. Non pas qu’il n’y ait aucun raciste en France ; mais
la société française dans son ensemble a intégré pleinement le caractère
dangereux et moralement inacceptable du racisme (...) C’est
d’ailleurs en misant sur cette réaction épidermique au racisme, et en
maquillant en racisme la critique d’une religion – qui rappelons-le,
n’est jamais qu’une opinion – que l’islam politique a promu le concept
d’ « islamophobie » dans les pays occidentaux (...)
Cette intoxication idéologique qu’est la croyance en une France
ontologiquement raciste est abondamment entretenue, infusant la
suspicion entre Français d’origine et ceux issus de l’immigration,
dévastant le modèle intégratoire dont l’Histoire a démontré qu’il est,
seul, pacificateur et viable (...)
On respecte mieux
les musulmans par la critique de l’islam et de ses pratiquants
fondamentalistes, y compris lorsqu’on rappelle que l’islam porte hélas en lui le germe de l’extrémisme,
que ne le fait M. Boubakeur avec ses mièvreries infantilisantes.
Beaucoup de musulmans, insuffisamment médiatisés mais nombreux en France
et dans le monde, se sont lancés dans ce combat et ne se sentent
nullement représentés par M. Boubakeur (...)"
Que chacun en soit convaincu et les fins connaisseurs de l'islam le savent : Dalil Boubakeur pratique la takya (dissimulation
stratégique dans un contexte de conquête) depuis toujours avec la
complicité active des médias et hommes politiques. Il faut se méfier de
cet homme...