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lundi 24 septembre 2007


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dimanche 16 septembre 2007

Vers le congrès de la reconstruction ?

Vendredi, 14 Septembre 2007


Vers le congrès de la reconstruction ?

Philippe Delbauvre

Politique
Je n’ai pas compris le texte de Jean François Touzé publié sur son blog et intitulé « Vers le congrès de la reconstruction » sans que ce ne soit là ni le fait d’une carence en matière grise, ni d’une démarche qui sera imputable à une éventuelle mauvaise foi. Ce serait plutôt « l’hypertrophie de sens logique » qui m’aurait conduit en direction d’une telle perplexité.

Une chose au moins nous rassemble qui est la nécessité pour le Front National et dans son intérêt propre de voir Jean Marie Le Pen briguer un autre mandat et l’obtenir. Et cela sans concurrents, sous peine de voir se mettre en place des écuries, d’ailleurs déjà prêtes à jaillir et à rompre des lances.

« Bien des points restent cependant à éclaircir sur des sujets aussi fondamentaux que l’Europe, la mondialisation, la Défense, la place de la France dans le monde, les institutions, l’organisation territoriale de la France et la décentralisation, l’écologie, l'identité nationale, bien sûr… Nous ne pouvons pas, sur l’ensemble de ces sujets, faire l’économie d’une réflexion qui elle-même doit déboucher sur des propositions concrètes. »

Voici le type de phrases qui m’inquiète parce qu’elle signifierait au cas où l’affirmation serait fondée que sur les sujets essentiels, rien n’ait été bâti et ce durant tant d’années. Je ne puis croire que depuis une dizaine d’années, personne ne se soit interrogé sur des problématiques que l’auteur qualifie lui même de fondamentales.

Il en est de même au niveau des nouvelles structures censées apparaître dans moins de deux mois : l’inquiétude est de nouveau de rigueur.

Vous avez le tort de ne pas vous comporter en nationaliste, dont on sait que lui fait fi des notions de droite comme de gauche. Jean Pierre Chevènement a incarné l’espace d’une élection présidentielle la gauche nationale. L’alliance des deux termes lui a fait perdre d’une part les voix nationales peu soucieuses de se voir accolées au parti socialiste et d’autre part celles de quelques idéologues qui restaient rue de Solferino et ne voulant pas se compromettre avec la frange nationale.

Parallèlement, faudrait-il selon vous une droite nationale où l’ump jouerait le rôle du Ps dans la configuration précédente ainsi qu’un candidat du Front National, jouant le rôle du chevènementiste de droite et subissant une même défaite pour les mêmes raisons ?

L’électorat de gauche est acquis dites vous. Aucun électorat n’est acquis en politique et à force de proclamer le contraire, vous allez nous le faire perdre. Plus précisément, il ne s’agit pas d’un électorat de gauche mais de celui d’une partie de nos nationaux dont le revenu est inférieur à la moyenne et qui est donc plus sensible aux méfaits de la nouvelle donne libérale.

Vous effectuez la même erreur avec l’électorat que vous qualifiez de droite et qu’il faudrait reconquérir. Il y a là sophisme. En effet, on ne peut dénoncer et à juste titre le système umps comme libéral unitaire et dans le même temps signifier que la différenciation a sa raison d’être au sein dudit système, la droite étant respectable et la gauche ne l’étant pas.

Ainsi, ou l’Ump est de droite et se trouve donc exclue par définition de la mouvance nationale, ses électeurs et le Front National n’ayant pour simple fonction que d’être un pôle bien utile pour le nouveau gouvernement lors des prochaines échéances électorales, mais avec pour désastreuse conséquence de le réduire au rôle de simple faire valoir de l’actuel gouvernement. Ou alors l’Ump n’est pas de droite et il devient inutile de faire valoir une droite nationale en vue d’un ralliement.

Dans le cadre d’un échec, il n’est pas difficile de pronostiquer que, comme à l’américaine, c’est vers la gauche que se tourneraient les déçus et non vers le Front disqualifié par sa posture de droite même nationale.

L’électorat droitiste des années 1980 n’existait pour ainsi dire pas. Il s’agissait d’une partie de la droite modérée qui fut exaspérée par les prises par la gauche alors au pouvoir du temps où elle existait. Cet électorat a trouvé son chef dans la personne de Nicolas Sarkozy qui lui est bien dans le cadre de cette sociologie politique, l’original.

Vous avez donc également négligé le facteur Sarkozy dans ce qu’il a d’humain tout comme il y eut historiquement des précédents à l’image de Bernard Tapie. Les 15 % du méridional n’étaient pas radicaux de gauche que je sache. Le ralliement au charisme d’un homme, à tort ou à raison, n’est pas à négliger dans les analyses politiques.

Vous avez également mécompris le fameux vote de Marx en faveur de Le Pen. Il ne s’agissait pas de bolchéviser le mouvement mais de postuler qu’en ces temps de détresse sociale imputable à l’Europe et au monde libéral, le penseur allemand dans ce qu’il avait de social dans sa démarche se serait tourné vers le Front National pour défendre nos acquis qui constituent une spécificité française.

La solution qui s’impose donc naturellement aux nationalistes Français au même titre que pour leurs homologues européens confrontés d’ailleurs aux mêmes problèmes passe donc par le refus de toute forme d’alliance avec la droite ou ce que l’on appelle ainsi, sachant de plus qu’elle est condamnée à plus ou moins long terme.

C’est en étant nous mêmes que nous séduirons les déçus de la droite comme de la gauche et ce pour le plus grand bien de la Nation.

mardi 11 septembre 2007

Avez vous détecté le maillon faible ?

Lundi, 10 Septembre 2007
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Philippe Delbauvre


Avez vous détecté le maillon faible ? Et bien alors c'est trop tard et vous vous êtes trompés. On vient de nous apprendre que ce n'était pas le collège qui était à mettre en cause mais l'enseignement primaire. Les esprits pertinents savaient pourtant. En effet, quoi de plus logique que d'échouer en secondaire lorsque l'on ne sait ni lire, ni écrire, ni compter. Le plus étrange dans cette histoire est le temps qu'il a fallu afin que la vérité se fasse jour. Il est vrai aussi que c'est en section primaire que les parents suivent au plus près la scolarité de leurs enfants, la démarche allant decrescendo tout au long de la scolarité. Alors dire la vérité à tous ces parents, c'est l'assurance du scandale, des manifestations dans la rue et des protestations en tout genre. Un procédé similaire est d'ailleurs utilisé avec le bac pour tous. Chacun se voit ravi et les ennuis commencent après dans les labyrinthes du supérieur.

En fait, les enseignants en collège savaient très bien de quoi il en retournait : lorsqu'en début d'année une classe de sixième est créée, il n'est pas besoin d'être extra-lucide pour diagnostiquer qui sera en difficulté ou pas mais aussi et ce qui est beaucoup plus grave qui réussira sur le long terme et qui échouera. Comment espérer que quelqu'un - et c'est avéré dans tous les domaines - puisse réussir en étant démuni de bases ? En fait, et dès les premières semaines de sixième, on sait le devenir d'un élève jusqu'en classe terminale. Mais là encore, silence !

C'est donc dans ce contexte que l'on a trouvé très intelligent alors que le bateau prend l'eau de partout et à tous étages, de diminuer, fièrement, le nombre de fonctionnaires au sein de l'éducation nationale. Ce n'était certainement pas là qu'il fallait pratiquer des coupes sombres (sic) alors que les évaluations nous montrent un échec flagrant.

Il est vrai aussi que la finance a ses raisons que la morale ignore.