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jeudi 31 janvier 2019

Dionysos ANDRONIS - Aleister CROWLEY - "L'enfant de la Lune - Moon Child"

Aleister CROWLEY
                                                "L'enfant de la Lune - Moon Child"
                                            éditions Marathias, Athènes, 2001, pp.413


               
              Ce roman du Grand Magicien anglais Aleister Crowley nous a donné la certitude que notre pays d'origine n'est pas si arriéré comme les journalistes français le décrivent. Ce roman n'a jamais été traduit en français et c'était le aMagicien français Philippe Pissier qui nous a donné la confirmation. La première édition anglaise a été faite en 1929 par l'éditeur "Mandrake Press", un éditeur qui a fermé ses portes il y a seulement une dizaine d'années. C'est grâce à la magie de Crowley qu'il a existé plus que quatre-vingts ans.

               Nous allons essayer de faire un résumé du roman pour les curieux. Plusieurs réunions de magiciens se déroulent en trois villes : à Londres, à Paris et à Naples. Les magiciens sont de religions différentes : "Jésus nous a oubliés" est un premier jugement sur la page 52. Quel est le but de leurs réunions ? C'est de créer un homonculus avec le support de leur Magie. A travers les pages du roman il y a le mélange des dogmes rosicruciens, théosophes ou autres par le biais de plusieurs artistes qui ont été illuminés par la doctrine de Crowley. En étudiant les Grimoires, les magiciens récitent des phrases en latin ancien. D'autres phrases comme "Le coté noir de la Lune" (c'est le titre d'un chapitre) nous font penser aux succès du rock que nous connaissions très bien depuis longtemps.

               Dans cet univers magique et littéraire coexistent la poétesse Georges Sand (page 120) le producteur pas encore né juif Steven Spielberg et son "Poltergeist" qui signifie esprit frappeur en allemand, mais aussi l'occultiste français Eliphas Levi dont le nom nous revèle sa religion. Et le point culminant sera le mariage paganiste à quatre qui aura lieu sur la page 333 (c'est symbolique ? il faudra poser cette question à Monsieur Marathias ou à son impimeur qui a fait la numérotation des pages) et qui fournira l'homonculus lunaire du titre. Sur la page 146 fait son apparition l'acronyme magique SRMD que le traducteur grec laisse sans traduction. C'est sûrement intentionnel mais nous allons vous l'expliquer quand même. ça veut dire "Royal is my Race". Faut-il vraiment le traduire ?

                                                   écrit par Dionysos ANDRONIS


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dimanche 27 janvier 2019

Dionysos Andronis - L'appel aux Dieux

 L’APPEL aux DIEUX
                                            
Collin CLEARY
                             Editions du Lore, France, 2016
 
        Cet ensemble d’essais de l’américain Collin Cleary rassemble de textes publiés entre 2002 et 2009 dans plusieurs revues en papier de son pays. Le traducteur anonyme nous les traduit pour la première fois dans un ouvrage édité en France. Nous avons été très surpris par les mots du dernier qui raconte:
 « Collin Cleary connaissait assez mal l’hindouisme à l’époque où il écrivit cet essai » (op.cit.page 37) mais il est vrai que pourtant son étude est impressionante.
Dans cet ouvrage co-existent les écrits anciens de Alain De Benoist et surtout son « Comment peut-on être paien aujourd’hui? » que j’avais emprunté et lu dans une bibliotheque municipale. La couverture reproduit un très beau dessin de Kevin Slaughter qui suggère avec son pseudonyme un égorgement pour les anciennes valeurs : « Les Dieux et les croyances passent mais les valeurs demeurent » (citation de Benoist reproduite op.cit.page 90). « La religion védique des Aryens est etroitement apparentée à celle des peuples germaniques » (op.cit. page 107).
         
Si nous faisons abstraction de la reférence et analyse aux dernières pages de la série populaire américaine ancienne « Le Prisonnier », nous avons apprecié pourtant l’analyse du même genre approfondie du film « La Taupe » de Alexandro Jodorowsky, cinéaste chilien et juif qui suggère très artistiquement « le but est la quête mystique elle-même »(op.cit.page 200), « l’ idée est de démythifier » (op.cit. page 201). Une phrase de Collin Cleary qui pourrait servir de conclusion se trouverait quelques pages avant la fin : « L’intérêt de l’exercice est que les étudiants laissent aller complètement leur intellect et s’ouvrent à une exprérience du monde lui-même, libérés des entraves de la théorie et du langage » (op.cit.page 202).

       Cleary nous rappele que « nous vivons le Kali-Yuga, c’est à dire l’Âge de Fer, l’âge du déclin » (op.cit.page 202). Notre préférée Savitri Devi avait utilisé ce terme dans ses essais. L’éditeur américain de l’ouvrage original Greg Johnson suggère aux lecteurs au début de faire comme Cleary et voir le monde « contre le temps » (op.cit.page 16).
 
                                 Ecrit par Dionysos Andronis