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lundi 13 juin 2016

Au sujet du grand remplacement


Philippe Delbauvre

Au sujet du grand remplacement  
Il m'a semblé que l'on pouvait, dans le cadre de l'expression « grand remplacement », percevoir deux aspects : l'un théorique, l'autre pratique.

1/ Le grand remplacement en tant que théorie :

Je ne crois pas qu'il y ait complot quant au grand remplacement. Cela ne signifie pas qu'il n'existe pas dans certaines têtes ou sectes. C'est probablement le cas, par exemple, pour certains francs-maçons.

Après tout, ils avaient déjà, dès la fin du 17 ème siècle uniformisé les différents monothéismes en un déisme niveleur. Chez eux réside l'idée de l'égalité qui, poussé à l'extrême, conduit au grand rêve des totalitaires : disposer de citoyens interchangeables.

Il est vrai aussi que si les hommes avaient les mêmes envies, c'est ici l'aspect financier, on pourrait produire alors peu de type de produits, mais en quantité considérable, d'où le bénéfice.

Et puis soyons lucides, si un gouvernement mondial s'établissait, quand bien même démocratique, où donc pourrait se réfugier l'opposition si la démocratie devenait dictature ?

On constate bien là, les limites de l'idéalisme naïf...

Nos dirigeants, de droite comme de gauche, ne sont ni naïfs, ni idéalistes.

Ils n'ont nullement le projet d'une France plurielle. A fortiori d'un remplacement. Très sincèrement, ils s'en foutent. Ils sont aux ordres des tenants de l'économie, voilà tout. D'un point de vue strictement démographique – la natalité – l'immigration est un plus à leurs yeux. De futurs consommateurs en perspective. Je n'apprends à personne que les bénéficiaires du Rsa ne peuvent épargner. Ils dépensent donc le tout. Qui est réinjecté dans l'économie … Le Système ne perd donc rien. Idem pour les allocations familiales qui permettent à certains pères – suivez mon regard – de s'offrir une Mercedes ou un téléphone portable dernier cri : là encore, l'argent n'est pas perdu pour l'économie.

Bien évidemment, la présence d'allogènes pose des problèmes en France, problèmes auxquels les Français de souche sont de plus en plus sensibles. Le fait va crescendo et la violence majeure, réaction des agressés, va advenir. Si chacun ne dit pas ce qu'il pense, il pense quand même. Et finira par penser à haute voix. Puis agira.

C'est justement ce que craignent les tenants du Système. D'où la propagande. « Vive la différence ». « Vive l'altérité ». Mais aussi, « Vive le vivre ensemble ». Il ne faut pas croire cependant que l'on puisse mélanger l'eau et le feu. L'huile – j'avais l'envie d'un pluriel – et l'eau. Sur le « vivre ensemble », j'ai le souvenir que sos racisme – un comble quand on y songe – dès les années quatre-vingt, avait connu un fractionnement entre sionistes et anti-sionistes. Fou rire …

« Tout ce qui est réel est rationnel. Tout ce qui est rationnel est réel. » Hegel

Vraiment ?

D'ailleurs, ceux qui prônent les mixités sociales, religieuses, ethniques, ceux là donc, où scolarisent-ils leurs enfants ?

Il est très probable que la réponse se trouve dans les écrits du défunt et regretté Emmanuel Ratier.

Comme je l'écrivais ci-dessus. Ils mentent donc. Tout n'est que propagande visant à faire passer la pilule économique, ce pseudo-avortement de la France.

Il n'y a donc pas d'un point de vue théorique, si ce n'est dans la tête de quelques illuminés, pas de théorie du grand remplacement.

2/ Le grand remplacement en tant qu'il est en pratique :

La France est un pays d'immigration. Chacun le reconnaîtra. Alors que la population résidant en France était blanche, elle est aujourd'hui pluri-raciale. Les plus jeunes n'ont pu réellement constater le changement. Les Anciens, si ! Il fut une époque où l'on était surpris de voir un noir ou un arabe dans nos rues. On ne l'est plus aujourd'hui. Nul besoin de statistiques même si elles s'avèrent utiles.
En effet :


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Ensuite viennent en effet les statistiques. Elles sont formelles. Les natalités arabe et noire sont autrement plus élevées que la natalité blanche. Il n'est alors pas difficile d'extrapoler : plus on avancera dans le temps, plus la proportion de blancs au sein de la population totale diminuera.

S'il s'agissait d'un projet utopiste, on pourrait comprendre à la limite. Mais comme montré dans le premier paragraphe, tel n'est pas le cas. La couleur de peau, est une des composantes, de chaque peuple. A quoi bon d'ailleurs, comme le font justement les bien-pensants, s'extasier sur le peuples premiers (amazoniens et autres) et massacrer l'une des identités originelles des peuples européens ? La moindre des choses eut d'ailleurs, sachant l'importance du sujet, de consulter les Français via un referendum.

Souhaitez vous rester un Peuple presque uniquement blanc ou preque, ou souhaitez vous connaître le melting-pot tel qu'il existe aux Etats-Unis ?

Cela ne fut pas fait. Mais je subodore que les Français seraient preneurs quant à un referendum sur le sujet.

Et pour cause !


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La Grèce, mais pas seulement ... La France et les autres pays aussi ...


Philippe Delbauvre

La Grèce, mais pas seulement ... La France et les autres pays aussi ...
 
Le terme de science est depuis quelques années à la mode. Probablement parce que les sciences dignes de ce nom réussissent et progressent – Kant l'avait bien perçu – là où les autres disciplines patinent. En science, ou il y a consensus et c'est là signe de succès, ou il y a désaccord au plus niveau et c'est alors la marque d'un problème restant à résoudre. Quand bien même accole t-on le terme de science à des disciplines non scientifiques (sciences historiques, sciences économiques, …) que cela ne signifie pas à en faire des sciences. Après tout, c'est un grand historien qui reconnut naguère que « l'histoire est fille de son temps » : constat bien peu scientifique …
Ce qui est vrai de l'histoire l'est tout autant de l'économie. Selon que l'on veuille vanter ou critiquer l'actuel gouvernement grec, on se choisit tel ou tel économiste dont les points de vue sont pourtant subjectifs et non désintéressés. Et il ne manque assurément pas sur la toile de points de vue divergents sur le sujet. Bénéficiant du recul historique, les économistes aujourd'hui considèrent que face à la seconde crise économique sous Weimar, la politique menée, austérité, ne fut pas la bonne. Même si le cas grec n'est pas tout à fait le même force est de constater qu'il y a ressemblances et que le remède proposé est le même. De façon similaire, face à la crise bancaire de 2008, il y eut consensus chez les prix nobel d'économie, pour indiquer qu'il ne fallait pas venir en aide aux banques dont les pratiques furent douteuses. Nonobstant ce consensus, la clique mondialiste – ceux là mêmes qui mettent en exergue le sérieux face au problème grec – fit très exactement le contraire. A contrario, le cas islandais et sa réponse originale vient de nous montrer qu'une autre décision était possible, apportant de bien meilleurs résultats.

Un aspect majeur du problème se doit d'être souligné. C'est que les Grecs se sont prononcés à plus de 60% contre le diktat européen. Et pourtant les zélateurs de Bruxelles, relayés par la majorité des hommes politiques, apôtres soi-disant des droits de l'homme et du droit des peuples à disposer d'eux mêmes, de court-circuiter le résultat du referendum devenu de par son résultat, plébiscite. Quand bien même évoque t-on l'économie qu'il ne faut pas omettre les réalités sociales : c'est ainsi que Bruxelles impose à Athènes la fin de la retraite complémentaire aux plus démunis. Donc Bruxelles n'est pas simplement qu'une structure économique puisqu'elle influe sur le quotidien des peuples.

Evidemment, le Système et ses sbires jubilent en France. Et la mise sous le tapis des 60% de non grecs peut être tout à fait mis en parallèle avec nos 55% de non français au traité de Lisbonne. N'ayons pas la mémoire courte et soyons solidaires du peuple grec. Mieux, il n'est pas impossible que d'autres peuples européens soient pour des motifs éventuellement différents, consultés dans les années qui viennent. Il me semble indécent, à tout le moins en ce qui concerne les Nôtres, de ne pas les soutenir le moment venu, au motif que leurs gouvernements seraient trop à droite ou trop à gauche. A cet égard d'ailleurs, la contestation du fait bruxellois n'est nullement politicienne. Aider les Grecs aujourd'hui ou les autres peuples par la suite demain, c'est favoriser le retour de la France souveraine lorsque le moment sera venu.

Rappelons pour les plus jeunes notamment que l'Europe, aujourd'hui si arrogante, on ne l'entendait guère voici trois décennies. On la constate aujourd'hui omniprésente. Et parce qu'elle est elle à stature européenne, elle pourra - Horaces et Curiaces – mater successivement les différents pays européens les uns après les autres, dès lors où chacun d'eux revendiquera sa souveraineté. L'idéal serait donc un referendum permettant à tous les Européens de façon simultanée de s'exprimer, quant à la poursuite ou non de la politique européenne menée actuellement. L'issue ne ferait guère de doutes. Voilà pourquoi l'Europe de Bruxelles ne peut être démocratique. Voilà aussi pourquoi nous avons le devoir de révolte.

Ce que révèlent certains termes à la mode




Ce que révèlent certains termes à la mode
 Philippe Delbauvre
 
Je n'apprendrai pas au lecteur qu'une des caractéristiques de la mode est justement de se démoder. Elle ne fait succès que dans le cadre du présent. Pas un hasard si la mode est si tendance de nos jours, sachant le présentéisme qui caractérise la postmodernité. Si au sujet de la mode, on songe en tout premier lieu à l'habillement, il y a aussi une mode consistant en la mise en exergue de certains expressions et mots.

Ainsi aujourd'hui par exemple le terme de « République » que l'on conjugue à toutes les sauces. Alors même que les Français ignoraient ce terme voilà encore peu, les voici désormais très nombreux – mode oblige – à l'utiliser. Au même titre que pour certaines expressions ou tics de langage, « cela fait bien » de les utiliser. C'est ainsi que l'on se retrouve « in » ou « branché ». Comme d'habitude, c'est une question de frime qui, elle, contrairement au terme, durera.

On évoque donc beaucoup aujourd'hui la République alors même qu'elle est morte et ce, depuis longtemps. La postmodernité qui implique individualisme et subjectivisme n'est pas compatible avec l'esprit de la République. Cette dernière promeut la citoyenneté avec donc un fort versant collectif et l'affirmation des devoirs nécessaires, ce que nos contemporains ne veulent. D'où le succès de la démocratie libérale dont l'état d'esprit séduit, y compris chez ceux qui disent – en toute honnêteté – combattre le Système.

Ceux là mêmes qui n'ont de cesse de répéter le terme de « République » ont été les premiers à l'enterrer en reconnaissant une valeur certaine aux communautarismes, digne d'écoute dans leur desiderata. Et ces communautarismes ne manquent pas, qu'ils soient régionaux, sexuels, ethniques, religieux … Ces communautarismes sont à l'oeuvre depuis environ un quart de siècle et ses représentant souhaitent bien sur tirer la couverture à eux, ce évidemment au dépens de la globalité nationale, cette dernière se voyant donc alors affaiblie.

C'est justement parce que la République n'est plus que l'on en parle autant.

Le phénomène est similaire avec le terme de « laïcité ». C'est très mode, très tendance que de la vanter, alors même qu'elle n'est plus. On peut aussi s'interroger – subjectivisme oblige – si deux Français utilisant le terme, en ont la même définition. Ce qui a tué la laïcité en France, c' est justement l'apparition de communautarismes religieux très revendicatifs, que les gouvernement successifs ont malheureusement reconnus.

Même l'identité – terme aussi à la mode – qui fait référence à l'essence de la France est sujet à débats. Cela signifie que l'identité ne va plus de soi comme c'est aussi le cas pour « république » et « laïcité ».

C'est là phénomène inquiétant : la France perd son âme ...

Le pourquoi de l’échec électoral de Jean-Luc Melenchon




 Philippe Delbauvre
 
Des droites en France depuis la révolution française, il en existe trois, que René Rémond a qualifié en partant de la plus à droite vers la plus centriste de légitimiste (1), de bonapartiste et d’orléaniste. De la même façon, il existe trois gauches dès cette époque que l’on peut appeler, de gouvernement, patriote et républicaine, et enfin de contestation.

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Force est de constater que depuis une trentaine d’années, deux de ses trois droites ainsi que deux de ces trois gauches ont disparu. Fatalement donc ne restait dès le milieu des années quatre-vingt qu’une seule droite et qu’une seule gauche. Non sans provocation vis à vis des théoriciens de gauche, j’appelle donc orléanistes la droite et la gauche restant en liste, pratiquant l’une et l’autre forcément la même politique, ce dont les Français ont de plus en plus conscience. Que les Français votent donc Ump ou Parti socialiste, c’est toujours à l’orléanisme qu’ils apportent leurs suffrages. Voilà donc expliqué pourquoi, malgré des alternances entre droite et gauche, c’est toujours la même politique qui est pratiquée : une politique libérale centriste.

Dieu merci, puisque la possibilité d’une alternative est maintenant possible, le Front National a ressuscité la droite bonapartiste, bien davantage d’ailleurs bonapartiste que de droite. En ce sens, d’un point de vue théorique – cela se traduit aussi dans les faits – le bonapartisme s’oppose à l’omniprésence malsaine de l’orléanisme puisqu’il incarne aussi bien la droite comme la gauche.

Après le départ de Georges Marchais, le parti communiste effectua une révolution intérieure qui se traduisit par la défense des micro-minorités. Alors que Georges Marchais se réclamait du Peuple dans sa quasi globalité ( les « gens » disait-il), ses successeurs décidèrent le soutien aussi bien aux homos qu’aux minorités raciales pour ne citer que deux exemples.

De la même façon, Jean Pierre Chevènement, incarnant longtemps la gauche bonapartiste ( une alternative donc) disparut en terme de pensée politique de la scène politique française. Il a décidé de quitter le parti socialiste (devenu orléaniste donc) afin de créer successivement plusieurs mouvements, ce afin de propager ses idées. Chaque tentative se traduisit par des échecs. Tout aussi grave, absent désormais du parti socialiste, il ne disposa plus des moyens de peser sur lui de l’intérieur. La tentative de recréer une des trois gauches disparue, fut donc politiquement un échec.

Jean-Luc melenchon, très distant de l’orléanisme du parti socialiste eut très bien pu constituer une alternative crédible. Il se présenta d’ailleurs comme tel. D’où par exemple sa célébration du fait républicain. Son idée pour ne pas dire son obsession qui fut et reste de contrer l’ascension du Front National eut pu être une réussite, même partielle. Ce dont souffre Jean-Luc Melenchon, c’est de son trostkisme dont il ne s’est jamais départi. Alors qu’il devrait incarner une gauche bonapartiste (nationale, patriote, laïque, populaire), il s’enferme dans des considérations théoriques détachées des réalités, auxquelles bien évidemment les Français, notamment les classes populaires, sont totalement indifférents.

Cette analyse est tout aussi valable pour la gauche de contestation – la plus à gauche de toutes les gauches – qui s’enferme dans des discours fortement idéologiques, nonobstant le désamour de la plupart des Français pour le fait politique lorsqu’il est politicien ou idéologique. Après tout, notre société, capitaliste par essence, est en crise, et les anticapitalistes devraient avoir le vent en poupe. Or, il faut bien constater que Npa et Lo accumulent les résultats lamentables. Là encore, la responsabilité en incombe à des discours idéologiques dont les Français n’ont cure.

Aujourd’hui, et les études le montreront de plus en plus dans l’avenir, Marine le Pen et le Front National, apparaissent et apparaîtront comme les plus proches des préoccupations des Français. C’est une des raisons majeures de leurs succès.
 
Notes

(1) René Rémond par la suite, préféra qualifier cette droite de contre-révolutionnaire 

Source

  Emprise : Façonner le réel :: lien

Une réflexion sur les intellectuels médiatiques




 Philippe Delbauvre
 
Le terme d’intellectuel, comme tant d’autres aujourd’hui, est désormais galvaudé. On l’utilise donc beaucoup, sans avoir en tête ce qu’il signifie exactement. Qu’est-ce au juste qu’un intellectuel ? Il s’agit d’un homme qui fait autorité dans son domaine de prédilection et qui, au nom de cette compétence réelle, prend position dans un secteur qui n’est pas le sien.

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C’est ainsi que lorsque le communisme commença à monter en puissance il obtint le soutien aussi bien de grands écrivains comme de grands scientifiques. Si bien des premiers restèrent fidèles, la plupart des second quittèrent assez vite la politique.

Jean Paul Sartre fut l’intellectuel emblématique du vingtième siècle en France. On peut citer Russel pour le monde anglo-saxon. Sartre, maître de l’existentialisme, vantait la liberté totale humaine ; face à une vie dénuée de sens, l’engagement était la solution. D’où la propension de Sartre à participer à de très nombreuses manifestations. Paradoxalement, lorsque le grand moment de l’engagement – la seconde guerre mondiale – Sartre ne choisit de s’investir ni dans la Résistance, ni dans la collaboration …

On peut, au sujet des intellectuels émettre plusieurs réserves :

1/ On peut se demander si un mathématicien ou un physicien, même de renom, sont les mieux placés pour exprimer un point de vue sensé quant à la politique.

2/ La notion d’intellectuel s’est aujourd’hui généralisée et ce sont désormais les « people » qui se prennent pour des intellectuels. Ainsi par exemple les footballeurs qui se permettent de donner leurs avis sur les problèmes sociétaux.

3/ Les occidentaux aujourd’hui, contrairement au passé (voir Sartre ou Camus), ne se préoccupent plus des prises de position des cérébraux comme on pourrait les appeler. Ils considèrent que telle ou telle prise de position sont, pour utiliser l’expression à la mode, « prise de tête ». En ce sens, les engagements des uns et des autres n’intéressent plus personne…

4/Concernant l’intellectuel typique en France, Bernard Henri Levy, il n’est pas philosophe. Pas davantage que Michel Onfray. Ce ne sont que des essayistes, de formation philosophique certes, mais sans être philosophe. Comme la plupart des « intellectuels médiatiques », ils ne cherchent que les feux de la rampe, ce afin que leur ego soit valorisé. D’où leur omniprésence sur les plateaux de télévision, là où ils seront vus, ce qui constitue leur préoccupation majeure. On est ici bien éloigné des valeurs supérieures que sont le Vrai, le Bien et le Beau …

5/ Il n’est pas inutile de rappeler que des grands chercheurs tels Claude Levi-Strauss ou Paul Ricoeur, répugnaient eux, à prendre position dans des domaines intellectuels qui n’étaient pas les leurs …
 
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Emprise : Façonner le réel :: lien

Contre les grèves, oui mais ?


 
 Philippe Delbauvre
 
Les hommes, bien souvent, au motif qu’ils vivent le quotidien, en oublient les grands courant qui font l’histoire majeure. C’est ainsi que bien souvent, le communisme fut oublié, alors même que leur impérialisme était flagrant depuis 1917. Il en est de même pour le libéralisme depuis les années soixante-dix. Pas un hasard si Friedmann et Hayek qui furent théoriciens capitalistes obtinrent le prix nobel d’économie. On ne s’étonner donc pas de l’arrivée au pouvoir peu après de Thatcher en Angleterre en 1978 puis de Reagan en 1980.

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Or, le libéralisme, présent donc depuis une quarantaine d’années commence à s’essouffler. En tant que tel, les contempteurs du Système qui prône davantage de libéralisme sont en retard sur l’histoire. Plus exactement, ils ne sont pas visionnaires.

C’est un article de Pieter Kerstens (1) qui m’a fait prendre la plume. Il est homme charmant et très bon camarade pour les uns et les autres. Il indique dans son article que liberté du travail prime droit de grève .

Sur les excès en matière de grève, on lira avec profit l’ouvrage de victor Scherrer intitulé « la France paresseuse » (2). S’il commence à dater, le livre montre bien les excès syndicaux de l’époque.

Encore faut-il noter que naguère le grèves étaient conquérantes, alors qu’aujourd’hui, elles sont défensives. Il ne s’agit donc plus d’obtenir davantage, mais de maintenir ce que l’on a. En tant que tel, les grèves sont beaucoup moins condamnables aujourd’hui que dans le passé.

Autre aspect, on commence à constater où mène la liberté en matière de travail. Ainsi, ces caissières qui sont payés 800 euros par mois au seul motif qu’elles ont un temps partiel, ce qu’elles ne désirent d’ailleurs pas. Le même problème appert souvent pour les employés de librairie. Et dans les revues économiques d’apprendre les propositions que sont la fin du smic, du rsa, des diverses allocations (familiales et de logement par exemple).

Ce qu’en revanche on puisse regretter, c’est que bien souvent la grève est l’oeuvre de ceux qui ont la sécurité d’emploi. Il faut aussi le reconnaître.

Encore une fois le libéralisme s’essouffle et toute une partie des travaux du Rendez-vous de Béziers apparaissent comme déjà dépassé. C’est ainsi que le nouveau mouvement d’idée qui monte n’est autre que celui de la sécurité (à tous les sens du terme) qui vient remplacer celui de la liberté.

Soyons donc visionnaires plutôt que rafistoleurs d’un monde déjà dépassé.
 
Notes

(1) http://www.francepresseinfos.com/2016/06/le-droit-de-greve-cest-bien-mais-la.html

(2) https://www.amazon.fr/France-paresseuse-Essai-Victor-Scherrer/dp/2020146088
  

source

Emprise : Façonner le réel :: lien

La citation du jour (Julius Evola)




La citation du jour (Julius Evola)
« Il est important, il est essentiel que se constitue une élite, qui, dans un recueillement soutenu, définira, avec une rigueur intellectuelle et une intransigeance absolue, l’idée en fonction de laquelle il faut s’unir, et affirmera cette idée sous la forme, surtout, de l’homme nouveau, de l’homme de la résistance, de l’homme debout parmi les ruines. S’il devait nous être donné de surmonter cette période de crise et d’ordre vacillant et illusoire, c’est à cet homme, et à lui seul, qu’appartiendrait l’avenir. Mais quand bien même le destin que le monde moderne s’est créé, et qui maintenant est en train de l’emporter, ne pourrait-il être contenu, grâce à de telles prémisses les positions intérieures seront tenues : en quelque circonstance que ce soit, ce qui devra être fait sera fait, et nous appartiendrons à cette patrie qu’aucun ennemi ne pourra jamais occuper ni détruire. »

Julius Evola

Vers une Allemagne communautarisée


Philippe Delbauvre

 
C’est le 14 avril 2016 que les trois partis représentant la coalition au pouvoir ont présenté un texte de loi visant à favoriser l’accueil des immigrés en Allemagne. Il s’agit du fruit de plusieurs semaines de concertation visant à satisfaire les uns et les autres. Chacun des cadres dirigeants concernés voit dans cette loi une véritable opportunité pour l’Allemagne, considérant – un peu vite – que l’intégration allait nécessairement réussir, nonobstant les cruels exemples connus dans toute l’Europe.

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Deux aspects sont à prendre en considération au sujet de cette loi. Elle impliquerait pour chacun des migrants, un investissement personnel en matière d’intégration sous peine de sanctions économiques. C’est ainsi par exemple que les cours d’intégration se verront obligatoires pour chacun des migrants. Autre aspect, est aussi rendue obligatoire l’apprentissage de la langue allemande sauf à se voir retirer le permis de séjour. De façon similaire, chaque migrant verra la formation de son choix financée par l’État, sauf à voir l’intéressé l’abandonner, engendrant de facto la fin de l’allocation.

Autre évolution, les emplois naguère réservés aux Allemands, mais aussi aux Européens, seront désormais ouverts aux migrants. Idem pour le – nouveau – droit au travail intérimaire. Autre aspect, les migrants n’auront pas le choix de s’installer où souhaité : ils se devront donc d’habiter là où le gouvernement leur imposera.

Ces différentes mesures restrictives visent à ne pas favoriser la montée en puissance des populismes qui ont le vent en poupe (voir par exemple le dernier score obtenu par l’AfD).

Même au sein de la CSU, aile droite de la CDU, la loi semble bien passer. Encore une fois donc, le distinguo gauche/droite n’est pas opérant.

Il se pose cependant des problèmes majeurs.

L’Allemagne fait le choix quantitatif du chiffre aux dépens d’une approche qualitative. Plutôt, grâce à une politique nataliste hardie – ce qu’elle eut du pratiquer depuis bien longtemps – l’Allemagne fait le choix d’un potentiel numérique qui n’a rien d’allemand. Et l’apprentissage de la langue allemande ne fera pas de ces migrants d’authentiques Allemands.

Se profile donc à l’horizon des problèmes majeurs de communautarisme, aussi bien ethnique que religieux. Et chaque groupe communautaire, via un lobby concurrentiel, tentera de tirer la couverture à lui.

Il est peut être utile de rappeler que le pays de l’immigration n’est autre que les États-Unis et que c’est à une américanisation de l’Allemagne à laquelle nous assistons.

La politique du chiffre – un travailleur/consommateur en vaut un autre – montre une inféodation majeure à la pensée (?) économique, source de la plupart des maux dont souffrent les Européens. Il y aura changement majeur en Europe lorsque sera privilégiée une politique qualitative, célébrant la famille via une politique nataliste, dans le respect des ethnies et religions originelles.
 
Source

EuroLibertés :: lien

La sentence du jour


Philippe Delbauvre 

 
Alors même que la minorité arabo-musulmanne est encore, en France, bien petite, il s'avère qu'elle est déjà particulièrement revendicatrice. Qu'adviendra t-il alors quand elle représentera 20, 30, 40 % de la population ?

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L'image du jour





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Référentiel droite/gauche : suite et fin !


Philippe Delbauvre

Référentiel droite/gauche : suite et fin !
 
Dans la filiation des travaux d'une personnalité comme celle de Georges Feltin-Tracol mais avec beaucoup moins de talent, je passe la majeure partie de mon temps à tenter de comprendre le monde postmoderne, bien conscient que mes intuitions initiales quant à lui, étaient justes dès l'origine. Celui qui sait le Vrai prend plaisir à travailler, justement parce que son labeur confirmera ce qu'il avait de prime abord subodoré. A contrario, ne restera à celui qui prône l'erreur, comme artifices, que le mensonge et la calomnie.


Dans le cadre de deux articles (1) (2) , j'ai tenté de mettre fin au suranné référentiel droite/gauche, cherchant aussi, à lui substituer un repère véritablement idoine, afin de caractériser le monde politique contemporain.

Ce référentiel droite/gauche n'est maintenu que par les tenants du Système, afin de leurrer le corps électoral. C'est ainsi qu'alternativement, droite et gauche ont le rôle de l'équipe de remplaçants, suppléant de l'équipe titulaire, pratiquant le même jeu, au profit du même bénéficiaire, à savoir le nouvel ordre mondial.

J'ai toujours la même peine lorsque je constate qu'au sein même des nôtres, le terme « socialiste » est utilisé afin de caractériser l'actuel gouvernement. C'est là, rendre service, aussi bien à la droite qu'à la gauche, qui n'en demandent pas tant. Les jeunes, n'ont – et le plus souvent ils l'ignorent – jamais connu la gauche au pouvoir. Celles ci n'a existé dans le cadre de la cinquième république que durant la très courte période qui s'est étendue de 1981 à 1983. Vint ensuite véritablement le Système, même si le terme est plus ancien. Il n'est d'ailleurs pas impossible que ladite gauche depuis une trentaine d'années, ait fait beaucoup plus pour le développement du libéralisme en France que ladite droite. Il y aurait là matière à écrire un ouvrage sur le sujet, sulfureux au demeurant et susceptible d'être un grand succès de librairie. Ce ne sont pas les jolies et perspicaces plumes qui manquent chez les Nôtres...

On n'ignore pas en science, qu'il suffit d'un contre-exemple pour invalider une théorie. Et la catastrophe ultraviolette (3) a eu de nombreux ancêtres et autres successeurs, souvent qualifiés par les épistémologues d'expériences dites « cruciales ». Pour le référentiel droite/gauche, je pense avoir trouvé le contre-exemple qui invalide l'actuel repère politique. Le voici :

Manuel Valls est dit de gauche.
Jean-Louis Borloo de droite.
Or, Jean-Luc Melenchon est dit de gauche.

Fatalement donc, si le référentiel droite/gauche est valide, logique oblige, Manuel Valls serait donc plus proche de Jean-Luc Melenchon que de Jean-Louis Borloo.

Or, chacun en conviendra, Manuel Valls est plus proche du Modem, de l'Udi que du Front de gauche. (Et que dire d'Emmanuel Macron convié par nombre de ténors de « droite » à les rejoindre)

Voici donc la thèse initiale – l'existence du référentiel droite/gauche – invalidée.

Inutile donc, de revenir sur le sujet, preuve étant désormais faite.

J'avais évoqué, dans le cadre d'un de mes articles (4), ce que pouvait être un référentiel politique, qualifié d'absolu, c'est à dire intemporel et aspatial. J'en avais conclu que c'était l'influence plus ou moins grande de l'Etat dans la vie d'un individu qui faisait la différence. D'où un large spectre qui s'étend de totalitarisme à l'anarchie.

Creusons un peu le sujet.

Un segment dont les extrémités sont l'anarchie et le totalitarisme n'est autre que celui dont les bornes sont la liberté et la sécurité.

On sait que depuis plusieurs décennies, Alain de Benoist martèle qu'au repère droite/gauche, s'est substitué le couple centre périphérie. L'intuition initiale s'est avérée juste. Aussi bien – à la périphérie – Front de gauche que Front National apparaissent comme dirigistes, là où au centre, Ump, et Ps, on prône le libéralisme.

Le couple autorité/liberté que l'on peut aussi appeler sécurité/liberté est aujourd'hui central.

N'en doutons pas, la société actuelle, dans ses fondements, est assez consensuelle.
Pas un hasard si une grande majorité de Français, souhaitent le retour dans le monde politique français, aussi bien de Dominique Strauss Kahn que de Christine Lagarde. Les Français les considèrent comme des experts en économie, susceptibles donc de résoudre les problème du chômage. En fait, la majorité des Français approuvent le Système quoiqu'ils en disent, mais refusent ses inconvénients. Ils n'ont pas compris que les tares du Système n'en sont que des émanations consubstantielles à son essence.

Le Système libéral, parce qu'il flatte le cerveau reptilien de l'homme, de très loin le plus sollicité au quotidien, triomphe. Chacun évoque donc ses droits, sa liberté, faisant fi du devoir, nonobstant l'analyse kantienne. La société de consommation, le fait n'est pas récent, plaît.

Encore faut-il disposer d'argent pour consommer. Et c'est là où se situe la faille. De plus en plus de Français en manquent, la paupérisation allant crescendo. A quoi peut bien rimer la liberté lorsqu'on vit désargenté dans une barre hlm en compagnie de qui on sait ? D'où l'appel de la part des plus démunis à la sécurité, quitte à sacrifier une partie importante de la liberté.

Intuitivement, à la sécurité, on associe la délinquance. C'est là une réalité même si d'autres aspects sont à prendre en considération.

Il y a aujourd'hui par exemple, une insécurité en matière d'emploi, avec bien souvent l'épée de Damoclès située au dessus de la tête.

De même, alors qu'on vivait de générations en générations dans la même contrée, ne serait-ce que pour l'obtention d'un travail, on est désormais obligé de
déménager, et quelquefois fort loin : insécurité géographique.

Le mariage, de même, n'est plus une valeur sure comme naguère, ce, encore une fois au nom de la liberté, cette fois ci de divorcer : insécurité affective.

Je laisse au lectorat trouver de lui même d'autres exemples – ils ne manquent pas – justifiant le retour en force chez nos contemporains de la notion de sécurité. Le fait, on le voit bien, n'est pas que la conséquence de la délinquance.

La présentisation du monde contemporain n'est autre que l'angoissante inquiétude quant à l'avenir. D'où cette montée en puissance – y compris chez ceux qui ont un train de vie normal – de la sécurité, quitte à amputer en partie la liberté.

Notes

(1) http://philippedelbauvre.blogspot.fr/2012/06/1982-je-suis-alors-en-terminale-et-nai.html

(2) http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukylullypPSJeqwIU.shtml

(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_ultraviolette

La citation du jour : Jean de La Bruyère




“Il y a une espèce de honte d’être heureux à la vue de certaines misères.”

Jean de La Bruyère



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Ni quinquennat, ni septennat


Philippe Delbauvre  

Ni quinquennat, ni septennat
 
Après le septennat renouvelable, nous en sommes depuis une quinzaine d'années au quinquennat de même caractéristique. On souhaiterait jouer la carte de la politique politicienne que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Pour rappel, De Gaulle, élu en 1958 se représente en 1965. La maladie incurable priva Georges Pompidou de se représenter. Giscard, élu en 974, se représenta en 1981. Mitterrand, élu en 1981, se représenta en 1988. Jacques Chirac, élu en 1995 se représenta en 2002. Nicolas Sarkozy, élu en 2007, se représenta en 2012. Et, dernier exemple, François Hollande, élu en 2012, songe vivement à se représenter en 2017, alors qu'il a bien d'autres sujets à traiter.

Force est donc de constater que les hommes politiques situés sur la marche la plus haute, songent à y rester. Cela a pour conséquence de favoriser la politique politicienne que chaque Français subit au quotidien. Il s'est donc posé, Pompidou constituant l'exception – encore une fois la maladie – à chaque fois la brûlante question de la réélection. Raymond Barre, conscient du fait, prôna un septennat non renouvelable. C'était déjà un mieux. Il n'empêche, cette structure n'empêche nullement une éventuelle cohabitation, période durant laquelle la politique politicienne est reine.

Ou donc, on se décide à élire des députés pour une période de 7 ans dans le cadre d'un septennat, ce afin d'empêcher la détestable période de cohabitation, ou alors on passe au quinquennat non renouvelable.

On peut aussi se demander si le mandat des députés lui même ne devrait pas être renouvelable. Cela éviterait la professionnalisation du monde politique et le fait de considérer la politique comme une simple carrière.

Le présentisme qui caractérise le monde contemporain, plaiderait pour un quinquennat (plus court que le septennat), encore une fois non renouvelable.
Mais ce serait alors justement se plier à l'état d'esprit ambiant. Une révolution consisterait donc à faire de la politique sur la longue durée donc à augmenter la durée du mandat présidentiel. Sept ans, dix ans … Que sais-je ? Encore faudrait-il savoir ce que l'on devrait faire des députés en terme de durée mandataire.

Mais j'y songe, un pouvoir exercé sur le long terme, sans politique politicienne, cela a existé.

C'est du Roy dont il s'agit ...

vendredi 10 juin 2016

"Veuillez laisser l'Etat dans les wc où vous l'avez trouvé en entrant" (sentence d'extrême gauche)



 Philippe Delbauvre
 
Nous vivons désormais depuis un demi-siècle dans une période que les spécialistes appellent postmodernité (1). Celle-ci se caractérise – entre autres – par ce que Marcel Gauchet appelait le désenchantement du monde (2). « Bof génération », « génération désenchantée », « soft ideology » sont autant de mamelles qui nourrissent bien mal les aspirations légitimes de l'Homme.

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Là où les consommateurs compulsifs – voir l'exemple de la généralisation du crédit à la consommation, inconcevable auparavant – trouvent un plaisir dont on sait depuis le Maréchal qu'il n'est pas Joie (3). L'hédonisme et son corollaire sexuel que l'on nomme sexualisme, par opposition à l'Amour (4), sont tellement répandus qu'ils frustrent ceux qui s'y adonnent. Où trouver donc un tabou dans une société qui permet presque tout.

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Cependant, pour ceux qui méritent encore le qualificatif d'Hommes, c'est à dire ceux qui veulent oeuvrer pour l'honneur du genre humain, la postmodernité est facteur d'engagement. Que l'on songe par exemple à la victoire qui fut la nôtre, contre le communisme voici environ un quart de siècle. Remarquons que les millions de communistes armés à l'époque furent autrement plus dangereux que les quelques 30 000 ou 40 000 combattants de Daesh. En clair, si nos gouvernants occidentaux l'avaient voulu, il en serait déjà fini de ces hommes au drapeau noir. Il a fallu d'ailleurs que la Russie rentre dans la danse pour que la situation inquiétante commence à s'inverser. Et on peut remarquer que les pays qui s'opposent réellement à Daesh ont pour particularité de ne pas appartenir au camp occidental. Ce dernier est allié aussi bien à l'Arabie Saoudite qu'au Qatar. Alors même que Bachar el Assad constitue un rempart incontestable à l'islamisme, les occidentaux font tout – le gouvernement français est tristement en première ligne – pour faire chuter le souverain syrien.

Dieu merci, le monde en tant qu'il est multipolaire est désormais un fait incontestable. Il est loin le temps où en effet où certains prévoyaient la victoire planétaire des Etats-Unis, c'est à dire de l'occidentalisation du monde. Et si l'ofce ou l'ocde n'annoncent pas des résultats fameux tant pour la Russie que pour les Européens pour les prochaines décennies, elles indiquent une Asie très probablement irrésistible à l'avenir. A surveiller de près.

Le gouvernement français s'est couvert de ridicule en raison de ses positions extrémistes concernant la Syrie. L'arrêt des bombardement pour cause de stock de bombes épuisé en dit long sur l'état de délabrement de notre pays. Ce n'est guère mieux en politique intérieure où les ministres rivalisent d'incompétence. Jusqu'à des fautes d'orthographe qui auraient empêché certains d'entre eux d'entrer en sixième, faute de certificat d'études, naguère. Certains ne verront là qu'un détail mais on m'accordera qu'on a fait du chemin depuis Malraux. Pas dans la bonne direction.

Le fait migrant, fait se juxtaposer politiques intérieure et étrangère. Si la chancelière allemande fait la part belle aux migrants qu'elle accueille sans compter, c'est pour des raisons économiques, la natalité posant outre-Rhin problème. La natalité française se porte beaucoup mieux mais elle est le fait de l'immigration récente (5). Rien de rassurant donc. J'insiste sur le fait économique parce qu'il est la clef du problème. Ils parlent « droits de l'homme » mais pensent « pognon ». Quand je pense aux très nombreux régiments ou bataillons, y compris les plus prestigieux (je pense à l'instant au 6ème Rpima), je l'associe au fait migrant qui, très probablement ne pourra être militairement contré, parce que le tissu militaire qui ornait notre cher pays, n'est plus. Encore une fois pour des raisons économiques.

Il existe tout un pan de la population qui fustige l'Etat. C'est se placer dans la continuité de Hayek et Friedman (nobelisés) mais aussi de Thatcher et Reagan. Autrement exprimé de l'occidentalisme. Rappelons (tiens, tiens) que le reaganisme écrasa via l'impôt les classes moyennes et que le bonheur de son american way of life ne satisfit qu'une petite minorité. Quant à la dame de fer, il lui fallut bien reconnaître (le fait est certes assez récent) que le modèle pluri-communautaire constituait un échec. Nous l'affirmâmes avec la plus grande lucidité depuis un demi-siècle.

L'Etat, c'est la tête. Il doit sous peine d'anarchie larvée jouer un rôle majeur. Un Français, lointain descendant des Rois du 13 èmè siècle comme de Colbert le sait très bien. Et ce sont justement les occidentalistes qui trouve toujours qu'il y a trop d'Etat. Laissons donc le libéralisme au tandem umps. J'ai toujours prôné l'économie mixte. Je passais du coup à l'époque où le plan quinquennal soviétique avait les faveurs de bien des étudiants pour droitier. On va de façon similaire, me faire maintenant passer pour communiste puisque le tout-venant est devenu libéral. En fait, je reconnais que ce n'est, tout comme hier, pas facile aujourd'hui de défendre l'économie mixte alors même qu'elle apparaît comme le juste milieu : ni trop, ni trop peu d'Etat. Et les localistes de constater aujourd'hui que les dotations de l'Etat diminuant, les collectivités locales sont touchées. C'est donc bien des services de proximité qui vont disparaître. Et l'école par exemple, dans certaines contrées, de ne plus être gratuite. Faudra t-il que le libéralisme fasse au final autant d'erreurs que le communisme, pour qu'il soit enfin disqualifié. Le public doit contrebalancer le privé et réciproquement. Si l'on est hegelien, on pense que l'histoire est l'établissement progressif de la raison sur terre. Mais je ne suis pas hegelien et m'attends donc à la catastrophe à venir ...

Il faudra un Etat, et qui soit fort, pour affronter les défis du 21 ème siècle. Ce n'est pas le manque de vigueur de l'Etat actuel qui permettra de résoudre le fait migratoire. Pas plus que le libéralisme « laissez faire » qui permettra de remettre de l'ordre dans la maison, l'immigration n'étant qu'un des problèmes parmi tant...



NB : cet article est dédié au docteur Bernard Plouvier
 
Notes

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Postmodernité

(2) http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-des-Sciences-humaines/Le-desenchantement-du-monde

(3) « Le plaisir abaisse, la joie élève » Maréchal Philippe Pétain

(4) http://www.civitas-institut.com/content/view/229/69/ : http://www.ichtus.fr/products-page/ouvrages-fondamentaux/amour-ou-sexualisme-jean-ousset-et-michel-creuzet/

(5) Les journalistes contestent le fait ; pas les démographes ….

Au sujet du coup de poignard infligé à l'institut Civitas.



Communiqué de Philippe Delbauvre (Voxnr)

 
Une fois de plus, la mouvance est lâchement attaquée. Cette fois ci, c'est l'institut Civitas qui est lâchement attaqué. Alain Escada, président de Civitas a besoin d'aide.

Dès que j'ai su le fait, j'ai par sympathie, immédiatement adhéré à Civitas. J'invite le lectorat à faire de même ou à faire un don

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Civitas: le site

Citation


Philippe Delbauvre 
I
Citation
 
"Si la Turquie était européenne, on ne l'appellerait pas Asie mineure."

Referendum lol et mdr à gauche


Philippe Delbauvre 

Referendum lol et mdr à gauche
 
Comme chacun sait, le parti socialiste organise un referendum consacré à l'approbation de l'union de la gauche.

Réfléchissons un instant. Imagine t-on un referendum organisé par le parti socialiste proposant la désunion de la gauche ?

On en déduit immédiatement que ce referendum est tarte.

De surcroît, le Front de gauche organise un contre-referendum (1) qui lui, dans les faits, prône la désunion de la gauche. Echec du parti socialiste à nouveau donc.

2-0

Je ne sais pas de quel congrès il s'agissait - mémoire défaillante - mais le décompte des suffrages lors de l'un d'entre eux a montré que la tricherie avait été reine. Et des dirigeants socialistes de déclarer que c'était une habitude au sein du parti. On vote, puis on s'arrange et peu importe les suffrages réels (2).

Il semblerait que le parti socialiste reste fidèle à ses "valeurs" puisque le scrutin commencé ce jour est déjà truqué (3).

"Quand on demande à un Français ce qu'est le socialisme, il est toujours embarrassé pour répondre. C'est encore pire quand on pose cette question à un socialiste." Micberth
 
Notes

(1) http://www.humanite.fr/contre-referendum-le-vote-ouvre-demain-8h-586949

(2) Stratégie décrite dans "Astérix en Corse" si mes souvenirs sont bons

(3) http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2015/10/16/25001-20151016ARTFIG00150-le-referendum-du-ps-ou-comment-voter-indefiniment-en-tres-peu-de-temps.php

Les races existent et c'est l'évidence !


Philippe Delbauvre

Les races existent et c'est l'évidence !
 
Quand bien même le front de gauche obtiendrait la suppression du terme « race » de l'ensemble des textes de lois (1) que les races, dans les faits, perdureraient. La bêtise du Système est ici sidérante. Rappelons l'évidence : un noir est un noir et un blanc un blanc . Et les diktats du Système n'y pourront rien sauf à vouloir métisser l'intégralité de la population de la planète, rendant de facto les hommes interchangeables.

Or, ce métissage, prôné par francs-maçons et autre mondialistes est un échec. En effet, les mariages mixtes sont peu fréquents, et l'on se marie donc entre blancs, entre noirs et entre arabes. Quant aux Français, à commencer par ceux qui adhèrent à l'esprit du Système (les français « normaux »), ils font une distinction entre les races, quand bien même ne sont ils pas racistes. Quand il pleut, chacun sait que ça mouille, quand bien même le nierait-on juridiquement …

Il y a aussi une incohérence à célébrer les peuples premiers comme les indiens, soient-ils d'Amazonie ou d'Amérique du nord, tout en refusant de célébrer les autres races. Il me semble que c'est un noir qui a évoqué sa négritude. Faudrait-il pratiquer l'autodafé de ses ouvrages pour ce motif ?

Bien sur, la race ne constitue pas l'unique caractéristique d'une personnalités mais elle n'en est pas moins déterminante. Evoquer la philosophie occidentale, par exemple, vieille de 2500 ans, c'est par ricochet célébrer le monde blanc. Cette philosophie, en revanche, est absente dans les histoires des jaunes d'Asie comme des noirs d'Afrique.

Même chez les Blancs, il existe des distinctions selon l'appartenance ethnique. C'est ainsi qu'un scandinave typé n'est pas un méditerranéen. Pourquoi donc ne pas offrir la parole aux ethnologues sur les plateaux de télévision ? La vérité, c'est que les peuples ne sont nullement similaires. On évoque le fait culturel se traduisant par une histoire différente selon les hommes. C'est vite oublier que la race était antérieure à la culture. Plus précisément, chaque race, chaque peuplade a engendré sa propre culture.

L'idée qu'il existe au monde un homme unique est une faute. N'importe quel étudiant en licence d'ethnologie le sait. Nul besoin de lire les ouvrages de la mouvance – donc engagés – pour s'en convaincre. Les ouvrages universitaires en disent assez long sur le sujet.

Dieu merci, et encore une fois, le métissage qui rendrait le monde homogène racialement donc totalitaire – le culte du même - ne vaincra pas. En revanche les communautarismes raciaux et ethniques pourriront la vie des uns comme des autres comme nous le montrent les systèmes anglais et américains qui sont multiraciales. Prosaïquement, une société monoraciale méconnaît par définition le racisme.

Les racistes dans les faits, sont justement ceux qui se définissent comme antiracistes.

Il fallait l'exprimer. Et il faudra le rappeler.
 
Notes

(1) http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuFylkpApoAOyvWaJ.shtml

Philippe Delbauvre 

Nadine Morano se trompe : malheureusement !
 
La polémique actuelle concerne les propos, jugés abominables par beaucoup, de Nadine Morano. On sait que cette femme ne fait guère dans la dentelle habituellement. On ne peut que constater que l'Ump, rebaptisée les Républicains, n'a pas changé. Croire que le changement de dénomination implique une modification sur le fond constitue une erreur. Ce n'est qu'une manœuvre visant à inspirer une dynamique électoraliste ainsi qu'à faire oublier les multiples scandales de l'Ump.

En entamant une procédure de destitution à l'encontre de Nadine Morano, l'Ump-républicains montre son vrai visage qui n'est autre que celui du Système. Et la droite et la gauche célèbrent le melting pot entamé via l'immigration incontrôlée, voici plusieurs décennies. De ce côté là donc, il n'y a rien à espérer depuis l'aile droite des Républicains, jusqu'au Front de gauche. La manœuvre de Nadine Morano n'est nullement désintéressée : elle vise à ratisser sur les saines terres du Front National. La ficelle est d'ailleurs des plus grosses.

Là où Nadine Morano se plante – son mensonge fait mal en terme d'information– c'est en affirmant que la France est un peuplée de blancs. En effet, si cela fut vrai pendant des siècles, plus exactement des millénaires, cela ne l'est plus. Il suffit d'observer dans nos rues le paysage ethnique pour constater, malheureusement, que la France ne peut plus être définie par un peuple de couleurs blanche.

C'est donc, comme aux Etats Unis, le melting pot qui prévaut. On ne peut donc à la fois évoquer les plus de 10 millions d'allogènes comme la mouvance le souligne à juste titre, et dans le même temps affirmer que la France est un pays de blancs. Ce fait majeur, l'immigration étant très récente à l'échelle de l'histoire de France, engendre les méfaits que nous connaissons tous. Bien entendu, chaque groupe humain tire la couverture à lui, ce qui se traduit par un vif communautarisme, de plus en plus dynamisé par les nouveaux « apports ». Si le racisme dans la France d'aujourd'hui est réel, il faut bien considérer qu'il est une conséquence de l'immigration récente. Encore une fois, sans cette importation d'allogènes, il n'y aurait point de racisme. La responsabilité des différents gouvernements depuis une quarantaine d'années est donc flagrante. On ne peut à la fois célébrer l'antiracisme et faire valoir une immigration de couleur, génératrice de racisme. Plus exactement, on tient un discours antiraciste, jugement pour éviter la propagation du racisme, conséquence logique de l'immigration de couleur.

Il y a malheureusement dans la mouvance une propension à célébrer notre histoire, glorieuse il est vrai, quitte à oublier ce que la France et l'Europe plus généralement, sont aujourd'hui devenues. Je suis moi même le premier à éprouver des difficultés à fustiger l'occident, justement en fonction de son passé remarquable. Les faits imposent cependant la rigueur intellectuelle qui doit nous pousser à la détestation de l'occident tel qu'il est devenu. L'occident, ce sont les Usa avec l'Europe simple wagon tirée par la locomotive américaine. On ne peut aujourd'hui aimer l'occident, justement parce qu'il est devenu ce qu'il est.

Le fait migratoire, qui prend tant d'importance aujourd'hui, aurait du faire l'objet d'un referendum. La source eut alors été tarie. N'écoutons pas les argumentaires des tenants du Système qui vantent le vivre ensemble sur le mode humanitaire. En fait, l'objet l'immigration a pour raison principale, l'économie capitaliste. On dope artificiellement la croissance en espérant que les nouveaux venus financeront les retraites de demain alors même que le chômage représente, toutes catégories confondues, 6 millions de personnes.

Il eut fallu construire un espace européen – la fin du communisme en Russie nous offrait une opportunité exceptionnelle – et vivre en vase clos, ne cédant pas aux mirages mondialistes. Il y a des dizaines de millions d'emplois à créer en Europe, si d'aventure on acceptait de relocaliser voire de recréer entreprises et agriculture.

Blanqui
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D'un point de vue économique, l'étude de la philosophie, nous montre que la vérité se situe le plus souvent, éloignée des extrêmes. Il n'est donc nullement question de faire la part belle, aussi bien au plan quinquennal soviétique qu'au capitalisme libéral. Le terme de socialisme (1) (2) peut bien résumer la juste solution même si je l'associerais aussi bien racialisme et au mysticisme chrétien (3) afin de ne pas sombrer au matérialisme. Peguy constitue une piste comme il en d'autres, ainsi ceux que Loubet del Bayle a appelé les non conformistes des années 30.

Peguy
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On ne peut non plus faire l'impasse sur la natalité. Puisque nous en sommes au melting pot, les Blancs ont vocation à créer de grandes familles, sauf à devenir une minorité. Aussi bien le catholicisme que le racialisme nous y invitent.

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Ne nous faisons pas d'illusions. La remigration ne commencera à être effective que lorsque nous serons au pouvoir. Il faudra alors, dans un premier temps revenir sur des naturalisations par trop accordées, ce depuis des décennies. Dans un second temps, réserver toutes les allocations aux seuls Français.

Et bien entendu se préparer à des émeutes ….

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Les amoureux de l'histoire de France et de la grande Europe de naguère y sont déjà prêts.
 
Notes

(1) http://www.terreetpeuple.com/terre-et-peuple-magazine-communaute-6/227-terre-et-peuple-magazine-nd38-hiver-2008/521-editorial-tp-mag-nd38.html "Pour une Troisième Voie identitaire" Editorial - TP Mag n°38 Pierre VIAL Hiver 2008 (ce numéro est encore disponible à la vente sur le site de Terre et Peuple)

(2) émission consacrée à notre socialisme: http://www.meridien-zero.com/archive/2013/10/24/emission-n-162-le-socialisme-identitaire-5203926.html

(3) http://www.civitas-institut.com/content/view/276/104/

samedi 4 juin 2016

Retour à la chevalerie originelle




Retour à la chevalerie originelle
 Philippe Delbauvre
 
Sur le lien wikipedia consacré à Voxnr, il est un peu question de moi. On y apprend que je suis réactionnaire. Ce que je confirme. J'ai quitté le nationalisme révolutionnaire en 1989. A cela plusieurs raisons dont une m'apparaît comme majeure. L'idée que je me faisais du nationalisme allait de pair avec une collaboration du Peuple qui se devait d'être soucieux du bien commun quitte à ce que chacun accepte de se sacrifier au profit de tous. C'est par antisoviétisme que je me suis fait muté dans les commandos antichars avec idéalisme. Je n'y ai rencontré là bas que des jeunes attendant la quille. De même, c'est dans une relative indifférence que furent perdus, aussi bien l'Indochine que l'Algérie. Ce que l'on doit savoir, c'est que dès les années 70, un vent libéral souffle sur la planète. La nobélisation aussi bien de Friedmann que de Hayek en 74 et 76 fut le prélude à l'élection, aussi bien à l'élection de Thatcher en 78 qu'à celle de Reagan en 1980. On sait ce que fut le socialisme en France dès 1981. Une simple parenthèse de deux ans avant la conversion au libéralisme. Nous y sommes bien entendu toujours. Les jeunes croient donc, parce qu'ils n'ont pas connu cette époque, que la gauche existe – elle continue bien à tort à se présenter comme telle – alors que ce n'est plus le cas.

Aujourd'hui, le référentiel n'est plus celui de la droite et de la gauche mais celui qui oppose libéraux et dirigistes. Rappelons que le terme de « socialisme », bien compris, n'est nullement sale même si je lui préfère celui de « catholicisme social ». On pourrait se demander pourquoi je ne fais pas de Voxnr un site ouvertement contre-révolutionnaire : c'est une simple question d'intégrité. Je n'avais pas, moi, simple individualité, à trahir. D'où mon maintien sur la ligne Nr. Je ne sais d'ailleurs s'il faut privilégier la Réaction à la révolution. D'où mon intéret pour l'expression de révolution conservatrice, synthèse de ces deux grans courants.

Le Front national, à bien des égards, ne comble pas mes vœux. Il serait laborieux d'en expliquer le pourquoi. Il n'en reste pas moins qu'avec le Front de gauche (aie), c'est la seule possibilité d'un changement de politique. Et qu'on n'est pas la malhonnêteté intellectuelle de me dire que le Front est du Système : à témoin, ce n'est pas le fait du hasard s'il est autant critiqué par ledit Système. Le Front National, c'est avant tout le retour du bon sens en politique, celui là même qui fait tant défaut aux autres mouvements politiques. A titre d'exemple, c'est une preuve de bon sens, aussi bien de refuser l'immigration au motif des 6 millions de chômeurs que nous connaissons, que de vouloir que la délinquance soit jugulée et punie. Même si je suis Européen depuis toujours me reconnaissant dans la notion d'Empire – la structure du saint empire romain germanique étendue à l'ensemble de l'Europe – je n'en fustige pas moins l'Europe d'aujourd'hui. Nulle incohérence de ma part, sachant ce que représente l'Europe d'aujourd'hui.

Depuis de nombreuses années, Voxnr n'est plus une structures de militants. Il est devenu un site informatif. J'ai depuis quelques mois mis en ligne des communiqués issus aussi bien de Terre et Peuple que du Renouveau Français. J'ai aussi, et à plusieurs reprises, relayé l'appel aux nationalistes d'André Gandillon. Le temps de l'engagement est maintenant venu pour tous.

Je m'exprime de la sorte parce qu'ils sont si nombreux à faire de la politique sur leur propre page facebook sans être cartés. Qu'on imagine les conséquences si tous ces sympathisants venaient à passer à l'acte en s'engageant réellement, intégrant une communauté militante. Rappelons que cette radicalité n'empêche nullement le jour des élections de voter pour le Front. Voilà qui associerait au principe de plaisir celui de réalité.

J'ai l'intention d'adhérer aussi bien au Renouveau Français qu'à Terre et Peuple à titre personnel, ce pour commencer. Voilà comment on peut cesser de se partager selon la haine en catholiques et païens. Si, pour des raisons principalement liés à mon éducation, j'ai le catholicisme chevillé au corps, je ne considère pas les païens comme de tristes sires. J'ai d'ailleurs dialogué avec nombres d'entre eux et j'y ai trouvé beaucoup de bon sens teinté d'idéalisme qui fait tant défaut aujourd'hui.

Etre adhérent à un mouvement, c'est une trentaine d'euros par an à payer, soit environ 3 euros par mois. Même un bénéficiaire du rmi-rsa peut le faire....

Il faut en finir avec cette mode postmoderne qui consiste en la célébration de son petit ego personnel, flagrant pour tant et tant de sympathisants. Si j'ai évoqué Terre et Peuple et le Renouveau Français, j'envisage – le fait n'est pas récent – aussi d'autres adhésions. J'aurais ainsi réalisé, au modeste niveau qui est le mien, l'union des ultras. Rappelons que sur l'essentiel nous sommes d'accord. Volonté de mettre fin au capitalisme financier. Défense de la race blanche, malheureusement en voie progressive de disparition. Retour aux valeurs universelles que sont le Vrai, le Bien et le Beau. Défense acharnée aussi bien de l'Europe perçue comme modèle alternatif au grand formatage mondial, célébration du pays dans lequel on habite et respect des spécificités locales qui se doivent elles aussi d'être célébrées.

Et puis, il y a aussi la légitime haine qui nous habite. Celle du Système avec ses caractéristiques. Celle de l'islamisme que le Système favorise (Daech par exemple, ça n'est que 30 000 hommes). Celle de la violence majoritairement non réprimée dans la France d'aujourd'hui. Celle du mondialisme. Celle d'un modèle visant à former des individus similaires et donc interchangeables. Celle du melting pot d'importation américaine.

Engagez vous !!! La France et l'Occident chevaleresque ont besoin de vous !!!

Embarras du choix quant aux mouvements susceptibles de vous accueillir, comme on peut le constater :

Le Front National

Le parti de la France

Terre et Peuple

Le Renouveau Français

L'Action Française

Egalité et Réconciliation

L'Oeuvre Française

Le parti nationaliste français

Le cercle non conforme

Solidarisme.fr

Le Mnr

Le Bloc identitaire

La dissidence


Encore une fois, Voxnr n'étant plus une structure accueillant des militants, cette communication est désintéressée...