.

.

mardi 19 septembre 2006

La mort annoncée de la Sécurité sociale

Mardi, 19 Septembre 2006

imprimer
mail
La mort annoncée de la Sécurité sociale

Philippe Delbauvre

Politique
La mort annoncée de la Sécurité sociale
Ce début d’automne marque l’ouverture officieuse de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2007. Les socialistes viennent de réunir leurs présidentiables et les diverses composantes de la gauche alternative se scrutent pour savoir quel serait le candidat unique (qui ne sera pas), le plus apte à les représenter. Dans le même temps la gauche qui fût si tolérante avec le pouvoir libéral dans l’hémicycle durant cinq ans se lance dans une bataille homérique contre la fusion Edf-Gdf qu’elle eût pourtant été la première à pratiquer si elle avait été au gouvernement. L’important est probablement que l’électeur ne retienne de cette histoire que les dizaines de milliers d’amendements déposés, preuve (sourire) que la gauche est restée la gauche. Il serait à ce titre d’ailleurs judicieux d’effectuer une analyse stylographique : comparer le nombre de fois où le qualificatif de ‘socialiste’ est utilisé lorsque le parti de Monsieur Hollande est au pouvoir et lorsqu’il est dans l’opposition. L’enseignement que l’on en tirerait serait que dès lors où l’on a les tripes à gauche, il ne faut pas voter socialiste.

Je souhaite aborder un problème essentiel auquel les français n’ont pas été sensibilisés. Si la lutte contre le libéralisme et ses effets dévastateurs commença avec Vichy, elle fut poursuivie à la libération par d’audacieuses mesures souvent inspirées du régime précédent. La plus célèbre et probablement la plus chère aux cœurs des français est très certainement la sécurité sociale. Outre évidemment la protection sociale, elle est aussi un facteur d’homogénéisation nationale, de solidarité entre les générations ainsi que de ciments entre les différentes classes sociales ; en cela elle est davantage qu’une institution économique : elle est le symbole de la communauté nationale où chacun est acteur tout en bénéficiant de l’aide de tous.

Cet article est un faire part. J’avoue déroger à la bienséance en annonçant le décès à venir alors que le médecin légiste n’a pas encore signé l’acte mais puisqu’il s’agit de la vérité…

La sécurité sociale se meurt depuis de nombreuses années et n’est maintenue en vie qu’artificiellement. A plusieurs reprises, l’Europe a rappelé l’obligation faite à la France de se conformer aux règles qui sont appliquées dans les autres pays. L’injection létale surviendra rapidement après les élections présidentielles : ne pas réveiller un peuple qui dort !

Evidemment c’est au nom de la liberté que le meurtre est commis. J’ouvre au passage une parenthèse afin de rappeler que les idées de liberté, de sécurité, de bonheur constituent autant de filets dans lesquels systématiquement les naïfs se font prendre. Ici c’est de la liberté d’assurance qu’il s’agit suite à deux directives européennes en date du 18 juin et du 10 novembre 1992. Elles ne furent pas appliquées en France. Celle ci fût en conséquence condamnée en 1999. Par ordonnance du 22 avril 2001 avec l’accord du parlement de l’époque (quel était-il ?), le gouvernement rappela la législation européenne. A savoir que désormais nul n’est obligé de cotiser aux régimes de sécurité sociale. Alors que dans le passé récent, les récalcitrants étaient poursuivis c’est désormais l’inverse qui prévaut. En conséquence, tout français peut attaquer un organisme gérant si on lui conteste le droit qui lui est donné de s’assurer par l’intermédiaire de l’assurance privée.

L’assurance privée peut tout prendre en charge. Elle permet déjà d’échapper à la CSG ainsi qu’à la CRDS. Elle permet de s’assurer contre la maladie, contre le chômage, pour la retraite. Voilà qui dans un premier temps ne peut que satisfaire ceux qui disposent d’un revenu important. Evidemment pour les autres c’est une autre histoire. Dans le monde du chacun pour soi où la pieuvre capitaliste étend toujours davantage ses tentacules, l’opération va avoir du succès. Les cadres seront les premiers à s’y atteler. Nombre de retraités aussi. Le reste lentement, pour ceux qui en auront les moyens, suivra. Plus les départs s’accentueront et évidemment moins il y aura de cotisants. Le système connaissant déjà des avaries, il coulera très vite.

Nous connaissons tous les assurances. Elles indemnisent quand … elles ne peuvent pas faire autrement.

Nous savons très bien que les demeures qui peuvent être efficacement assurées contre le vol sont justement celles qui ne sont pas cambriolables. De même le code de la route des assurances n’est pas le même que celui de l’état ; c’est ainsi que la police peut vous considérer en droit et votre assureur en tort.

La raison d’être de l’assurance n’est pas de vous aider mais de faire de l’argent ce qui ne relève pas du même esprit.

Un état ne peut connaître la faillite et disparaître ; une société d’assurance ou autre le peut parfaitement.

Les fusions acquisitions se poursuivent : tôt ou tard si le processus n’est pas enrayé, il y aura malgré de multiples enseignes, un seul dirigeant : il n’est aucunement souhaitable de se retrouver sous la tutelle d’un organisme privé qui dès lors aura tout le loisir une fois parvenu en situation de monopole d’augmenter ses tarifs.

D’ailleurs, quoique contraire au principe de libre concurrence, l’alignement des prix est un phénomène courant.

Alors ?

Merci à la très libérale Europe facteur de bonheur et d’avancées sociales.

Merci aux hommes politiques de nous avoir tant éclairés depuis une quinzaine d’années (le début du processus remonte à 1992).

Et de continuer à le faire durant cette campagne présidentielle.



mercredi 13 septembre 2006

Un sophisme économique

Mercredi, 13 Septembre 2006
imprimer
mail
Un sophisme économique

Philippe Delbauvre

Politique
Un sophisme économique
Il ne s’agit pas d’affirmer que l’on s’achemine vers la suppression du Smic. On peut néanmoins constater que les libéraux (c’est à dire la gauche et la droite) tentent d’optimiser le système économique actuellement en place qui fait encore la part trop belle à des gâchis financiers que constituent à leurs yeux à titre d’exemple le rmi ou les prestations sociales.

Ainsi, le smic est un frein à l’emploi. C’est évidemment juste. Si les comportements économiques veulent être expliqués avec cohérence, il faut les analyser à la fois côté employeur que côté employé. L’intérêt du premier est de donner le minimum, celui du second d’obtenir le maximum. Il s’agit d’une évidence qu’il est tout de même nécessaire de rappeler avant toute étude. Il est en effet exact que l’on ne peut embaucher que si l’on dispose au moins, en surplus de la part que l’on se réserve, du minimum légal charges comprises. En conséquence on ne le peut pas si on ne possède, pour prendre un exemple, que de 70 % dudit minimum. Avec cette même somme, on le pourrait si minimum il n’y avait pas. Raisonnement imparable.

Donc on en déduit dans la poursuite de cette logique que la suppression du smic est un bien pour les employeurs qui peuvent désormais plus facilement embaucher, mais aussi pour les chômeurs qui trouveront ainsi davantage d’offres d’emploi. Toujours juste à l’évidence.

Ce que les tenants de cette révolution, qui pour certains sont tout aussi naïfs que généreux, c’est que cette logique ne fait pas du tout l’affaire de nombre de travailleurs. Il va de soi que ceux qui sont rémunérés au smic sont ici directement concernés puisque la baisse des salaires qui s’en suivra les touchera de suite. Il en est de même pour ceux dont le salaire est indexé sur le smic ; que l’on soit rémunéré à 70% ou à 140 % du smic, dès lors où salaire minimum il n’y a plus, le résultat sera le même : la baisse d’une rémunération déjà par trop modeste. Il faut également prendre en compte ceux qui dix heures par semaine travaillent et sont payés au smic : qu’adviendra t-il d’eux ? Voilà un paragraphe tout aussi cohérent que les précédents mais que l’on ne trouvera pas dans les analyses libérales.

Evidemment on suggère quelquefois une compensation grâce à une solidarité à maintes reprises évoquée mais jamais définie. Et pour cause. Qui sera solidaire ? Plus vulgairement, qui paiera ? Pas les entreprises puisque l’objet de la mesure consiste justement à les alléger financièrement. Pas l’état puisque son objectif ainsi qu’en témoignent ses désengagements aux échelles locales et nationales est de faire des économies pour s’aligner sur les autres modèles européens souvent plus libéraux et paupérisateurs (voir Royaume Uni). Pas les cadres véritables que l’on souhaite protéger via une diminution fiscale sous peine de les voir s’expatrier. Donc une solidarité payée par ceux qui devraient en principe en bénéficier : ceux qui n’appartiennent pas à une des catégories déjà mentionnées. Ou on fait payer ceux pour qui financièrement la vie n’est pas rose à l’aide par exemple d’une taxation indirecte pratiquement invisible politiquement et très douloureuse financièrement, où il n’y aura pas de solidarité. Et donc, pas de compensation.

A qui donc en définitive profite sincèrement la suppression du smic ?

Amen.

On peut très honnêtement reconnaître que ceux qui n’ont pas d’emploi pourront éventuellement en avoir un. Enfin, pour certains d’entre eux. C’est vrai. Si au smic on associe la base 1000, pour un travail effectué à cette rémunération, une suppression pousserait les offres à la hausse avec dans le même temps une mensualité à la baisse : qui prend à 900 ? 800 ? 700 ? Dans la tête d’un patron normal, conscient de ses intérêts (la nature humaine étant ce qu’elle est), l’idée de commencer directement à 300 vient naturellement ; s’il y a preneur c’est tout bénéfice, sinon augmenter progressivement. C’est tout simplement ce que l’on appelle la loi du marché. Dans la continuité du raisonnement précédent, il va de soi que le rmi ne peut qu’être revu à la baisse : on ne peut pas payer autant voir davantage celui qui ne travaille pas que celui qui travaille.

Les rmistes aussi vont être contents.

Amen.

Dernière étape, pour contraindre démocratiquement (c’est à dire intelligemment) ceux qui viendraient à rechigner, l’idée d’immigration choisie. Superbe expression qui sous entend :

Premièrement : que ceux qui vont venir ne sont pas méchants et ne doivent pas être amalgamés avec ceux que l’on connaît : si ce n’est pas faux, rien ne prouve qu’à long terme cela le devienne : on a déjà donné.

Deuxièmement : que ceux qui vont venir correspondent exactement aux profils manquants ici et qu’en conséquence personne d’ici ne sera lésé. Et là c’est faux. Parce que les offres fluctuent au cours du temps, parce que bien évidemment on n’a pas fait le recensement de tout ce qui pourrait manquer, parce qu’on a suffisamment de millions de chômeurs à employer.

Non ?

Si.

Hors sujet ? Du tout. A nouveau le but est de tirer conformément à la logique libérale les salaires vers le bas. On sait très bien que les praticiens étrangers travaillant dans la dite fonction publique hospitalière sont moins bien rémunérés que les français. Autre façon de pousser ces derniers à partir un jour ou l’autre vers un secteur privé appelé à se développer et bien plus attractif financièrement. On revient donc à la ‘légitime suppression’ du smic. Tout est cohérent pour celui qui veut voir.

L’enfer est pavé de bonnes attentions.

Ici, elle sont de plus mauvaises.

mardi 5 septembre 2006

Rien ne va plus, tout est ouvert

Mardi, 5 Septembre 2006
imprimer
mail
Rien ne va plus, tout est ouvert

Philippe Delbauvre

Politique
Rien ne va plus, tout est ouvert
Les événements récents me contraignent à reprendre un article d’Alain Rebours, disponible dans les archives pour la lecture, afin de le réadapter au contexte actuel.

Sur le forum de ce même site je m’étais à l’époque particulièrement investi dans un fil consacré au CPE où le plus souvent je prévoyais quelques jours à l’avance le devenir du phénomène, tâche d’autant plus aisée que le processus à quelques variantes près reste toujours le même. Le premier ministre ne s’est depuis jamais remis politiquement de ces manifestations et reste à ce jour (la précision est d’importance) condamné à espérer un bouleversement hypothétique de la donne sans pour autant en être l’acteur.

Ce que l’on appelle désormais par convention la gauche n’a pas d’alternative à proposer. Elle ne peut, sous peine de se ridiculiser, évoquer un flot de nationalisations ou une relance de la consommation que l’appartenance de la France au système économique mondial empêche. S’il est possible de se permettre un petit écart par rapport à l’orthodoxie économique, lequel parce que petit ne changerait fondamentalement rien, les règles édictées doivent être néanmoins scrupuleusement respectées. Les intègres et naïfs socialistes de 1981 l’ont assez vite appris comme le savent ceux qui ont connu la période ou s’y sont intéressés. Au même titre qu’en tennis la balle ne peut rebondir au plus qu’une seule fois avant relance ou qu’en football de la main le ballon il ne faut pas toucher, on ne joue pas avec les impératifs catégoriques économiques du règlement capitaliste. Si néanmoins on venait à souhaiter le faire afin de remédier aux problèmes qui se pose dans le monde occidental c’est une révolution qu’il faudrait entamer et non une réforme qui en tant que telle resterait prisonnière du carcan et en conséquence vouée à l’échec.

Les cadres de la gauche en sont parfaitement conscients. Les militants beaucoup moins. Et le peuple quasiment pas puisque l’on ne cesse de lui répéter qu’il n’existe pas d’autres alternatives. On peut ainsi expliquer facilement le pourquoi de l’absence réelle de programme au sein de la gauche sachant que les phrases très généreuses mais bien évidemment floues et très générales n’en constituent pas un. On comprend mieux le succès de Ségolène Royal qui est un succès de personne et non d’idées. On comprend aussi le rejet dont elle fait l’objet de la part d’une partie des militants socialistes qui ont bien saisi qu’avec elle une politique authentiquement de gauche n’était pas à espérer. L’erreur de ces militants est de croire qu’un autre candidat pourrait proposer une autre alternative. Ce n’est donc pas idéologiquement que ce que l’on appelle la gauche peut battre lors des prochaines présidentielles, ce que l’on appelle la droite. Il s’ensuit qu’une victoire ne peut qu’emprunter un autre chemin avec par exemple et pour clore ce paragraphe un succès de personnalité.

A huit mois de l’échéance il va de soi que les paramètres commencent progressivement à se fixer. Il faut à la gauche affaiblir le gouvernement en espérant atteindre par ricochet Nicolas Sarkozy. Voilà chose ardue puisque quand bien même membre du gouvernement ce dernier n’a jamais cessé de faire entendre sa différence. Que l’équipe ministérielle donne l’impression d’une réussite et le ministre de l’intérieur s’en réclamera. Qu’elle donne le sentiment d’un échec et il aura beau jeu d’affirmer que tout en y participant il avait fait entendre un autre son de cloche. Il faut donc à la gauche ajouter autre chose à son armement qui à ce jour semble inadapté.

La gauche a toujours su jouer dans son histoire de l’impact des manifestations de rue. Encore une fois, les manifestations à l’encontre du CPE lui ont permis de marquer des points et de couler définitivement (je me méfie par expérience du terme) le premier ministre. Le secteur public, grand mobilisateur devant l’éternel, n’est plus ce qu’il était. Cela s’explique entre autre par la dépolitisation des nouvelles classes d’âge mais aussi par le recrutement de plus en plus massif de non titulaires qui ne disposent que de contrats précaires et qui ont tout intérêt, s’ils veulent espérer leur travail garder, à se tenir tranquille. Il suffit de se renseigner sur l’évolution de la Sncf comme de la poste pour s’en rendre compte.

Il est en revanche un secteur qui reste politiquement dangereux pour tous les gouvernements et qui n’est autre que celui de l’enseignement.

A cela plusieurs raisons.

Le corps enseignant certes moins syndiqué qu’auparavant possède encore l’esprit de corps. C’est là où l’esprit corporatiste est l’un des plus développés. C’est aussi une des valeurs sures dans l’électorat de ce que l’on appelle la gauche. C’est d’ailleurs tant vrai qu’un ministre de gauche n’a guère à craindre d’eux à moins de tenir des propos particulièrement provocateurs comme l’avait fait Claude Allègre. Ce sont majoritairement des fonctionnaires dévoués à la cause du parti sans pour autant être socialistes ( ‘ Les socialistes ont le coeur à gauche et le portefeuille à droite ’) et quantitativement important. Comme de plus la grève est chez eux une seconde nature (dès lors où une mesure vient d’un gouvernement dit de droite), ils maîtrisent parfaitement le sujet et sont donc efficaces. C’est aussi une catégorie directement liée au monde estudiantin qui est non politisé dans sa majorité mais dont les représentants le sont. Là encore phénomène de masse, donc impressionnant mais aussi perçu comme sympathique par nombre de français qui ont l’occasion de se rappeler leur jeunesse et qui ne peuvent avoir de griefs à l’encontre des ‘petits’ qui à l’évidence sont globalement dépourvus d’arrières pensées. Si suite à un coup de matraque, un enseignant est envoyé comateux à l’hôpital, le français désapprouve. Si c’est un jeune étudiant depuis peu majeur, c’est l’indignation pour ne pas dire la révolte. Cette affection sélective ne bénéficie pas aux enseignants souvent décriés par les français. Il n’empêche qu’à défaut de constituer la poudre ils peuvent très bien en être la mèche : c’est d’ailleurs une habitude.

On ne peut ainsi que comprendre les réunions prévues le 6 septembre (donc dans deux jours puisque j’écris en date du 4) entre enseignants en vue de préparer la manifestation du 28 prélude à quatre jours de grèves dans le meilleur des cas. Voilà qui nous amène donc début octobre et au retour à la vie des facultés qui elles aussi, n’en doutons pas, sont déjà prêtes à intervenir. A quoi servent les fameuses longues vacances si ce n’est à préparer les actions à venir qui ‘spontanément’ adviendront peu après la rentrée ? Il ne faut pas disposer d’une intelligence lumineuse pour comprendre que les plans ont déjà été élaborés et que les deux mouvements en apparence différents vont converger et se fondre.

Comme de plus le problème de la non régularisation est posée et que la responsabilité en incombe directement au ministère de l’intérieur qui est dans cette histoire le premier visé, il n’est pas difficile d’imaginer que la défense de la veuve et de l’orphelin va être à maintes reprises évoquée. Loi des séries, le ministre de l’éducation nationale est un Udf favorable à l’Ump. Est-il nécessaire d’expliquer que François Bayrou va être ravi de l’aubaine et saisir la chance qui va lui être offerte de faire entendre sa différence aussi bien à l’encontre de son rival mais aussi du gouvernement ? Il va de soi que le front national qui est en hausse dans les sondages va jouer le rôle qui est le sien : de Villiers maintenant rejeté par l’opinion elle même, tout ce qui peut arriver de mal au gouvernement et surtout à Nicolas Sarkozy ne peut que profiter au menhir. Un quelconque cas de bavure ou de déclaration malencontreuse imputables au ministre de l’intérieur ne constitue t-il pas la dernière chance qui s’offre à un Ump de faire ou de refaire surface ?

Désormais, comme on le dit au jeu : ‘rien ne va plus’. Tout est ouvert.

Le CPE n’était pas la solution. L’opposition en elle même au CPE non plus.

Le programme présidentiel de Nicolas Sarkozy dont il n’a dévoilé que la face émergée est détestable. Celui des candidats socialistes est inexistant, ce qui constitue un mieux. Faute de grives …

Que les manifestations à venir ne poseront pas les vrais problèmes, j’en suis convaincu. Il n’est pas cependant impossible qu’elles soient décisives en ce qui concerne les prochaines élections présidentielles