L’idéologie du « tout-migratoire » fut à nouveau au cœur du propos bergoglien adressé, hier vendredi 22 septembre, aux responsables
des services des différentes conférences épiscopales en charge du
dossier des migrations, à l’occasion d’une rencontre organisée par le
CCEE, le Conseil des conférences épiscopales européennes.
Ouvrir
grandes les portes à tous les clandestins est le leitmotiv répété à
satiété depuis qu’il est monté sur le trône pétrinien par un pape
argentin fossoyeur du bien commun des peuples européens. Le pape
François ne démord pas de son projet utopique et naturaliste d’une
humanité originelle retrouvée sans plus aucune distinction entre les
peuples. Avec lui, « c’est la fin des nations ».
Son
regard politique sur la question de l’immigration ne dépasse pas non
plus les limites de l’intérêt de l’individu-migrant, auréolé de toutes
les vertus, que l’Europe doit accueillir par millions sans tenir compte
un tant soit peu de l’intérêt général de la communauté formée par ces
propres concitoyens. Le pape argentin revendique que le bien individuel
du clandestin soit supérieur au bien commun de la société, somme des
individus, et parallèlement que les gouvernants de ces nations envahies
se sentent davantage concernés par l’étranger que par la sécurité
physique, économique, religieuse de leur propres co-nationaux.
Il fait abstraction totalement de la véritable charité politique qui
impose aux États de prendre soin en premier des personnes dont ils ont
la charge ...
Nous
ne doutons pas que les tenants mondialistes d’une société
multi-culturelle, multi-ethnique, multi-religieuse, d’une société
macédoine, antichambre d’un chaos futur avant l’avènement de leur
Nouveau Ordre Mondial, doivent bavasser d’importance après un tel laïus
pontifical qui stigmatise toute défense identitaire. Car mêlant
hypocritement devoir d’évangélisation, charité individuelle envers les miséreux, crainte de la xénophobie, relent noirâtre de la bête immonde, El Papa a condamné comme étant opposé au catholicisme tout «devoir moral de conserver l’identité culturelle et religieuse originelle » !
Les
bras nous en tombent : défendre la survie de la religion catholique au
sein d’une Europe qui s’islamise à la vitesse d’un super-sonique est
donc contraire au catholicisme ! Pour sortir de ce dilemme cornélien,
rappellons qu’en terme de catholicisme Jorge Maria Bergoglio en a une
conception hautement hétérodoxe. Ceci explique donc cela. Son
catholicisme est l’avatar d’une religion sentimentalo-humanitariste
messianique, avec une saveur prononcée gnostique, retour originel au
paradis terrestre, fondée sur des « valeurs » mondialistes et une
conception philo-marxiste et soixante-huitarde de la société humaine.
Pareillement il ressort son idée personnelle et franchement immigrophile que l’universalité de la mission de l’Église impose aux Européens l’obligation de se laisser submerger par des étrangers si opposés à eux par les coutumes, les us, les mœurs et la religion.
«L’Église s’est diffusée sur tous les continents grâce à la « migration » de missionnaires qui étaient convaincus de l’universalité du message de salut de Jésus-Christ, destiné aux hommes et aux femmes de toute culture, clame-t-il avec une sérieux aplomb. Dans l’histoire de l’Église, des tentations d’exclusivité et de retranchement culturel n’ont pas manqué, mais l’Esprit Saint nous a toujours aidé à les surmonter, en garantissant une ouverture constante vers l’autre, considérée comme une possibilité concrète de croissance et d’enrichissement. »
L’ineptie d’un tel propos laisse pantois : comme si le départ chaque siècle vers des contrées lointaines de quelques milliers de missionnaires soucieux d’apporter, au péril de leur vie, la Bonne Nouvelle du Christ à des peuples païens et bien souvent accoutumés à des mœurs barbares était comparable à cet immense mouvement contemporain de populations, poussée allant du Sud vers le Nord, composé de hordes de migrants en majeur partie de sexe masculin et attachés viscéralement, et violemment pour certains, à leur religion musulmane.
D’ailleurs le pape lui-même n’envisage par leur conversion ! ... Il demande uniquement aux Européens de «témoigner concrètement de la foi chrétienne dans la charité et dans le profond respect pour les autres expressions religieuses», « ce qui ouvre aussi de nouvelles perspectives pour le dialogue œcuménique et interreligieux » rajoute complaisamment Radio Vatican qui a bien saisi tout le propos interreligieux du pape.
Le
message immigrophile du pape François est criminel : il collabore, avec
les financiers apatrides tels Georges Soros et autres mondialistes, à
la mise à mort des nations européennes et de tout leur fondement chrétien.
Si l’on associe la déchristianisation galopante de la société
occidentale avec la montée de l’islamisme en Europe, d’ici quelques
décennies les chrétiens seront réduits à vivre dans des ghettos, nouveaux dhimmis sur leur propre territoire. Et la charia qui s’impose comme loi dans de bien trop nombreux quartiers des villes européennes deviendra la loi pour tous.
Mais cette réalité probable, si le cours des choses n’est pas inversé
rapidement, le pape argentin ne veut la voir : ce serait devoir admettre
l’échec de l’œcuménisme, des rencontres inter-religieuses, de la
bien-pensance humanitariste et conciliaire, « tout le monde est beau, tout le monde il est gentil » et « toutes les religions sont bonnes », qui lui fait office de pensée en matière de doctrine sociale de l’Église.
Le
problème de l’invasion migratoire actuelle est un sujet qui peut
légitimement inquiéter les Européens. Balayer d’un revers de main ces
inquiétudes justifiées comme le fait le pape François, qui se dit
attristé de voir que des «communautés catholiques en Europe ne sont pas exemptes de ces réactions de défense et de rejet», est profondément incorrect et méprisant envers ces catholiques préoccupés de leur avenir identitaire et religieux.
« Sans doute, [la] vie chrétienne peut se réaliser même dans le dénuement le plus extrême. Mais, ordinairement, pour se développer, s’épanouir et perdurer, la vie chrétienne a besoin d’un substrat naturel suffisant : des églises de pierre pour accueillir le culte, des livres pour transmettre la foi, des séminaires pour former le clergé. Il n’est donc pas indifférent au chrétien de savoir quelle sera l’évolution de la société dans laquelle il doit vivre sa foi »
rappelait déjà en 2007 dans un dossier consacré à l’immigration, l’abbé Régis de Cacqueray-Valménier, supérieur à l’époque pour la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X du District de France.
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