Amateurisme et politique
Philippe Delbauvre |
Les nationalistes ne sont pas sérieux puisque oublieux des tourments de la nation. En ce sens, ils ne constituent pas une alternative crédible aux gouvernants qui se suivent et se ressemblent qui, eux non plus, ne souhaitent prendre en charge les fardeaux qui pèsent de plus en plus lourdement sur le peuple français. Avec toutefois une nuance : si on ne peut en vouloir aux non nationaux pour leur indifférence aux souffrances du peuple, il est légitime de distribuer cartons rouges à toutes les coteries qui tout en se réclamant de la nation, ne font en réalité que ressasser leurs propres lubies.
Parmi elles, on a l’embarras du choix tant elles sont nombreuses et décalées par rapport aux desiderata des nationaux.
Ainsi, le retour d’un roi dont on ne sait toujours pas à quelle écurie il doit appartenir afin de pouvoir postuler, qui fait pouffer de rire nos contemporains, d’autant plus excusables que la situation n’est pas meilleure dans les monarchies avoisinantes.
Ainsi la glorification d’une identité locale qui n’existe plus depuis des lustres sachant que cela fait bien longtemps que la culture française et d’ailleurs mondiale a imprégné les us et coutumes des Français situés au quatre coins de l’hexagone. A titre d’exemple, Il ne faut rien connaître au Nord pour rédiger un site identitaire en partie en langue flamande : si Lille dispose de la dénomination de capitale des Flandres, elle n’est pas en Flandres comme le savent ceux qui ont jeté, ne serait-ce qu’un œil, sur un ouvrage de géographie humaine consacré au sujet.
Faut-il rappeler que le néo-paganisme est néo donc faisant référence implicite à ce qui n’est plus ?
Dans un cas comme dans l’autre, c’est du passé dépassé qu’il est question, et non de politique. On fait ici dans l’histoire, la commémoration, ou plus justement dans le folklore, terme dont on n’hésite pas à faire, sans rire, l’apologie.
Dans le même temps eurent lieu tant à Paris qu’en Province des manifestations le 29 janvier qui rassemblèrent plus d’un million de Français qui se foutaient et de la jupette locale, du survivantisme, et du choix d’un panthéon païen.
Bien évidemment, sauf rares exceptions individuelles, les nationalistes étaient absents.
Il est dès lors ridicule de pointer du doigt la présence à ces manifestations de la Cgt ou d’autres associations similaires, puisque celles ci, quelles que soient leurs raisons, intéressées ou non, avaient au moins fait preuve du minimum que l’on ne trouve même pas chez d’autres : elles y étaient !
J’avais, et à plusieurs reprises, mis en garde la mouvance dans des paragraphes de plusieurs articles sur les conséquences des comportements autistes des nationalistes. Il sera trop facile en cas de percée du Npa d’y voir la conversion au trotskisme de nombre de Français désespérés alors que ces derniers n’auront rejoint un extrême que parce que l’autre les aura abandonnés.
Plus je lis les agences de presse dites nationales ainsi que les sites et blogs concernés, plus je reconnais la validité de la définition stalinienne de la mouvance : « les éléments les plus réactionnaires de la bourgeoisie ».
Et encore. Il faudrait remplacer le flatteur ‘réactionnaire’ par l’approprié ‘rétrograde’.
Parmi elles, on a l’embarras du choix tant elles sont nombreuses et décalées par rapport aux desiderata des nationaux.
Ainsi, le retour d’un roi dont on ne sait toujours pas à quelle écurie il doit appartenir afin de pouvoir postuler, qui fait pouffer de rire nos contemporains, d’autant plus excusables que la situation n’est pas meilleure dans les monarchies avoisinantes.
Ainsi la glorification d’une identité locale qui n’existe plus depuis des lustres sachant que cela fait bien longtemps que la culture française et d’ailleurs mondiale a imprégné les us et coutumes des Français situés au quatre coins de l’hexagone. A titre d’exemple, Il ne faut rien connaître au Nord pour rédiger un site identitaire en partie en langue flamande : si Lille dispose de la dénomination de capitale des Flandres, elle n’est pas en Flandres comme le savent ceux qui ont jeté, ne serait-ce qu’un œil, sur un ouvrage de géographie humaine consacré au sujet.
Faut-il rappeler que le néo-paganisme est néo donc faisant référence implicite à ce qui n’est plus ?
Dans un cas comme dans l’autre, c’est du passé dépassé qu’il est question, et non de politique. On fait ici dans l’histoire, la commémoration, ou plus justement dans le folklore, terme dont on n’hésite pas à faire, sans rire, l’apologie.
Dans le même temps eurent lieu tant à Paris qu’en Province des manifestations le 29 janvier qui rassemblèrent plus d’un million de Français qui se foutaient et de la jupette locale, du survivantisme, et du choix d’un panthéon païen.
Bien évidemment, sauf rares exceptions individuelles, les nationalistes étaient absents.
Il est dès lors ridicule de pointer du doigt la présence à ces manifestations de la Cgt ou d’autres associations similaires, puisque celles ci, quelles que soient leurs raisons, intéressées ou non, avaient au moins fait preuve du minimum que l’on ne trouve même pas chez d’autres : elles y étaient !
J’avais, et à plusieurs reprises, mis en garde la mouvance dans des paragraphes de plusieurs articles sur les conséquences des comportements autistes des nationalistes. Il sera trop facile en cas de percée du Npa d’y voir la conversion au trotskisme de nombre de Français désespérés alors que ces derniers n’auront rejoint un extrême que parce que l’autre les aura abandonnés.
Plus je lis les agences de presse dites nationales ainsi que les sites et blogs concernés, plus je reconnais la validité de la définition stalinienne de la mouvance : « les éléments les plus réactionnaires de la bourgeoisie ».
Et encore. Il faudrait remplacer le flatteur ‘réactionnaire’ par l’approprié ‘rétrograde’.