.

.

mercredi 25 octobre 2017

1943 Visite de Monsieur de Brinon aux combattants de la L.V.F. (vidéo)


Joseph Darnand 19 mars 1897 – 10 octobre 1945

Aimé-Joseph Darnand est né le 19 mars 1897, à Coligny.
 
Il est issu d’une famille nombreuse et modeste, d’esprit traditionaliste. Son père, également nommé Joseph, est employé des chemins de fer, et sa mère tient le ménage. Il a trois sœurs, dont deux plus âgées.
Quand la guerre éclate, il tente de s’engager volontairement mais il est refusé car trop léger et trop jeune.
Le 8janvier 1916, il est enfin incorporé, au 350ème régiment d’infanterie. Il est nommé caporal en avril 1917, puis sergent le 1er juin. Il est ensuite affecté au 366ème régiment d’infanterie pour monter au front, en octobre 1917. Darnand est volontaire pour tous les coups de mains et patrouilles dangereuses de son régiment.
Il va rester célèbre dans l’histoire de la Grande Guerre pour un raid couronné de succès sur le Mont-sans-nom, le 14 juillet 1918, qui permit la capture de vingt-trois allemands et des plans très importants. Ce fait d’armes est capital pour la fin de la guerre en 1918, car il permis à Darnand de s’emparer des plans de la future grande offensive de Ludendorff, prévue pour le lendemain.
 Héros de la Grande Guerre, Darnand la termine adjudant, avec sept citations, dont deux à l’ordre de l’armée, la Croix de guerre, ainsi que la Médaille militaire, qu’il reçoit du Général Pétain en personne, six jours après l’exploit du Mont-sans-nom, et la Croix de guerre belge. Il sera décoré de la Légion d’honneur. Le président Poincarré dira de lui qu’il fut l’un des artisans de la victoire : « J’aurais désiré joindre mon reconnaissant hommage à ceux qui seront rendus par d’anciens combattants au sergent Darnand, artisan de la Victoire. ».

Seuls le maréchal Foch et Georges Clémenceau ont eu droit à cette appellation flatteuse.
Après la guerre, Darnand veut devenir officier et intégrer l’école militaire de Saint-Maixent, mais ses supérieurs le recalent. Il rempile dans l’armée pour deux ans de plus, et il est envoyé en Turquie, au 17ème R.T.A. Il quitte l’année pour de bon en juillet 1921, au grade d’adjudant de réserve, quand il comprend qu’on ne veut pas de lui comme officier.
Il revient s’installer dans l’Ain, où il travaille comme chef aux fabriques de meubles Descher, et où il épouse la nièce du patron. Ils ont deux enfants ensemble : une fille qui meurt en bas âge, et un fils, Philippe.
Joseph Darnand s’installe à Nice en 1925, muté dans le cadre de son travail. C’est là qu’il s’inscrit à l’Action Française, et où il fait la connaissance de Félix Agnély, qui deviendra son meilleur ami, malgré les différences d’origine sociale et de caractère. C’est aussi à cette époque qu’il rencontre Marcel Gombert, via Agnély. Darnand décide de monter sa propre entreprise de transports.
Il quitte l’Action Française en 1928, déçu de ne pas pouvoir donner plus d’autonomie aux Camelots du Roi. Joseph Darnand joue un rôle assez important au sein du CSAR (aussi appelé la «Cagoule »), il y est chargé d’organiser ce mouvement souterrain dans les Alpes-Maritimes d’abord, puis dans tout le sud-est de la France. Il est arrêté, comme nombre de cadres, le 18 juillet 1938. Les preuves manquant pour obtenir sa culpabilité, il obtient un non-lieu en décembre 1938. C’est d’ailleurs en prison qu’il rencontre un futur grand ami et bras droit : Jean Bassompierre, qui était venu lui rendre visite en septembre.
Lorsque la guerre éclate, en 1939, il s’engage à nouveau, en qualité de sous-lieutenant puis lieutenant de réserve. Contrairement à la guerre précédente, il part cette fois sans enthousiasme, conscient des manques criants de l’armée française. Il est envoyé au 24ème bataillon de chasseurs de la 29e » division d’infanterie. Il y retrouve Félix Agnély.
Un corps franc de treize officiers, cinquante sous-officiers et cent cinquante soldats est formé au sein du bataillon, Agnély commande, et Darnand le seconde. Le corps franc monte en Moselle en janvier 1940, où se succèdent les premiers coups de mains. Le 7 février 1940, ils reçoivent la mission de se rendre à Forbach, de nuit, pour suivre les mouvements de l’ennemi. Cernés dans le bourg, ils doivent battre en retraite, mais Agnély est mortellement touché et reste sur place. Joseph Darnand et trois volontaires repartent derrière les lignes ennemies, pour ramener le corps. Darnand est fait Officier de la Légion d’honneur le 15 février 1940, et fait la couverture de Match’ du 21 mars 1940.
Lorsque vient l’heure de la défaite, Darnand a reçu deux autres citations. Il est fait prisonnier le 17 juin en Sologne et interné à Pithiviers. Il s’en évade en août 1940, avec l’aide extérieure de Gombert et d’un certain Philippe Fournier, équipés d’une voiture, de faux papiers et de l’argent. Bien que Darnand ait entendu l’appel de Charles De Gaulles, et fut charmé sur le coup par le côté aventureux, il préféra suivre le côté de la légalité, celui du Maréchal Pétain, le vainqueur de Verdun.
Après l’armistice, il retourne dans son fief de Nice, d’où il prépare des idées de revanche contre les allemands, avec l’aide de Jean Bassompierre notamment. Chef départemental de la Légion française des combattants des Alpes-Maritimes, ce n’est qu’en août 1941, avec la fondation du SOL, que Darnand prend le chemin de la collaboration.
Il y occupe le poste d’inspecteur général, dans les faits c’est le véritable chef. Il quitte Nice pour Vichy début 1942. La visite du dépôt de la LVF, en juillet 1942, en Pologne occupée, achève de le convaincre que le seul salut de la France passe par l’Allemagne, qui doit écraser le bolchevisme, et qu’en aucun cas la France ne doit être réduite au sort de la Pologne. Lors de la tentative de mise sur pied de la Légion tricolore, durant l’été 1942, il montre pour la première fois des vœux de collaboration armée avec le Reich.
Le 30 janvier 1943, la Milice Française est fondée en zone sud, Darnand en est le secrétaire général et le chef incontesté. Hormis le militantisme politique, elle est peu active dans les premiers mois de son existence. Mais les menaces et les meurtres envers les miliciens se multipliant, la Milice opte de plus en plus pour l’Allemagne dans la deuxième moitié de 1943. En juillet 1943, Darnand tente de démissionné, dégouté de la tournure prise par sa Milice, qui n’est toujours pas armée et qui est en train de devenir une simple police supplétive.
la milice
Le Maréchal Pétain refuse sa démission, car il a trop besoin de son « meilleur soldat ».
En août 1943, décidé à ne pas rester inactif, il décide de « franchir le pas» en s’engageant dans la Waffen-SS. Le 8 août 1943, il prête serment de fidélité à Hitler, à l’ambassade d’Allemagne de Paris, en présence d’officiers allemands et du SS wallon Fernand Rouleau. Il est nommé Obersturmführer.
Sa seule volonté étant de sauver la France, « malgré l’opinion publique, et contre elle s’il le faut ». On peut noter que Darnand ne porta sans doute pas plus de deux ou trois fois l’uniforme feldgrau. Joseph Darnand devient le premier français à prêter serment au Führer, les membres de la LVF par exemple ne prêtent serment qu’au chef militaire Hitler, et non pas à l’homme politique.
A partir de là, la Waffen-SS française et la Milice sont étroitement jumelées, et Damand accepte de fournir cadres et hommes issus de la Milice à partir d’octobre 1943. En guise de remerciements, les allemands arment la Milice, en novembre 1943. Joseph Darnand entre au gouvernement le 1er janvier 1944, au poste de secrétaire général au maintien de l’ordre. Sa Milice est étendue à la zone nord, avec l’accord des allemands.
En juin 1944, il est nommé secrétaire d’état à l’intérieur. De janvier à juillet 1944, Darnand est ainsi l’homme ayant le plus de pouvoirs sur la vie intérieure française, en ayant en théorie sous ses ordres toutes les forces policières de France.
Le 17 août 1944, l’ordre de repli général de la Milice est donné, Darnand part en Allemagne. Après quelques entretiens avec Gottlob Berger, Il accepte de verser une partie de ses miliciens à la Waffen-SS. Il tente en vain de garder un certain contrôle sur la Brigade Charlemagne en gestation, en se présentant le 11 novembre 1944 au dépôt de la division à Wildflecken, vêtu de son uniforme de Sturmbannftihrer. Il s’annonce en tant que tel, mais il est refusé par le garde car il n’a pas son soldbuch. Il se présente alors en tant que secrétaire d’état, puis il est reçu par Krukenberg, qui avait prévu cet évènement. Lors d’un entretien privé, ce dernier fait comprendre à Darnand qu’il n’y a pas de place pour lui à la « Charlemagne ».
Un peu dépité, Darnand sait que la «Charlemagne» se fera avec ses hommes, mais sans lui… Il assiste à la cérémonie de serment à Hitler, puis rend une dernière visite à Henri Fenet, avant de partir du camp dès le lendemain.
Le 8 décembre 1944, il écrit à Berger pour servir dans la division Wallonie avec l’accord de Léon Degrelle, mais Berger refuse, sous prétexte que cela pourrait être mal vu des français de la brigade Charlemagne.
Joseph Darnand décide alors de partir pour l’Italie du nord, avec un bataillon de franc-gardes de la Milice, où il arrive le 12 mars 1945. Il se rend avec le bataillon milicien à Tirano, le 25 avril. Ayant l’autorisation de sortir de la caserne malgré son statut de prisonnier, il en profite pour se cacher dans l’appartement d’une vieille dame, parente d’un religieux. Peu après, le père Bonfiglio de Tirano lui offre un nouveau refuge dans la montagne, à Eldolo. C’est là que Damand est arrêté par des agents des services spéciaux anglais, le 25 juin 1945. Il est remis peu après aux autorités françaises.
Sa femme et son fils Philippe partiront d’Italie pour l’Amérique du sud, vivant chichement plusieurs années. Philippe devient ingénieur et reviendra bien plus tard En Europe.
Incarcéré à Fresnes durant l’attente de son procès, aucun avocat ne veut le défendre, jusqu’à ce que Maitre Ambroise-Colin le rencontre en septembre 1945.
Dans sa dernière lettre, adressée au général de Gaulle, il demande la clémence pour ses miliciens, arguant qu’ils n’ont fait que suivre ses ordres.
Malgré son passé glorieux et une défense honnête durant laquelle il ne renie rien, le héros des deux guerres devenu à la fois personnage clé de l’État Français et membre de la SS, tombe sous des balles françaises, le 10 octobre 1945, au fort de Châtillon.
Joseph Darnand est enterré au cimetière des Batignolles, à Paris.
Sa nièce, Jeanne Brevet fut l’épouse d’Henry Charbonneau puis en 1984 de Léon Degrelle.

 Source

Jean Rochefort évoque les femmes tondues lors de leur « libération »(vidéo)


*****
Un Grand Homme et un formidable acteur vient de décéder. A l’inverse des hyènes politico-médiatiques lui au moins a voulu dire clairement les faits vécus et les infamies subies par les victimes de l’épuration. En mémoire de son courage et de sa liberté d’expression, cette vidéo est un témoignage pour l’Histoire.

Source 

Dimanche 10 décembre : la Table-ronde annuelle de Terre et peuple à Rungis


7 octobre 1940 : abrogation du décret Crémieux

Le décret Crémieux (du nom d’Adolphe Crémieux) est le décret no 136 qui attribue d’office en 1870 la citoyenneté française aux « Israélites indigènes » d’Algérie, c’est-à-dire aux 35 000 « juifs » du territoire.
Il est complété par le décret no 137 portant « sur la naturalisation des indigènes musulmans et des étrangers résidant en Algérie » mais pour ce qui les concerne, la qualité de citoyen français n’est pas automatique puisqu’elle « ne peut être obtenue qu’à l’âge de vingt et un ans accomplis » et sur leur demande. En pratique,  la naturalisation n’est que rarement attribuée aux indigènes musulmans qui restent sous le régime de l’indigénat.
Les décrets nos 136 et 137 sont pris à Tours en Conseil du Gouvernement de la Défense nationale le , signés d’Adolphe Crémieux (député de Paris et ministre de la Justice), Léon Gambetta (député de la Seine et ministre de l’Intérieur), Alexandre Glais-Bizoin (député des Côtes-du-Nord) et Léon Fourichon (député de la Dordogne et ministre de la Marine et des Colonies). Ils sont publiés au Bulletin officiel de la ville de Tours le .

Le bachagha El Mokrani, soulève 250 tribus contre le gouvernement français, affaibli par sa capitulation face à la Prusse, au début de l’année 1871. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire, dépose un projet d’abrogation du décret Crémieux, le , qui est repoussé sous la pression du banquier Alphonse de Rothschild…
« Dès ses débuts, Crémieux s’inspira d’une idée unique. Les Juifs devaient renoncer à vivre à part, à se différencier du reste de la nation, se confondre avec la collectivité de toutes les façons, faire abstraction momentanément, au besoin, de coutumes qui leur étaient chères, supporter même la vue des symboles abhorrés de la religion chrétienne. De cette manière seule, ils pourraient agir efficacement, et détruire ce qu’ils haïssaient tant. Rentrer d’abord dans le droit commun pour en faire sortir les autres, telle fut la consigne imposée aux siens par Crémieux. »

« Jamais le Juif, peut-être, ne s’affirma plus odieusement indifférent à tout ce qui touche à la Patrie, plus implacablement préoccupé de lui-même et de sa race, que dans les décrets rendus alors par Crémieux pour l’émancipation des Israélites algériens. »
(Édouard Drumont, La France Juive, Ch. IV, Le décret Crémieux et les juifs algériens)
Le décret Crémieux est abrogé le 7 octobre 1940 par une loi de l’État de Marcel Peyrouton, ministre de l’Intérieur de l’État français et ancien secrétaire général du gouvernement général à Alger.














Source


220px-marcel_peyrouton

L’islamosphère, pire que les islamistes ?

Ce n’est plus un secret pour personne qu’il y a belle lurette que la gauche socialiste a abandonné l’ouvrier pour l’immigré, la nation pour le monde, le social pour le sociétal. D’ailleurs, cette gauche a fini par s’éloigner du socialisme tout court, qu’elle avait préempté au moment de l’affaire Dreyfus par opportunisme et tactique électorale.

« Je suis de gauche et je me bats contre le rejet des musulmans en France », affirmait Clémentine Autain (Libération, 14 avril 2016), résumant ainsi le positionnement idéologique actuel d’une certaine frange politique allant de La France insoumise à la gauche du Parti socialiste (représentée, en l’occurrence, par Benoît Hamon), les uns et les autres entretenant des liens plus ou moins renforcés avec la mouvance islamique.

Cette connivence politico-intellectuelle, voire cet encanaillement avec les organisations musulmanes de France – elles-mêmes ayant, pour certaines, partie liée avec les principaux foyers internationaux du financement du terrorisme comme le Qatar ou l’Arabie saoudite –, a été à l’origine du concept d’islamo-gauchisme. Le terme ne renferme, à lui-seul, qu’une vague signification mêlant tiers-mondisme décolonisateur et préoccupation pro-palestinienne.

 L’historien Jacques Julliard n’hésite pas à aller beaucoup plus loin dans la théorisation d’un vocable qui exhale une ancienne et persistante odeur de soufre : « Il y a quelque chose d’insolite dans le néocléricalisme musulman qui s’est emparé d’une frange de l’intelligentsia. Parce que l’islam est le parti des pauvres, comme ils le prétendent ? Je ne crois pas un instant à ce changement de prolétariat. Du reste, allez donc voir en Arabie saoudite si l’islam est la religion des pauvres. Je constate plutôt que l’islamo-gauchisme est né du jour où l’islamisme est devenu le vecteur du terrorisme aveugle et de l’égorgement. Pourquoi cette conversion ? Parce que l’intelligentsia est devenue, depuis le début du XXe siècle, le vrai parti de la violence. Si elle préfère la révolution à la réforme, ce n’est pas en dépit mais à cause de la violence. Sartre déplorait que la Révolution française n’ait pas assez guillotiné » (Le Figaro, 26 août 2016).
Le Figaro Magazine de ce week-end a réuni cette charmante coterie sous l’oriflamme, sans doute moins connotée, « d’islamosphère », allant jusqu’à faire sienne l’expression – utilisée par Pascal Bruckner – d’« agents d’influence de l’islam » pour désigner intellectuels, politiques et associatifs qui se comportent en « vrais complices […] aux ordres des Frères musulmans ou des wahhabites, Edwy Plenel, capo dei capi ». Bruckner considère à bon droit que « l’islamosphère entend contrôler toute parole sur la religion du Prophète pour l’exonérer de ses responsabilités dans le crimes djihadistes et les imputer aux seules nations occidentales, coupables par essence ».
Ces « coallahbo » (Plenel précité, mais aussi Emmanuel Todd, Pascal Boniface, Edgar Morin, Laurent Joffrin et bien d’autres), monopolisant studios et plateaux, sont évidemment en première ligne depuis des années pour sidérer l’auditeur ou le téléspectateur en lui instillant au tréfonds du cortex les poisons intellectuellement létaux du type « cépasalislam », « padamalgam », « l’islam-est-une-religion-de-paix-et-d’amour ».
À cette enseigne, leur responsabilité dans les actes terroristes qui frappent la France – le jugement vaut également pour leurs épigones européens – n’en est que plus évidente, leur bienveillance à l’égard de l’islam étant parfois des plus ambivalentes, confinant à une douce complaisance quand elle s’obstine au déni de réalité, sinon au négationnisme.

Aristide Leucate

Source 

Le royaume des Francs : le royaume des hommes libres…

On connaît peu l’édit du roi Louis X le Hutin, en date du 3 juillet 1315, qui affranchissait les serfs dans le domaine royal, moyennant finances. « Comme selon le droit de nature, chacun doit naître franc… Nous considérant que notre royaume est dit et nommé le Royaume des Francs [c’est-à-dire le royaume des hommes libres], et voulant que la chose en vérité soit accordant au nom… avons ordonné et ordonnons… » Un texte qui fut, certes, d’une portée limitée, mais que l’on peut considérer comme précurseur de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, notamment dans son article premier : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit… »
Pour faire court, qu’était le servage ? Pas l’esclavage. Au plan juridique, un serf était une personne qui pouvait se marier, posséder des biens. L’esclave, lui, est un bien meuble. Les serfs étaient liés contractuellement à un seigneur, laïc ou ecclésiastique. Il ne pouvait quitter la terre à laquelle il était attaché. À la mort du serf, le seigneur récupérait, en principe, ses biens : c’est ce qu’on appelait la mainmorte. En pratique, le servage disparut en France dès la fin du Moyen Âge.
Emmanuel Macron fustigeait, cette semaine, ceux qui feraient mieux d’aller chercher du travail ailleurs plutôt que de foutre le bordel. A-t-il réalisé que, sur ces territoires perdus de la République – je ne parle pas de ceux sur lesquels se sont déversés, des décennies durant, les milliards « danaïdesques » de la politique de la ville –, il n’est pas si aisé de quitter sa tenure pour aller chercher sa pitance ailleurs ?
 En effet, un nouveau servage est né. Le serf de l’époque postmoderne habite généralement une ville moyenne dont le tissu industriel s’est réduit à une peau de chagrin depuis une vingtaine d’années. Il travaille pour à peine 2.000 euros, voire tout juste un peu plus, dans une usine qui employait, il y a encore dix ans, 500 ouvriers et qui n’en compte plus que 200. Son épouse travaille aussi. Dans la même entreprise. Deux enfants, âgés de 14 et 16 ans : le bac n’est pas loin et la stabilité scolaire est gage d’un minimum de réussite. Il y a deux ans, profitant de la faiblesse des taux d’intérêt, le ménage s’est lancé dans l’accès à la propriété. Ils ont en pris pour trente ans. Aux assises, on n’en prend rarement pour autant, surtout avec les remises de peine… À 68 ans, ils en auront donc terminé, juste avant la retraite, enfin, ils espèrent… Le serf a un seigneur : la banque.
Aujourd’hui, son entreprise menace de fermer. Alors, c’est vrai, notre serf est en colère et a envie de foutre le bordel. D’autant qu’il a appris que son voisin vit aussi bien que lui en ne travaillant pas et que quarante migrants vivent à l’œil à l’auberge de jeunesse… … Mais le Président a trouvé la solution : à 150 kilomètres, il paraît qu’on embauche. Du boulot jusqu’en… 2022. Y a qu’à donc vendre la masure. À perte ? Le marché de l’immobilier s’effondre ici. La louer, alors ? Et entrer dans cette catégorie des salauds de propriétaires bailleurs qui, en prime, vivent la peur au ventre du loyer impayé. Et puis, il faudra retrouver du travail pour l’épouse. Ou alors y aller seul et se cogner les allers-retours – deux fois par semaine, car c’est loin et que le gasoil va encore augmenter, qu’il a dit M. Ushuaia. Il louera une piaule là-bas dans laquelle, le soir, il regardera la télé tout seul jusqu’à plus d’heure. Et la vie de famille en prendra un coup…
En 2045, il pourra s’affranchir de son servage, si le seigneur de la banque ne l’a pas saisi entre-temps. Et à la fin des fins (du « cycle de vie », comme dit le Président), il ne restera rien à transmettre, d’autant qu’il faudra payer l’EHPAD : la mainmorte des temps postmodernes, en quelque sorte.
Le royaume des Francs : le royaume des hommes libres…

Georges Michel

Source 

Comment détourner l’attention du vrai problème

La rentrée 2017 est marquée par l’affaire des ordonnances relatives au droit du travail concoctées par l’équipe Macron-Philippe. Elles avaient été précédées de bien sombres prévisions relatives à une nouvelle étape de régression sociale. En fait, celle-ci apparaît assez limitée. Nous pouvions craindre une remise en cause radicale du contrat de travail et de la protection sociale. Ce ne sera pas pour cette fois. Certes, nous pouvons dénoncer le plafonnement des indemnités de licenciement et mettent donc les conseillers et juges prud’homaux sous tutelle, une plus grande facilité pour les patrons de licencier, de modifier les contrats de travail, d’imposer des accords moins favorables que la convention collective en matière de primes, treizième mois, congés supplémentaires.

Les affaires sérieuses sont pour plus tard. Le gouvernement a déjà prévenu. Dans les mois qui viennent, seront lancées de nouvelles dispositions néfastes aux salariés avec, entre autres, la hausse de la CSG qui touchera fortement les retraités et les fonctionnaires, la remise en cause de l’assurance maladie fondée sur le salaire différé, de l’indemnisation des chômeurs ou des régimes de retraite, à commencer par l’emblématique statut des cheminots, sujet hautement sensible.

Qu’il faille épurer, réécrire le code du travail, c’est certain. Mais, pour qu’une œuvre salutaire s’opère, il faut avant tout rétablir la confiance entre chefs d’entreprise et salariés. En France, la logique de lutte de classes plus que centenaire est loin d’y contribuer. L’idée de « communauté de travail » n’est pas encore entrée dans les mœurs françaises. D’ailleurs, il faut distinguer les PME des grosses entreprises et notamment des sociétés transnationales : le contexte n’est pas le même. Les contraintes non plus. Nombre de PME se retrouvent en situation d’employés de grosses sociétés occupant la position de donneurs d’ordre et sont soumises aux drastiques appels d’offre.

Néanmoins, nous devons dénoncer la pratique courante qui fait des salariés la cause des problèmes de compétitivité des économies nationales. Le contraste est saisissant entre des salaries auxquels les gouvernants demandent, voire imposent des contraintes financières de tous ordres et les sociétés du CAC 40 dont les bénéfices d’envolent depuis 2016, lesquels servent plus souvent à nourrir des placements spéculatifs qu’à l’investissement ou à la rémunération des personnels (sauf les PDG), bien sûr dont la part, dans les chiffres d’affaire, ne cesse décroître depuis plus de trente ans. Les maux qu’il faut dénoncer sont en premier lieu le mondialisme économique et financier caractérisé par la suppression de toute frontière, un système de formation déficient qui ne forme pas assez de travailleurs d’élite dont toute économie a besoin pour être puissante et prospère, un Etat qui, par ses réglementations complexes et un racket fiscal afférent, décourage l’entreprise économique, voire la tue dans l’œuf. Macron, le syndic du mondialisme en place à l’Elysée, montre son mépris pour le monde du travail en insultant du qualificatif de « fainéants », ceux qui refusent de servir de bouc émissaire aux visées hégémoniques et prédatrices de mondialistes. Dans leur immense majorité, les Français sont des gens travailleurs qui demandent simplement à être traités avec dignité, dans le respect de leur personne humaine.

Bien entendu, nous ne serons pas surpris que le cirque politique institutionnel constitué d’une majorité et d’une opposition, de préférence « de gauche » n’aborde pas ces sujets. Tout se passe comme s’il s’établissait un jeu convenu entre Macron et consort et Mélenchon, opposant en chef, dans une joute certes vivante mais sans issue sur le fond, les deux étant d’accord sur au moins un point : la France charnelle n’existe pas.

Tout se passe comme s’il s’agissait de faire en sorte que l’actualité soit dominée par ces problèmes qui sont, somme toute de l’intendance, en dépit de leur importance vitale, afin d’occulter des sujets plus fondamentaux encore, à savoir l’âme des peuples d’Europe et singulièrement de la France.

Macron, Mélenchon et consorts communient dans la pensée de Marc Bloch selon lequel « il n’y a pas d’histoire de France mais une histoire de l’Europe » et celle de son héritier Fernand Braudel pour lequel « il n’y a pas d’histoire de l’Europe mais une histoire du monde », cités par Le Monde du 8 septembre 2017 qui ajoutait par ailleurs  que « le propre de l’Europe serait de rien n’avoir en propre sinon une appropriation  de ce qui lui est étranger » et qu’elle était « une invention inachevée et contestée ». Bref, selon ces gens, l’Europe et a fortiori la France est une sorte de « nulle part », de res nullius que l’on peut passer par pertes et profits ! Homère, le fond indo-européen, l’héritage gréco-romain, la pensée helléno-chrétienne sont inconnus !

Plus gravement, le fait est général en Occident : durant l’été, aux Etats-Unis, l’agitation politique a consisté à tenter de faire disparaître une partie de l’histoire des Etats-Unis les agents de l’anti civilisation voulant déboulonner les statues des héros sudistes de la Guerre de Sécession, tel celle du général Lee, ceux-là même qui portaient consciemment l’héritage de notre civilisation millénaire.

Ne nous y trompons pas. En agissant ainsi, en posant les questions d’actualité sur le seul terrain économique et social, les élites de l’anti-France, de l’anti civilisation européenne n’ont d’autre but que de nous couper de nos racines, de notre tradition, code génétique de chaque peuple, et de favoriser ainsi la destruction de nos peuples, soumis à la pression migratoire, à l’invasion de leur territoire par les « migrants, bref, à masquer un génocide ethno culturel des peuples d’Europe. Le mouvement macroniste « En marche » est, avec les Insoumis, le pendant français des Syriza grec ou Podemos espagnol.

En effet, la question sociale devient de plus en plus une question de fracture ethnique, culturelle, nationale, comme nous avons pu l’observer avec les troubles de Saint Martin à la suite de l’ouragan Irma, tandis qu’en France et en Europe, elle se double d’une fracture religieuse avec l’implantation croissante de l’islam qu’une Eglise déboussolée depuis longtemps est incapable de contrer.

Répétons-le, à l’exception près, les dirigeants occidentaux sont les premiers ennemis des peuples qu’ils dirigent. Et la question sociale ne pourra être résolue que par la fin de la mondialisation mondialiste, le rétablissement de l’unité ethnique culturelle, spirituelle des peuples et l’instauration d’une économie nationale et sociale au service des peuples et de la puissance des Etats qui ne sont que la nation organisée en vue d l’accomplissement de son destin.

Éditorial de Militant n° 696 de septembre 2017

Achat et abonnement : Militant

La guerre du Golfe, l’histoire réelle (vidéo)


Connaissez vous la boutique patriotique Diffusia ?

lundi 23 octobre 2017

Livre : Libéralisme et catholicisme

Alain Escada rappelle qu’il n’y aura pas de salut sans redressement moral et spirituel

Dimanche, à la tribune de Synthèse Nationale qui organisait sa XIe Journée nationale et identitaire, Alain Escada, président de Civitas, a tenu un discours sans concession, stigmatisant les lobbies de l’anti-France mais aussi les compromissions électoralistes, y compris dans le camp national, et rappelant qu’il n’y aura pas de salut sans redressement moral et spirituel.

***

 


Petite histoire de France de Jacques Bainville - 03 - Clovis


Crise de l’Eglise – Etat de nécessité. Où en sommes-nous ?


Sacres de 4 évêques en 1988 par Mgr Lefebvre, justifiés par l’état de nécessité.
MPI avait relevé à plusieurs reprises les dérives sémantiques et de fond du discours des autorités de la FSSPXl’état de nécessité reculerait du fait « d’avantages » accordés à la FSSPX.
L’éditorial du Petit Eudiste, bulletin du prieuré de Gavrus (14),  dans un excellent article, que vous trouverez ci-après, revient sur cette notion qui fonde l’existence et l’action de la FSSPX et des communautés traditionnelles.
Y sont pointées avec précision et citations à l’appui les contradictions de certains de ses membres – et même de son Supérieur Général – dont le discours a totalement changé et contredit de plus en plus ouvertement la pensée du fondateur de la FSSPX.
Christian LASSALE

Etat de nécessité. Où en sommes-nous?,abbé Philippe Nansenet
Que demandez-vous à l’Église de Dieu ? La foi. » C’est la mission essentielle de l’Église : prêcher la foi, à temps et à contre-temps, donner les sacrements aux âmes fidèles, tout en les dirigeant dans la voie du salut. Mais si ceux qui ont la charge de distribuer ces trésors abusent de leur pouvoir pour répandre l’hérésie à pleines mains, tarir la source de la grâce et dissoudre les mœurs chrétiennes, on se trouve alors dans une situation violente, que l’on appelle « état de nécessité ». Il paraît aujourd’hui utile, voire indispensable, de rappeler ce que signifie cette expression, et les conséquences qu’elle implique, au risque (bien faible) d’enfoncer des portes ouvertes.
Commençons par noter qu’il s’agit d’une situation violente certes, mais qui implique une certaine « stabilité » : la crise que nous connaissons dure depuis cinquante ans, et risque de durer bien longtemps encore. La lassitude de l’un ou l’autre en mal de reconnaissance ne peut diminuer en rien cet état de nécessité.
De quelle nécessité s’agit-il ? Laissons à Mgr Lefebvre le soin de nous l’expliquer :
« Constatant que, dans des pays entiers, les évêques n’exercent plus leur autorité en vue d’assurer la transmission fidèle et exacte de la foi et de la grâce, et constatant même que Rome semble tacitement les approuver, un évêque a le devoir de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la foi et la grâce soient transmises aux fidèles qui les réclament légitimement… quand bien même les prêtres n’auraient qu’une incardination fictive » (1).
Il faut nous arrêter à ces propos. « Constatant que… » : Mgr Lefebvre constate des faits. Lorsque l’on parle d’état de nécessité, il s’agit bien d’un état de fait, indépendant de notre désir (qui serait évidemment de voir revenir au plus tôt la prédication de la foi au sommet de l’Église). Plutôt que de nous laisser aller à un dangereux et incorrigible optimisme, nous préférons, à la suite du fondateur de la Fraternité, constater la réalité.
« … un évêque a le devoir de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la foi et la grâce soient transmises aux fidèles qui les réclament légitimement… » : c’est devant ce constat des faits (une crise sans précédent dans l’Église) qu’un évêque et des prêtres fidèles se trouvent dans la nécessité de suppléer aux graves carences spirituelles dans lesquelles les modernistes plongent les pauvres fidèles. Mais il ne s’agit pas seulement de pallier un simple manque : il faut aussi protéger ces fidèles d’une prédication erronée, qui pousse à la perte de la foi et de la morale. Voilà pourquoi Mgr Lefebvre affirmait dans sa célèbre Déclaration : « Il est donc impossible à tout catholique conscient et fidèle d’adopter cette réforme et de s’y soumettre de quelque manière que ce soit. La seule attitude de fidélité à l’Église et à la doctrine catholique, pour notre salut, est le refus catégorique d’acceptation de la réforme. » (2)
Cet état de nécessité ne pousse donc pas seulement à suppléer à la grave démission des pasteurs, mais encore à protéger les brebis du poison mortel véhiculé par les réformes conciliaires.
« … quand bien même les prêtres n’auraient qu’une incardination fictive » : imaginons un instant que Mgr Lefebvre et la Fraternité n’aient subi aucune condamnation de la part des conciliaires, et aient été traités normalement. C’est à peine pensable, tant la Révolution commence toujours par persécuter violemment sa victime, avant de tenter de se faire légitimer par elle en l’attirant sur le terrain glissant du compromis. Mais si par impossible il en avait été ainsi, cela n’aurait absolument rien changé à l’état de nécessité : il y aurait toujours eu pour tout catholique « conscient et fidèle » la nécessité de refuser « cette réforme, et de s’y soumettre de quelque manière que ce soit », c’est-à-dire la nécessité de recourir exclusivement aux prêtres qui prêchent la vraie Foi (en dénonçant publiquement l’erreur et ses fauteurs), qui célèbrent les rites de toujours, et enseignent la morale catholique. Cet état de nécessité provient de la crise de la foi, et non des condamnations injustes et nulles encourues par la Fraternité et son fondateur. Comme le disait récemment un confrère vénérable par son ancienneté et les charges qu’il eut à occuper dans la Fraternité : « l’état de l’Église est tel que nous pouvons administrer les sacrements validement ; c’est ce qui s’appelle l’état de nécessité, qui fonde la juridiction de suppléance ! » (3)
En d’autres termes, l’état de nécessité est dogmatique et non pas canonique. La crise ne se limite pas à la condamnation de la Fraternité. L’état de nécessité ne concerne pas seulement quelques prêtres et fidèles traditionnels, mais bien le monde entier. La Fraternité s’est toujours attachée à demander que la Tradition ne soit pas le privilège de quelques-uns, mais qu’elle redevienne le trésor de toute l’Église. Mgr Fellay l’a déclaré aux autorités romaines :  « Si vous voulez sortir de cette crise, oubliez un instant la Fraternité, occupez-vous de résoudre cette crise ! La crise résolue, la Fraternité ne sera plus un problème pour vous. » (4)
Aussi, les « cadeaux » canoniques qui pourraient être accordés à titre de faveur, ne feront point disparaître la nécessité. Le vénérable confrère dont nous parlions tout à l’heure affirmait ainsi :  « L’état de nécessité perdure et Rome n’y change rien […] Certes, Rome souhaite que nous nous adressions aux évêques, et reconnaissions ainsi qu’il n’y a plus de nécessité, mais cela ne trompera personne : l’état de l’Église est chaque jour plus désastreux ! […] Que tous se rassurent donc : nous conservons toujours la possibilité de confesser et de célébrer nos mariages comme toujours, sans rien demander à l’ordinaire ou au curé du lieu, en raison de cet état de nécessité. » (5)
Tant que les principes empoisonnés de Vatican II seront prêchés et mis à l’honneur, cet état de nécessité demeurera, notre combat sera légitime et indispensable.
On entend pourtant, ici et là, que l’état de nécessité tendrait aujourd’hui à reculer, voire à disparaître. À la lumière de ce que nous venons de rappeler, nous n’avons qu’à nous pencher sur les faits, plutôt que sur nos désirs. La doctrine et la discipline traditionnelles sont-elles remises à l’honneur par le pape, les cardinaux et les évêques ? Force est de constater que non. Et le fait de vouloir, par un Motu Proprio, confondre dans un seul et même rite la sainte Messe de toujours et la messe bâtarde de Luther (6) (en donnant bien sûr la préséance à cette dernière…), manifeste que la nécessité se fait plus que jamais impérieuse de préserver les fidèles de la confusion grandissante : les dix dernières années sont en ce sens un pressant avertissement ! On nous dira peut-être que certains évêques, en élevant la voix, tendent à se distinguer des autres. Saluons leur détermination. Mais ce fait est-il vraiment nouveau ? On se souvient d’un cardinal Gagnon, Oddi ou Stickler (qui osa préfacer, il y a quelques années, une réédition du Bref Examen critique).
Penser que l’état de nécessité recule, ne serait-ce pas oublier que la Révolution a toujours eu besoin, pour avancer, d’opposer progressistes et conservateurs modérés ? Lisons par exemple ce constat courageux : « Il faut admettre avec réalisme et avec une sensibilité attentive que de nombreux chrétiens se sentent perdus, confus, perplexes et même déçus ; des idées contredisant la vérité révélée et enseignée depuis toujours ont été répandues à pleines mains ; de véritables hérésies ont été propagées dans le domaine dogmatique et moral, créant des doutes, des confusions, des rébellions ; même la liturgie a été manipulée ; plongés dans le “relativisme” intellectuel et moral et jusque dans le “permissivisme” où tout est permis, les chrétiens sont tentés par l’athéisme, par l’agnosticisme, par l’illuminisme vaguement moraliste, par un christianisme sociologique sans dogmes définis et sans morale objective. »
Saurions- nous deviner l’auteur de ces propos, qui paraissent annoncer l’aurore d’un renouveau ? Il s’agit du pape Jean-Paul II, en 1981 (7). Ce constat réaliste n’a pourtant pas empêché ce même pape de commettre des scandales sans précédents dans l’histoire de l’Église : visite à la synagogue de Rome, réunions d’Assise, baiser du Coran etc. : rien qui fasse reculer l’état de nécessité !
Voilà pourquoi Mgr Fellay déclarait encore à Rome :
« Si vous voulez regagner notre confiance des paroles ne suffiront pas, il faut des actes. Il faut une reprise en main. Il faut condamner ce qu’il faut condamner, les hérésies, les erreurs. Qu’il s’agisse de la foi, qu’il s’agisse de la morale, de la discipline, qu’il s’agisse de la liturgie, il faut que ces actes de condamnation soient connus. Cela dit, il faut aussi des actes positifs. Il faut que la vie catholique qui actuellement est rendue impossible dans l’Église officielle, que la vie normale, traditionnelle soit rendue possible de nouveau. Et cela ne peut se faire qu’en favorisant la Tradition. » (8)
Ce bon sens rappelle la prudence de Mgr Lefebvre, qui écrivait dans son Itinéraire spirituel :
« J’entends dire : ’’Vous exagérez ! Il y a deplus en plus de bons évêques qui prient, qui ont la foi, qui sont édifiants…’’ Seraient-ils des saints, dès lors qu’ils admettent la fausse liberté religieuse, donc l’État laïque, le faux oecuménisme, donc l’admission de plusieurs voies de salut, la réforme liturgique, donc la négation pratique du sacrifice de la messe, les nouveaux catéchismes avec toutes leurs erreurs et leurs hérésies, ils contribuent officiellement à la révolution dans l’Église et à sa destruction. » (9)
Parce que nous sommes obligés de constater que l’apostasie s’accroît au sommet de l’Église, il nous faut plus que jamais protéger les âmes du scandale moderniste. Comme l’écrivait Mgr Fellay en 2002 :
« Tous, pour conserver cette unité, nous avons dû, au nom de notre conscience catholique, nous écarter et refuser de prendre cette autoroute large et facile que proposent les réformes. C’est pour soulager nos consciences que nous sommes là où nous sommes et celles-ci ne seraient pas du tout soulagées si nous nous lancions précipitamment sur un chemin que nous avons refusé pendant trente ans… pour rester catholiques. C’est au nom de la foi de notre baptême, c’est au nom des promesses de notre baptême auxquelles nous avons promis de rester fidèles que nous disons non à tout ce qui n’assure pas la sécurité de notre salut. C’est là notre droit, c’est là notre devoir. » (10) Il déclarait un an plus tôt : « si Rome nous appelle comme des pompiers pour aider à éteindre le feu, nous ne refuserons pas, mais avant de nous engager dans le brasier, nous osons demander que l’on coupe le gaz, source de l’incendie. » (11)
N’est-ce pas là l’écho de ce qu’écrivait Mgr Lefebvre à la fin de sa vie, dans son Itinéraire spirituel ? Il y affirmait :  « C’est donc un devoir strict pour tout prêtre voulant demeurer catholique de se séparer de cette Église conciliaire tant qu’elle ne retrouvera pas la tradition du Magistère de l’Église et de la foi catholique. » (12)
Sources : Le Petit Eudiste n° 204 d’octobre 2017
Notes
(1). Marcel Lefebvre, une vie par Mgr Tissier de Mallerais,
(2). Déclaration du 21 novembre 1974.Clovis, 2002, p. 552.
(3). Le Seignadou, juin 2017.
(4). Mgr Fellay, sermon du 2 février 2006 à Flavigny.
(5). Le Seignadou, juin 2017.
(6). On se souvient que ces énergiques expressions ont pour auteur Mgr Lefebvre.
(7). Cité par Romano Amerio dans Iota Unum, p. 14-15.
(8). Mgr Fellay, conférence du 11 décembre 2005 à Paris.
(9). Mgr Lefebvre, Itinéraire spirituel, Iris, 2010, p. 14.
(12). Mgr Lefebvre, Itinéraire spirituel, Iris, 2010, p. 40.

Shoah Business ou l’Industrie de l’Holocauste (vidéo)


dimanche 22 octobre 2017

Al Nakba – Histoire de la Palestine (vidéo)



Al Nakba est un documentaire long de 200 minutes réalisé et produit par Al Jazeera pour les 60 ans de la catastrophe palestinienne. le documentaire remonte aux sources de cette guerre, de la naissance du sionisme à aujourd’hui.

Europe, ton Soleil revient !


A Gauche, quoi de nouveau ?



Source : « 100m Dash » (« 100 mètres haies »), Criminal Chalklist, à Bristol – Criminal Chalklist/Facebook

Première parution : Fabien Escalona, « À propos de « La gauche du 21e siècle », un livre de Christophe Aguiton », Mémoire des luttes, 28 septembre 2017.

Figure du mouvement altermondialiste, Christophe Aguiton a derrière lui un passé militant riche d’engagements politiques (la LCR) aussi bien que syndicaux (SUD) et associatifs (AC !, ATTAC). A l’évidence, ces expériences ont nourri la réflexion qu’il déploie dans La gauche du 21e siècle, publié en cette rentrée par les éditions La Découverte. Mais sa rigueur intellectuelle et son souci de pédagogie font également la force et la singularité de cette enquête sur les recompositions en cours à la gauche de la social-démocratie.
L’essai est en effet remarquable à plus d’un titre. Sa démarche, tout d’abord, apparaît salutaire, dans la mesure où Aguiton offre une échappatoire aux analyses franco-centrées et sans mémoire. Grâce à une véritable culture historique et comparée, il n’hésite pas à faire voyager le lecteur dans le temps (jusqu’à la « première mondialisation » des années 1860) et dans l’espace (sur quasiment tous les continents). Ajoutons que sa conception de la gauche dépasse la stricte sphère partisane pour accorder toute leur importance aux mouvements sociaux et même aux évolutions de la pensée critique. Embrasser un spectre aussi large contraint l’auteur à des choix, des omissions et des ellipses, mais le tableau général est bien là, et il donne à penser.

L’annonce d’un nouvel âge de la gauche de transformation

Son propos, ensuite, ne peut que passionner ceux qui s’intéressent à la vie politique contemporaine. Quoique raisonnablement prudent dès qu’il s’agit de l’avenir, Aguiton défend la thèse forte selon laquelle un nouvel âge de la gauche de transformation sociale s’est amorcé, après la fin – délayée mais définitive – d’un cycle historique lié au mouvement ouvrier. S’il ne le théorise pas de la même façon qu’un chercheur en science politique, il accumule les indices et les informations qui pointent vers l’émergence enfin palpable d’une nouvelle « famille » politique au sens fort du terme. Autrement dit, un ensemble de partis dont le projet, la sociologie et l’organisation présentent des ressemblances fortes, parce qu’elles reposent sur l’expression d’un conflit devenu majeurdans les formations sociales qui les abritent. En l’occurrence, ce conflit a trait aux contradictions de la mondialité, que cette gauche espère à la fois démocratique, sociale et écologique, quand sa direction générale va plutôt à l’opposé.
Le ton de l’ouvrage, enfin, reposera les lecteurs éprouvant une certaine fatigue face aux échanges souvent acrimonieux à gauche dès qu’il est question de stratégie ou de leaders particuliers. Aguiton fait preuve d’humilité à l’égard des expériences, certes imparfaites, qui ont néanmoins su mobiliser massivement des militants et des électeurs. Il exerce cependant à leur égard un regard critique, qui n’escamote aucune des difficultés rencontrées dans cet espace politique. Il se dégage de l’essai une sorte de lucidité tranquille et curieuse des développements à venir, sans que les facteurs d’inquiétude ne conduisent à des pronostics apocalyptiques dont les auteurs critiques font parfois commerce.
Trois parties structurent La gauche du 21e siècle. La première, intitulée « Diagnostics », revient sur le déclin des forces d’émancipation dans les décennies 1980/90, et leur renaissance à la veille des années 2000. Syndicats, les ONG humanitaires et environnementales, ainsi que des mouvements d’une nouvelle génération retrouvant une partie du legs endormi de 1968, coagulent dans la dynamique altermondialiste. Celle-ci fait fond sur le retour des crises financières, qui dément les promesses de l’économie de la connaissance, et sur la défaite du multilatéralisme, symbolisée par la décision unilatérale des États-Unis d’intervenir militairement en Irak. Après un essoufflement, une nouvelle vague de mobilisations répond à la crise économique globale des années 2010 et à ses dimensions démocratique et écologique, dont l’entremêlement apparaît de plus en plus évident. Pendant ce temps, un certain nombre de vieilles forces de la gauche de classe ont accompli leur mutation depuis leur origine communiste ou d’extrême-gauche, tandis que d’autres plus neuves ont surgi.

Un « retour sur expérience » pédagogique

La deuxième partie, intitulée « Stratégies », prend acte de l’obsolescence des doctrines et schémas organisationnels forgés au 20e siècle par les mouvements socialistes et communistes. Le modèle du parti de masse, au sommet hiérarchique d’un réseau syndical et associatif, appartient au passé, de même que la référence exclusive à un groupe social sur lequel pèserait la charge du changement de société. La planification centralisée ne peut plus faire office d’alternative crédible au marché, des formes hybrides lui étant préférables, avec le défi supplémentaire qu’elles permettent la préservation d’un écosystème compatible avec la vie humaine. Sur le plan démocratique aussi, aucun modèle alternatif à la démocratie libérale-représentative ne saurait se substituer totalement à elle, la clé résidant plutôt dans son enrichissement et sa coexistence avec des formes plus directes et autogestionnaires. Aguiton revient sur ces deux derniers points en conclusion, à travers une défense plus engagée des « communs » et d’une « démocratie radicale ».
La troisième partie est consacrée aux « Expériences » que l’auteur a souhaité privilégier pour leur caractère exemplaire. Tour à tour, sont évoqués le marasme de la gauche italienne à la suite des brefs espoirs placés en « Refondation communiste », les réussites et les déboires des gauches latino-américaines, et enfin les trajectoires-éclair de Syriza et Podemos en Espagne et en Grèce. Aguiton prend soin de restituer le contexte et les spécificités de chaque situation nationale, tout en soulignant des défis récurrents : absorption des énergies par les appareils d’Etat et les jeux d’alliances, vulnérabilité face aux pouvoirs économiques et supranationaux n’ayant aucun compte à rendre aux citoyens, éloignement des mouvements sociaux dont les liens internationaux se sont relâchés depuis les années 2000…
D’autres points saillants émergent du récit et des expériences détaillées par l’auteur. Il est ainsi frappant de voir à quel point les mobilisations altermondialistes ont été une école et des occasions de sociabilité majeures pour les dirigeants des forces de gauche actuellement les plus dynamiques en Europe. D’ailleurs, Aguiton montre bien comment la plupart des innovations doctrinales et stratégiques de ces dernières années proviennent d’Amérique latine (le « bien-vivre » et les droits de la nature, la fameuse question du « populisme », la perspective d’une « déglobalisation », la revendication de refondations constitutionnelles, etc.). Toutes les réussites, remarque-t-il enfin, ont associé une revendication claire du pouvoir par des voies légales (au contraire de la candidature de témoignage) et une opposition nette aux partis de gouvernement traditionnels.
Sans doute un portrait-robot de la « gauche du 21e siècle » est-il impossible à dresser à l’échelle mondiale embrassée par l’auteur, même s’il était nécessaire d’identifier la circulation des idées et des militants à ce niveau. Mais selon les aires régionales considérées, la nature de ses défis, de ses mots d’ordre et de ses bases sociales potentielles apparaîtra plus claire au lecteur à la fin de cet ouvrage. Les connaisseurs de ces débats apprendront peu de faits nouveaux, mais y trouveront matière à avancer leur réflexion théorique et stratégique.

Source 

Viol de masse des Françaises en 1945 - 2/2


Le viol de masse des Françaises par les Alliés en 1945 (vidéo 1/2)


-50% sur tous les numéros de "Sans Concession" !



Profitez de -50% sur tous les numéros parus du magazine révisionniste "Sans Concession".
Dans chaque numéro, découvrez un dossier très fouillé sur un sujet précis ainsi que de nombreux autres articles révisionnistes inédits !

La quantité est limitée... dépéchez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde !

Commandez dès maintenant vos exemplaires sur : http://sansconcessiontv.org/catalogue/categorie-produit/sans-concession/


A bientôt sur notre boutique en ligne !

L'équipe de Sans Concession


Pour toute question, écrire à : boutique@sansconcessiontv.org

La seule voie d’avenir pour l’Europe : un axe Paris-Berlin-Moscou



Marc Rousset, économiste ♦

la nouvelle europe-livreMarc Rousset est un visionnaire car au-delà des idées fort justes exprimées dans cet article, il est l’auteur, déjà en 2009, de La nouvelle Europe, Paris-Berlin-Moscou: le continent paneuropéen face au choc des civilisations ( G. de Bouillon éditeur, 2009 – 538 pages ) . Il est aussi l’auteur de plusieurs livres : “Pour le Renouveau de l’Entreprise“ (éd. Albatros, 1987), “Nouvelle Europe de Charlemagne“ (éd. Economica, 1995, Prix de l’ Académie de Sciences Morales et Politiques), “Les Euroricains“ (éd. Godefroy de Bouillon, 2001) et très récemment de Adieu l’Argent Roi, place aux héros européens (Godefroy de Bouillon 2016).
Henri Temple, sur Boulevard Voltaire, vient se livrer à un véritable plaidoyer en faveur de l’Angleterre et nous conseille de nous éloigner de l’Allemagne. Il fait malheureusement fausse route ! La seule voie d’avenir possible pour la France, c’est bien au contraire un rapprochement avec l’Allemagne sans l’Angleterre pour constituer à l’Ouest, dans un premier temps, un bloc carolingien, qui devrait ensuite se rapprocher de la Russie, afin de constituer un axe Paris-Berlin-Moscou et la grande Europe de Brest à Vladivostok. En ce sens, le Bréxit est un don et un cadeau du ciel pour la France !
S’il est possible de critiquer de Gaulle pour la fin catastrophique de la guerre d’Algérie et pour ne pas avoir réussi à réconcilier les Français après 1945, ce que souhaitait à juste titre Saint-Exupéry, il faut reconnaître qu’en ce qui concerne l’Europe, il a vu juste ! De Gaulle avait fort bien compris la nécessité d’un rapprochement de la France avec l’Allemagne et la Russie lors de sa conférence de presse géniale et visionnaire, en pleine guerre froide, du 29 mars 1949 au palais d’Orsay : « Moi, je dis qu’il faut faire l’Europe avec pour base un accord entre Français et Allemands. Une fois l’Europe faite sur ces bases, alors on pourra essayer, une bonne fois pour toutes, de faire l’Europe tout entière avec la Russie aussi, dût-elle changer de régime. Voilà le programme de vrais Européens. Voilà le mien. »
Le Bréxit est une chance pour la France, ne serait-ce que pour la langue française et la possibilité de mettre fin à la domination de l’anglais à Bruxelles, problème que Pompidou avait perçu très clairement, avant même l’entrée de l’Angleterre dans le Marché commun. Pompidou avait exigé que les fonctionnaires britanniques à Bruxelles parlent français. La promesse fut tenue, puis, suite aux pressions de l’Amérique et à la lâcheté des élites françaises, elle fit place à l’unilinguisme anglo-américain.
le grand echiquierHenri Temple devrait relire Le Grand Échiquier de Zbigniew Brzeziński ( Éditions Fayard) . Le rêve de l’Amérique et des néo-conservateurs américains, c’est de dominer le monde, par la force maritime, en s’appuyant sur les deux porte-avions que constituent le Japon et l’Angleterre et en faisant de l’Europe continentale le « Rimland », en réalité un protectorat grâce à l’OTAN, au « soft power » de l’anglo-américain, au droit-de-l’hommisme et à l’immigrationnisme qui nous font perdre notre identité européenne, nous noient dans le monde marchand anglo-saxon.
Tous les grands projets européens, à ce jour, sont d’origine franco-allemande (Ariane, Airbus, CECA, Euratom, l’euro, etc.). Pas un seul n’est d’origine britannique. Churchill disait déjà qu’entre l’Europe et le grand large, il choisirait toujours le grand large. Les Britanniques, une fois à Bruxelles, ont tout fait pour torpiller l’Union européenne de l’intérieur, pour favoriser le libre-échange, pour procéder à l’élargissement suicidaire avant un approfondissement, pour faire entrer la Turquie, pour empêcher que l’Europe des armements n’avance. Réjouissons-nous, au contraire, que le fusil français soit fabriqué en Allemagne plutôt qu’en Chine et espérons que, demain, l’Allemagne nous achète des Rafale !
Notre ami nous parle des trois derniers conflits entre la France et l’Allemagne ! Il oublie que, depuis la guerre de Cent Ans, l’Angleterre a été l’ennemi héréditaire de la France et a tout fait pour diviser le continent européen, pour que le Marché commun ne voie pas le jour. André Siegfried disait que l’Angleterre est une île entourée d’eau de toutes parts. N’oublions pas, enfin, l’Empire carolingien et sa disparition par le traité de Verdun en 843.
L’avenir de l’Europe est à l’est, pas en Angleterre ! L’Europe doit se considérer comme l’Hinterland de la Russie face à la Chine pour garder le contrôle de la Sibérie, plus grande que les États-Unis ! En Sibérie, en Asie centrale, l’Européen, c’est le Russe ! Mais, sans un premier rapprochement indispensable entre la France et l’Allemagne, le monde européen se condamnerait à un suicide civilisationnel.

heroisme-argent-roi
Adieu l’Argent Roi, place aux héros européens (Godefroy de Bouillon 2016).

Source 


Pourquoi saint Michel est-il le patron des parachutistes ?




Commenter
1



Patron des boulangers, des pâtissiers, des escrimeurs et des tonneliers, l’archange saint Michel, guerrier terrassant le démon, est aussi connu comme le protecteur des régiments de parachutistes. D’où vient cette tradition ?

Les origines du patronage de saint Michel auprès des parachutistes français font l’objet de discussions. Une chose est certaine, on la doit au 1er Régiment de chasseurs parachutistes (RCP). Ce sont eux qui les premiers ont officialisé la protection de l’archange sur leurs âmes. Selon l’usage, un « saint patron » doit être choisi par les intéressés. Dans cet esprit, l’aumônier militaire Valin de la Vaissieres proposa saint Michel en 1945. Le père Jego, aumônier du 3e bataillon du 1er RCP appuya ce choix, affirmant qu’il est « celui qui dirige nos combats, nos combats intérieurs et extérieurs, les luttes de notre vie d’homme ». En 1948, lors d’une messe célébrée en la cathédrale de Hanoï, le père Jego achève son sermon par une apostrophe saisissante, qui depuis termine traditionnellement les discours des chefs de régiments parachutistes : « Et par Saint-Michel, vivent les parachutistes ! ».
Mais il faut bien admettre que cette idée de confier les âmes des parachutistes à saint Michel n’est pas française mais britanique. Dès 1944, un aumônier militaire anglais remit des médailles à l’effigie de saint Michel aux parachutistes du 2e SAS (Spécial air force) qui allaient sauter sur le sol français pour se joindre à la Résistance. Ces médailles représentaient également sainte Jeanne d’Arc au revers. Et elles sont devenues le signe de ralliement des parachutistes S.A.S de la France occupée.

« Le premier guerrier venu du ciel »

Le patronage de saint Michel tombe sous le sens pour cette catégorie bien particulière de soldats. En effet, dans l’Apocalypse de saint Jean, l’archange Michel fut chargé d’écraser la révolte des mauvais anges, en les expulsant du paradis. Il est celui qui descend du ciel, à la tête des milices angéliques, pour le combat. Un rôle analogue à certains égards aux missions confiées aux troupes aéroportées. Certains soldats rappellent d’ailleurs volontiers un passage de l’Apocalypse : « Il se fit un silence dans le ciel lorsque l’archange Michel combattait le dragon ». Ce silence marque encore les soldats dès l’ouverture de leur parachute…
Depuis, les parachutistes ont cultivé cette belle dévotion en composant, comme il est d’usage dans l’armée, un hymne à leur saint patron, afin de le prier de leur donner toutes les qualités nécessaires au succès de leurs opérations et au salut de leurs âmes :
Ô, Michel, Ange des paras,
Arme nos cœurs de hardiesse,
Conduis nos pas joyeux
Aux vastes bois tout plein de Dieu,
Guide-nous dans les durs sentiers
Et garde-nous de nos détresses,
Ô, Michel, Ange des paras,
Arme nos cœurs, de hardiesse.
Ô, Michel, Ange chevalier,
Lave nos cœurs de nos rotures,
Fais-nous loyaux et droits
Et valeureux en tes tournois,
Pour servir fais nous être prêts,
Et défend-nous de tout parjure,
Ô, Michel, Ange chevalier,
Lave nos cœurs, dans l’onde pure.
Ô, Michel, Ange des guerriers,
Arme nos cœurs de sainte audace,
Ta main vengea les cieux,
Arrache-nous des camps peureux,
Laisse-nous résolus et fiers,
Sangle nos chairs dans les cuirasses,
Ô, Michel, Ange des guerriers,
Arme nos cœurs, de sainte audace.
 
Source 

Pierre Le Vigan : le cataclysme urbain des temps modernes



Nicolas Bonnal ♦

Pierre Le Vigan  vient de publier un livre intelligent, émouvant, formidablement documenté et surtout très bien écrit (les urbanistes ont souvent un beau style, comme d’ailleurs les mathématiciens).

PLV-metamorphose de la villeMa passion pour la ville et l’urbanisme m’a rendue enchantée cette lecture. Dans mon Mitterrand le grand initié, j’avais beaucoup insisté après d’autres sur la ville, les travaux, et tout le reste chez Mitterrand. Le reste du temps j’ai surtout dénoncé le monde moderne et sa laideur moderne, si éminente depuis la Renaissance (Hugo écrase génialement la Renaissance et son architecture au début de Notre-Dame). Huysmans disait que nous déclinions depuis le XIIIème siècle, comme il avait raison. Mon maître Lewis Mumford, bien cité par Pierre, évoque avec émotion notre fantastique civilisation médiévale, celle de Sienne et de Tolède, et la compare aux « détritus urbains » (Debord reprenant Mumford) qui recouvrent aujourd’hui la planète, en Chine, en Amérique, en Arabie. C’est comme ça.
Je laisse la parole à mon ami et à ses maîtres et inspirateurs, notamment le surprenant fils Thorez :
« Paul Thorez, l’un des fils du dirigeant communiste devenu travailleur social, écrivait : « J’avais une fois de plus traversé (…) l’agrégat de bric et de broc nomme Ville Nouvelle où je gagnais ma vie à la perdre au jour le jour contre un peu d’argent. (…) C’était donc cela, préfiguré par la Ville Nouvelle, le troisième millénaire en France : des blocs de béton perdus dans des terrains vagues, de faux villages en éléments préfabriqués, les restes pathétiques de quelques hameaux centenaires, vestiges d’un âge révolu – un espace glacé où l’on ne rencontrait âme qui vive entre la migration automobile et ferroviaire du matin et le retour en rangs serrés, suivi d’un véritable couvre-feu.
Étrange similitude avec l’avenir radieux, déjà lisible à l’intérieur du cercle de cent neuf kilomètres que dessine autour du Grand Moscou l’autoroute de ceinture. La même combinaison de fausse campagne et de ville supposée, le même ersatz donné pour du tissu urbain de premier choix, le même uniforme. Aux Nouveaux Horizons de Saint- Quentin-en-Yvelines comme aux Novyé Tchériomouchki, « les Nouveaux Sorbiers », les planificateurs qui nous logent, nous vêtent, nous transportent, nous nourrissent, creusaient un gouffre ouvert à la névrose, à la haine du prochain, à la délinquance juvénile. »
Le Vigan cite ensuite Paul Chemetov, que je citais dans mon Mitterrand (une certaine dimension des Grands Travaux fascinait, je le reconnais). Ici c’est le crétinisme politique et l’arrogance moderniste qui sont humiliées :
« Paul Chemetov remarque à ce propos : « Soit le cliché en vogue : la banlieue doit être transformée en ville. C’est un discours fou, qui nous ramène dans une version recyclée de la démesure productiviste dont nous sortons par ailleurs. C’est oublier tout simplement que la banlieue est beaucoup plus vaste que la ville-centre. On a mis dix siècles pour faire Paris – et ce n’est pas fini. Croire qu’en deux septennats – j’allais dire deux mécénats – il est possible de régler les problèmes de ces immensités, c’est tromper les autres et soi-même. Il faut prendre la mesure de ces espaces qui, depuis fort longtemps, ont été le ban de la ville, cette partie centrifugée qui permettait au cœur d’expulser ce qui le désoccupait, ou ce qui l’occupait trop et qui lui donnait une marche, au sens ancien du terme, pour pouvoir fonctionner. »
Enfin PLV note à propos de ce monde mué en Las Vegas ou en Disneyworld :
plv-Des-souris-dans-un-labyrinthe--Decrypter-les-ruse_3862PLV-planete-disneylandisee« Elle l’est notamment au travers des grands magasins, qui consacrent à la fois le triomphe de la consommation et celui de l’individualisme narcissique. Il se manifeste ainsi une rupture avec la Renaissance : la ville moderne ne se contente plus de se représenter. Elle se donne en spectacle. A l’extrême, ce qui se profile est la
« disneylandisation » de la ville et du monde ou encore une « lasvegasisation » de l’espace urbain. La modernité urbaine, dans ses premiers moments, a représenté une transition dans laquelle coexistaient des aspects modernes et d’autres traditionnels. Ces aspects traditionnels ont duré jusque dans les années 1950. Il y a eu une longue période de recoupement, de décalage, qui a fait le charme même des villes de nos parents et grands-parents. »
Le Vigan cite deux auteures : Sylvie Brunel et La planète disneylandisée, éd. Sciences humaines, publiée en 2006 ; Elisabeth Pélegrin-Genel, Des souris dans un labyrinthe. Décrypter les ruses et manipulations de nos espaces quotidiens, La Découverte, 2010.
Le minotaure américain (utopie gnostique devenue débile) n’a pas fini de nous perdre et de nous dévorer.
Enfin il cite Renaud Camus très bien inspiré dans cette page :
« Plus que de la laideur, à mon avis, le XXe siècle fut le siècle de la camelote. Et rien n’en témoigne mieux que tous ces pavillons qui éclosent le long de toutes les routes et à l’entrée de toutes les villes, petites ou grandes. Ce ne sont pas des maisons, ce sont des idées de maisons. Elles témoignent pour une civilisation qui ne croit plus à elle-même et qui sait qu’elle va mourir, puisqu’elles sont bâties pour ne pas durer, pour dépérir, au mieux pour être remplacées, comme les hommes et les femmes qui les habitent. Elles n’ont rien de ce que Bachelard pouvait célébrer dans sa poétique de la maison. Elles n’ont pas plus de fondement que de fondation. Rien dans la matière qui les constitue n’est tiré de la terre qui les porte, elles ne sont extraites de rien, elles sont comme posées là, tombées d’un ciel vide, sans accord avec le paysage, sans résonance avec ses tonalités, sans vibration sympathique dans l’air. »
C’est ça Renaud, le grand remplacement des Français a déjà eu lieu ! Les Français de souche sont des idées de Français !
Pierre Le Vigan, Métamorphoses de la ville, De Romulus à Le Corbusier, La Barque d’or.
Source 

Grégory Bouysse – Encyclopédie de l’Ordre Nouveau – Volume 4

Couverture souple, 206 Pages



Dictionnaire biographique des cadres des partis de la Collaboration, du SOL, de la Milice Française, ainsi que des volontaires français sous uniforme allemand.

171 portraits sont ici présentés, pour la plupart français en uniforme allemand, ainsi que des cadres politiques/miliciens du sud-ouest.

Plus des annexes (thèmes de la Milice, brochures du Groupe Collaboration)

Prix : 16,00 € (HT)

Disponible sur : Lulu.com

La page officielle : https://www.facebook.com/ordrenouveau2/

Source 

Vrais et faux dégâts écologiques d’origine humaine



Dr Bernard Plouvier, auteur, essayiste ♦

Il est évident qu’il faut lutter efficacement contre la pollution des fleuves et des rivières et celle de l’atmosphère  par les rejets domestiques, agricoles et industriels

Toutefois cette action, nécessaire voire indispensable, ne peut qu’avoir des effets limités : l’écosystème est bien plus perturbé par Dame nature que par l’humanité, ses animaux domestiques et ses usines.
Les matières organiques, rejetées par le monde animal, sont pour l’essentiel décomposées par les lits bactériens des stations d’épuration ou le seront lorsque l’on aura appris l’hygiène publique à certains pays.
Les hydrocarbures devraient être brûlés (ce qui dégage des « gaz à effet de serre » !) et les métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, chrome, titane, etc.) recyclés. Le chlore est biologiquement recyclable, quant au calcium il est indispensable aux végétaux et aux animaux.
Les phosphates des détergents, les phosphates et les dérivés nitrés provenant de l’utilisation des engrais, indispensables à la productivité agricole, stimulent la production d’algues qui pompent l’O2 (l’oxygène) aquatique, ce qui diminue indéniablement la faune des lacs et des cours d’eau. Divers procédés sont envisageables pour pallier cette production d’agents polluants, qui tous sont onéreux, mais ce traitement des eaux entre dans le cadre de l’entretien des infrastructures par l’État. Plutôt que de financer des parasites sociaux, les États ont le devoir de restaurer la qualité de ce qui est détérioré par l’activité humaine.
De même, le soi-disant drame écologique induit par l’accumulation des résidus de matières plastiques – il en existe plusieurs dizaines de variétés – est inexistant. L’expérience du devenir des objets en matière plastique déversés dans les océans par les riverains et les marins rend très optimiste : la nature s’adapte, tandis que l’homme, accablé par sa bêtise, geint et ne propose que de créer de nouvelles taxes. En l’occurrence, de très nombreuses espèces de bactéries aérobies (dont les vibrions, soit des agents de même famille que ceux du choléra) dégradent les particules, les utilisant comme sources de carbone et d’hydrogène.
Les oxydes d’azote (NO et NO2) et de soufre (SO2), constituants des célèbres « pluies acides », sont nocifs pour la santé des insuffisants respiratoires et des asthmatiques, autant que pour les arbres feuillus. On peut en réduire la production en limitant la production d’électricité par les centrales au fuel et au charbon, mais il est en pratique impossible de limiter le trafic routier ou aérien qui en génère d’énormes quantités… on peut bien sûr en revenir à la bicyclette ou aux diligences, mais cela pose un problème d’efficacité.
Le problème est bien plus complexe pour ce qui est des « gaz à effet » de serre et de leur retentissement sur le climat : la nature en produit infiniment plus que l’activité humaine et animale, ce qui introduit un autre chapitre.
Quelles sont les causes réelles des perturbations majeures du climat : d’abord et avant tout le fonctionnement de l’étoile Soleil et la mécanique des fluides sur la planète Terre .
L’émission des rayons solaires est variable. Par périodes de 11 à 12 années, surviennent des éruptions qui déclenchent un petit réchauffement dont les conséquences ne sont pas identiques en tout point de la Terre (et des autres planètes) : elles dépendent de l’inclinaison de l’axe planétaire. L’épaisseur de la couche d’ozone (O3) et celle de la couche de nuages ou de poussières modifie énormément le retentissement des rayons solaires sur la planète : leur accroissement (par exemple après une série d’éruptions volcaniques) explique les courts épisodes de refroidissement d’un hémisphère.
Pour les groupements humains vivant en zones exposées, les cycles éruptifs solaires sont corrélés à une augmentation des cancers de la peau et des accidents vasculaires thrombotiques, cérébraux et coronariens – sur des artères aux parois trop riches en dépôts lipidiques, ce qui est lié à une suralimentation et à un défaut d’exercice physique : l’homme se fait bien plus de mal qu’il n’en fait à Dame Nature.
Sur Terre, le climat est surtout influencé par l’activité volcanique, le déplacement de l’axe géomagnétique et les éléments atmosphériques : eau, O3, gaz dits à effet de serre (CO2 – gaz carbonique ou dioxyde de carbone – et méthane) qui diminuent le refroidissement planétaire nocturne. Ces gaz à effet de serre furent étudiés, à la fin du XIXe siècle, par Svante Arrhenius, qui avait effrayé ses contemporains en émettant l’hypothèse catastrophique d’un réchauffement lié à l’excès de CO2 dans l’atmosphère… en se trompant totalement dans ses calculs !
C’est dès 1956 que l’on a constaté l’existence d’un trou de la couche d’ozone au niveau du vortex antarctique, soit en une époque où l’industrialisation de l’hémisphère Sud était minime et, bien sûr, ce trou n’avait aucun rapport avec d’éventuels rejets d’éléments chlorés industriels ou animaux, inexistants en Antarctique… il fallait en accuser le très faible afflux annuel d’ultra-violets, d’origine solaire, au niveau des pôles, car le problème est identique au Pôle Nord.
Le cycle du CO2 est strictement corrélé à celui de l’eau. 90% du CO2 rejeté le sont par évaporation continue des eaux océaniques, lacustres et maritimes ou par une émission locale, mais massive, lors des éruptions volcaniques. Seuls 10% du CO2 rejeté proviennent du monde animal, dont l’activité humaine représente une partie. Il va être difficile de taxer les eaux et les volcans, ni Hadès ni Poséidon ne sont des contribuables dociles. En outre, le CO2, qui fait retour sur Terre grâce aux pluies, est indispensable à la vie des végétaux, des minéraux et même des animaux : c’est le cycle des carbonates, absolument indispensables aux animaux à coquille.
La « taxe carbone » n’est pas foncièrement mauvaise, ayant pour but de pénaliser les activités à fort dégagement de gaz à effet de serre, mais elle n’aurait de motivation éthique que si elle était appliquée à tous les pays. Les gouvernants des USA s’y refusent, comme ceux des plus gros producteurs de CO2 (ce qui reste de toute façon infime au regard de la production de CO2 induite par l’évaporation de l’eau). Pour l’essentiel cette taxe pénalise les entreprises européennes (elle existe depuis 1990 en Finlande, depuis 2014 en France). Au sens strict, c’est une arnaque, visant à surtaxer des concurrents, idéalistes au point d’en être niais.
Quant aux « crédits carbone », c’est une entourloupe qui revient à vendre le droit de polluer. En revanche, si l’on veut réduire un peu l’émission du CO2 (comme celle du NO, du NO2 et du SO2), il faut supprimer la production d’électricité par les centrales à fuel et à charbon, donc favoriser la fission nucléaire ou la désintégration du lithium, puisque les énergies éolienne et photovoltaïque sont notoirement très peu rentables (coût très élevé pour une faible production d’électricité ; le coût est moindre pour l’énergie géothermique, mais le rendement reste faible). Les écolo-ignares feraient bien de revoir leurs fondamentaux.
Pour ce qui est de la santé publique, l’usage du tabac et du haschich (si utile à la balance commerciale de certains pays arabo-musulmans, dont le Maroc) est infiniment plus dangereux que l’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère ou en ces « particules fines », dont raffolent les journalistes.
Reste un élément essentiel, négligé par les pantins des media et les financiers qui agitent leurs ficelles : l’axe géomagnétique. Depuis l’An 2000, l’on a observé le déplacement d’ouest en est du Nord magnétique. Entre 2001 et 2011, l’axe s’est modifié d’environ 4° de latitude et de 22° de longitude et le mouvement se poursuit à la vitesse moyenne de 40 km/an.

De ce fait, le climat radoucit au Nord du Canada (et dans la partie occidentale du Groenland) et refroidit au Nord de la Sibérie, la glace arctique se disloque au Nord-Ouest (au sens strict, elle ne « fond » pas, mais se fissure), mais elle s’accroît en Antarctique, d’où une infime augmentation du niveau des océans, sans commune mesure avec ce qu’elle serait si « les glaces polaires fondaient ».

La balade d’icebergs dans l’Atlantique Nord perturbe le Gulf Stream, occasionnant d’énormes tempêtes de neige hivernales sur la côte Est des USA et, bien sûr, le refoulement de l’air chaud provoque des tornades et des cyclones en zones tropicales & équatoriales, où effectivement les étés sont globalement plus chauds depuis une vingtaine d’années… chaleur et pluies y permettraient l’obtention de 2 à 3 récoltes annuelles, si les cadences de travail étaient aussi « occidentales » que l’origine des subventions qui ancrent une partie des populations locales dans le parasitisme.

Chacun sait la vénalité extrême des potentats des pays du Tiers-Monde. Pour avoir l’autorisation d’exploiter les richesses du sol et du sous-sol de ces pays, les multinationales paient annuellement d’énormes sommes aux voraces « élus du peuple ». Il est tentant, pour les nouveaux maîtres du monde, de reporter sur les contribuables, via une taxe de « réchauffement climatique », la charge financière liée à ce qu’en langage d’initiés on nomme les exigences des « rois nègres » (ou équivalents exotiques). D’une fiscalité inégalitaire, l’on passe aisément à l’escroquerie pure et simple.

Source