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mercredi 14 mai 2014

L'OTAN pourrait envisager une présence militaire permanente en Europe de l'Est



L'OTAN pourrait envisager une présence militaire permanente en Europe de l'Est
La crise en Ukraine et les tensions avec Moscou pourraient conduire l'OTAN à envisager une présence militaire permanente dans les pays-membres en Europe de l'Est. « Je pense que nous devrions y réfléchir », a signifié le général Philip Breedlove, commandant des forces de l'Alliance atlantique en Europe, mardi 6 mai au Canada.

« Je pense que nous avons besoin d'évaluer notre réactivité, notre disponibilité et notre positionnement des forces pour être en mesure de répondre à ce nouveau paradigme ».

Il est nécessaire de réévaluer « la réactivité des forces de défense » de l'Alliance en raison de la nouvelle donne avec la Russie qui avait été jusqu'ici perçue comme un partenaire, a-t-il ajouté.

Renforcement en Europe orientale

Après l'effondrement du bloc de l'Est et la chute du mur de Berlin en 1989, l'Alliance a évalué la situation « où nous avions considéré la Russie plus comme un futur partenaire », a souligné le général Breedlove. Dans ce contexte, les pays de l'Alliance ont réduit leurs budgets de défense mais aussi « la structure de leurs forces et de leur positionnement ». Dorénavant, « la Russie n'agit pas en tant que partenaire » et « l'annexion de la Crimée (...) modifie cette dynamique », a-t-il poursuivi.

L'OTAN a annoncé mi-avril le renforcement de la défense des pays d'Europe orientale et multiplie les sorties de ses avions au-dessus des pays Baltes. Des navires doivent être déployés dans la mer Baltique et en Méditerranée orientale. Washington a également annoncé le déploiement de quatre compagnies de parachutistes, soit 600 soldats, pour des exercices en Pologne et dans les pays Baltes. Ces déploiements doivent normalement cesser d'ici la fin de l'année.


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Le Monde.fr avec AFP

lespatriotes.net : le Front national lance son premier réseau social en toute discrétion



lespatriotes.net : le Front national lance son premier réseau social en toute discrétion
Mobilisés sur différents blogs et réseaux sociaux, les militants du Front national sont déjà parmi les plus actifs en ligne. Et voilà qu'à deux semaines des élections européennes, un nouveau réseau social vient d'apparaître, baptisé lespatriotes.net. Un site encore inachevé, une stratégie pas vraiment aboutie... à se demander s'il a été lancé par le FN ou s'il s'agit d'une initiative d'une poignée de militants.

Un lancement en catimini

Mise en ligne jeudi 8 mai, rares sont ceux qui ont entendu parler de cette nouvelle plateforme. Et pour cause: le site des patriotes a été lancé en catimini dans la soirée. Pas de communiqué de presse, pas un mot de la part des ténors du parti. Seule Marion Maréchal Le Pen a tweeté l’adresse du “premier réseau social militant patriote”.

Et pour ceux qui auraient cliqué sur ce lien, difficile de faire le rapprochement avec le Front national au premier coup d’œil. Les signes distinctifs du parti sont absents: aucun logo ni mention directe au FN. Seul indice: une photo de Marine Le Pen en page d’accueil donne le ton, mais malgré cela, il est difficile de savoir que l'on se trouve sur un site officiel du parti.

Un site “patriote”

Si le FN ne s'affiche pas aussi clairement sur le site, c’est aussi parce que lespatriotes.net aspire à rassembler plus “largement”. "Les patriotes", c'est le prolongement du slogan “votez patriote”, des européennes, mais c'est aussi un nom qui permet d'aller au-delà des frontières du FN.

“Avec ce site, on ne touche pas seulement des militants du parti, confirme Florian Philippot au HuffPost. Je pense que le nombre d’inscrits sur le site dépassera le nombre d’encartés”, ajoute le vice-président du Front national.
 
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Huffingtonpost

Ukraine : les séparatistes revendiquent 89 % de « oui » pour l'autonomie



Ukraine : les séparatistes revendiquent 89 % de « oui » pour l'autonomie
Les insurgés prorusses de l'Est de l'Ukraine revendiquent un « oui » massif à leur projet d'autonomie du Donbass, région de l'est de l'Ukraine composée des provinces de Donetsk et de Lougansk, pour lequel ils ont consulté la population dimanche 11 mai.

« 89,07 % ont voté pour » à Donetsk

En tout, 7,3 millions de personnes étaient appelées aux urnes. Ce référendum, organisé en quelques jours par les séparatistes ukrainiens et jugé illégal par Kiev, doit entériner la « souveraineté étatique », selon la question posée en russe et en ukrainien, de ces deux « républiques » autoproclamées dont les prorusses contrôlent les principales villes.

Les premiers résultats du scrutin sont tombés dès dimanche soir. Ils ne concernent pour l'instant que la province de Donetsk. « 89,07 % ont voté pour et 10,19 % contre. Cela peut être considéré comme le résultat définitif », a déclaré Roman Liaguine, chef de la commission électorale mise en place par les rebelles. Le taux de participation a atteint 74,87 % selon lui. « Il a été très facile de compter les bulletins car le nombre de gens qui ont voté contre a été extrêmement faible », souligne-t-il toutefois.

Aucune vérification indépendante n'est de fait possible, en raison de l'absence de toute procédure d'enregistrement officielle, d'observateurs neutres et de la plupart des médias, dont la présence a été interdite par les séparatistes.

Plusieurs incidents

Le scrutin, qui s'est globalement déroulé dans le calme, a été émaillé de violences à Krasnoarmiïsk, une ville de 65 000 habitants située à l'ouest de Donetsk. Des hommes armés, vraisemblablement des milices pro-ukrainiennes, ont fait irruption dans les bâtiments officiels où se déroulait le référendum et l'ont interrompu. Selon un photographe présent sur place, ils ont tiré sur la foule qui les invectivait et ont atteint deux personnes.

A Marioupol, (sud-est), ville où de violents affrontements entre forces ukrainiennes et prorusses ont fait plusieurs morts cette semaine, des centaines de personnes ont fait la queue dans la rue pour voter sans incidents notables.

A Sloviansk, des insurgés postés sur les checkpoints chargés de protéger la ville d'un assaut de l'armée ukrainienne ont eu la mauvaise surprise de ne pas pouvoir voter faute de papiers d'identité.

Dans la ville de Svatove (20 000 habitants), proche de Lougansk, le maire Evguen Rybalko a refusé d'organiser le référendum, bien que des dizaines d'hommes armés lui aient rendu visite à deux reprises pour tenter de l'en convaincre. « Mon devoir est de faire respecter la loi ukrainienne. La population doit exprimer son opinion dans un cadre légal. Ce n'est pas le cas pour ce référendum », s'est-il justifié.

« Une farce criminelle »

A Kiev, le ministère des affaires étrangères a fait savoir, avant même l'annonce des résultats, que « le référendum (...) est juridiquement nul et n'aura aucune conséquence juridique pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine ». Cette consultation n'est qu'une « farce criminelle » financée par la Russie, estime-t-il. Le référendum est une « farce » sans effets juridique, a renchéri lundi le président par intérim Olexandre Tourtchinov qui accuse Moscou de chercher à perturber la tenue de la présidentielle du 25 mai et à renverser le pouvoir ukrainien.

La crainte de Kiev et des Occidentaux face à ce scrutin est de voir se reproduire un scénario similaire à celui qui a abouti en mars au rattachement de la Crimée à la Russie. Les grandes puissances ont déjà adopté ces dernières semaines des sanctions contre Moscou et menacent de les étendre si la présidentielle n'a pas lieu.

« Une farce criminelle »

A Kiev, le ministère des affaires étrangères a fait savoir, avant même l'annonce des résultats, que « le référendum (...) est juridiquement nul et n'aura aucune conséquence juridique pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine ». Cette consultation n'est qu'une « farce criminelle » financée par la Russie, estime-t-il. Le référendum est une « farce » sans effets juridique, a renchéri lundi le président par intérim Olexandre Tourtchinov qui accuse Moscou de chercher à perturber la tenue de la présidentielle du 25 mai et à renverser le pouvoir ukrainien.

La crainte de Kiev et des Occidentaux face à ce scrutin est de voir se reproduire un scénario similaire à celui qui a abouti en mars au rattachement de la Crimée à la Russie. Les grandes puissances ont déjà adopté ces dernières semaines des sanctions contre Moscou et menacent de les étendre si la présidentielle n'a pas lieu.

« Les résultats des référendums factices dans l'est de l'Ukraine seront probablement faux. On n'a même aucun moyen d'en vérifier la participation », a renchéri le ministre suédois des affaires étrangères, Carl Bildt.

Les « prétendus référendums étaient illégaux et nous ne reconnaissons pas leurs résultats », a fait savoir dimanche la porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, à la veille d'une visite à Kiev du président du Conseil européen, Herman Van Rompuy.

Le président français François Hollande a lui aussi rejeté les « vraies-fausses » consultations des rebelles. « Ce qui va compter à mes yeux, la seule élection qui vaudra, c'est celle du 25 mai, l'élection qui va permettre de désigner le président de toute l'Ukraine » qui « sera la seule autorité légitime », a-t-il ajouté lors d'une visite en Azebaïdjan.
 
Source

Le Monde.fr avec AFP

Bouygues Telecom pourrait supprimer près d’un quart de ses effectifs



Bouygues Telecom pourrait supprimer près d’un quart de ses effectifs
Un Comité Central d’Entreprise est convoqué jeudi 15 mai. Le projet de suppression de 1.500 à 2.000 postes, révélé par « Le Figaro », pourrait être présenté.

C’est la douche froide chez Bouygues Telecom. L’opérateur se prépare à supprimer entre 1.500 et 2.000 postes, ce qui représente près d’un quart des effectifs - l’entreprise emploie aujourd’hui 9.000 salariés. L’information, révélée ce matin par « Le Figaro », nous a aussi été confirmée. Selon une source proche de l’opérateur, un Comité Central d’Entreprise (CCE) a même été convoqué jeudi 15 mai, date de la publication des résultats du premier trimestre. Le plan de suppression de postes pourrait être présenté plus en détail lors de cette réunion.

Chateau


Cette vague de licenciements vient un peu plus d’un mois après l’échec de Bouygues Telecom dans sa tentative de rachat de SFR, finalement cédé à Numericable par Vivendi pour 13,5 milliards d’euros en cash et un solde de 20 % du capital. En difficulté depuis 2012 et l’arrivée de Free dans le mobile, la filiale du groupe de BTP espérait trouver, en cas de mariage avec SFR, les ressources suffisantes pour résister sur un marché alors réduit à trois opérateurs. En deux ans, Bouygues Telecom a en effet perdu 200.000 clients et a vu son revenu par abonné chuter, alors que 18% de ses clients ont opté pour sa marque low-cost B & You.

Des difficultés dans la branche Entreprises

Pour se relancer, Bouygues Telecom a misé sur son réseau 4G, mais en dépit du succès technologique _ Bouygues Telecom dispose du premier réseau 4G de France, même si Orange a largement comblé son retard _ le succès commercial se fait toujours un peu attendre. « Nous avons le plus grand réseau 4G, mais le chiffre d’affaires le plus faible des trois opérateurs historiques. Cherchez l’erreur ! », s’emporte Azzam Ahdab, représentant CFDT chez Bouygues Telecom, cité par Le Figaro.

Chateau


A la peine dans le mobile, le troisième opérateur national le serait aussi dans l’activité Entreprises. Selon nos informations, la publication des résultats du premier trimestre, jeudi, devrait à nouveau l’illustrer.

Selon Le Figaro, le groupe travaillerait enfin à réduire les coûts de fonctionnement et notamment par le biais d’une simplification de sa grille d’offres qui compte actuellement six forfaits, qui se déclinent chacun en offre avec ou sans engagement, auxquels s’ajoutent les quatre tarifs de B & You dans le mobile, les offres pour la box et remises aux clients les plus fidèles.

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Afp via les Echos

Des nationalistes arabes se battent aux côtés de la Syrie



 
 Rana Harbi, Al-Akhbar
 
 
Des centaines de nationalistes arabes du pays* ont formé leur propre milice de volontaires, la Garde Nationale Arabe (GNA), pour combattre en Syrie dans le camp du régime de Bashar al-Assad.

« Je regardais la TV et mes yeux sont tombés sur un drapeau étasunien qui flottait au milieu de la foule de l’opposition qui à l’époque tenait la ville de Hama, » a dit Nidal, une jeune nationaliste arabe du Liban qui a rejoint la GNA, à Al-Akhbar.

« Vous vous imaginez l’humiliation et le profond dégoût que j’ai ressenti quand j’ai vu le drapeau [Etasunien] flotter en Syrie! »

Tout en déposant la cendre de sa cigarette dans le cendrier, Nidal cita les célèbres paroles de Gamal Abdel Nasser, le premier leader pan-arabe : »Quand les Etats-Unis sont contents de moi, cela veut dire que je suis sur la mauvaise route.1

Nasser, le vieil ami de Nidal qui fait lui aussi partie de la GNA et porte un petit drapeau rouge, blanc et noir épinglé sur sa chemise, intervint alors:

« En 2013 les Etats-Unis ont brutalement annoncé leur intention d’attaquer la Syrie, » dit Nasser. « A ce moment-là j’ai compris que nous, en tant que jeunes Arabes appartenant au Mouvement Nationaliste Arabe (MNA), nous ne pouvions pas rester neutres devant ce combat dont l’enjeu était la survie de la Syrie ou alors la partition non seulement de la Syrie mais de la nation arabe. »

La GNA a été créée en mai 2013 – à la suite de plusieurs frappes israélienne en Syrie – par Abu A’ed, un citoyen libanais de la ville de Jabal Amal au sud du Liban. Abu A’ed et plusieurs de ses camarades du Camp de la Jeunesse Nationaliste Arabe (CJNA) ont décidé de créer la NGA pour préserver le concept et l’idée du pan-Arabisme que l’ingérence occidentale en Syrie était en train de détruire.

Abu A’ed, qui doit avoir la trentaine, fait profil bas pour ne pas être arrêté par les autorités libanaises qui l’ont déjà détenu et questionné plusieurs fois à propos de ses activités en Syrie. Le manque de preuve les a forcés à le relâcher à chaque fois. Il a autrefois combattu en Irak contre l’invasion étasunienne, mais il passe désormais la plus grande partie de son temps en Syrie.

La milice est composée de membres, anciens et actuels, du CJNA, un camp de jeunesse qui regroupe des Arabes de plusieurs régions et mouvements pan-arabes et qui a été créé en 1990 pour faire revivre le concept du nationaliste arabe. Aujourd’hui, les membres du Camp se réunissent annuellement dans des pays différents pour discuter de questions sociales et politiques.

Le CJNA est un rejeton du Mouvement Nationaliste Arabe (MNA) dont l’origine remonte aux années 1940 et qui était dirigé par l’intellectuel marxiste palestinien, George Habash. Dans les années 1950 son groupe s’est allié avec l’intellectuel syrien, Constantin Zureiq, et ensemble ils ont formé le MNA dont l’idéologie pan-arabe rejetait l’impérialisme et le Sionisme et prônait la formation d’une seule nation arabe, de l’Atlantique à la mer d’Oman, dans laquelle tous les Arabes seraient réunis au lieu de vivre sous la domination d’extrémistes sectaires, religieux ou ethniques.

Ce mouvement a profondément influencé les partis pan-arabes qui se sont ensuite créés dans la région.

« En mai 2013, la GNA, en collaboration avec l’armée syrienne, a mis en place des camps militaires sur le mont Qasioun,” a expliqué le frère d’Abu A’ed. « Et c’est comme cela que nous sommes entrés dans la lutte. »

La GNA se compose actuellement de quatre bataillons qui portent tous des nom de leaders morts au combat : Wadih Haddad, un combattant nationaliste arabe palestinien du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) qui a organisé des détournements d’avions dans les années 1960-70; Mohammed Brahmi, un homme politique tunisien laïque qui a fondé le Mouvement du Peuple Arabe Nationaliste et Socialiste après le renversement du dictateur Ben Ali pendant la Révolution Tunisienne et qui a été ensuite assassiné par les Islamistes en juillet 2013; Haidar al-Amali, un penseur et homme politique nationaliste arabe moderne connu d’origine libanaise, qui a été blessé dans la guerre israélienne de 2006 et qui est mort de ses blessures; et Jules Jammal, un officier de la marine syrienne qui a coulé un navire français pendant la guerre du canal de Suez fin 1956.

Selon les combattants de la milice, le nombre de recrues, surtout en provenance d’Egypte et de Palestine, a augmenté notablement après les menaces étasuniennes de bombarder la Syrie en septembre 2013.

Les combattants de la GNA coopèrent étroitement avec l’armée syrienne et les Forces de Défense Nationale (FDN), et ils opèrent dans plusieurs régions de Syrie dont les gouvernorats de Damas, Daraa, Homs et Alep. Tandis que les FDN ne sont constituées que de milices syriennes, les combattants de la GNA viennent de plusieurs pays arabes comme la Palestine, le Liban, la Tunisie, l’Irak, l’Egypte, le Yémen et la Syrie.

L’armée syrienne assure l’entretien des combattants ainsi que leur entraînement au combat et à l’usage des armes dans la GNA ou dans des camps militaires syriens de Damas. Les combattants doivent aussi suivre des cours sur la nationalisme arabe avant de devenir officiellement des Gardes.

Pour le moment, la GNA comporte 1000 Gardes plus tous les volontaires dont le nombre fluctue en fonction de l’endroit ou de l’aptitude au combat. Neuf combattants de la GNA ont été tués jusqu’ici et plus de 40 volontaires ont perdu la vie.

La majorité des combattants ont entre 18 et 30 ans et quelques uns 16 et 17 ans. Les anciens officiers des armées irakiennes et égyptiennes, et les membres des groupes palestiniens ont la cinquantaine et leur rôle est d’entraîner les plus jeunes et de coopérer avec l’armée syrienne dans l’élaboration des tactiques militaires plutôt que de se battre sur le terrain.

La GNA n’existe que depuis un an, mais beaucoup de ses membres se sont battus auparavant en Libye, Palestine et Irak.

« En tant que nationalistes arabes, nous nous battons pour la survie d’Assad, pour la survie de la nation arabe, » dit Nidal. « Tout comme nous nous sommes battus en Libye contre l’OTAN dans les Forces de Défense Arabes, et en Irak contre l’invasion étasunienne, et à Gaza contre les forces d’occupation israéliennes avec les Brigades de la résistance Arabe et bien sur le FPLP. »

Toutefois, selon les membres de la GNA, leur présence en Libye et en Irak a eu une influence limitée à cause du manque d’armes et de fonds.

« L’armée syrienne nous a accueillis, nous a fourni des armes et nous a entraînés, » ajoute Nasser. » En Irak et en Libye, ni le régime, ni l’armée n’avaient les moyens de le faire. »

Jusqu’ici la GNA a participé aux batailles de Hatita al-Turkoman, Barza, Mazaraa al-Qasimiya, al-Bayyada, al-Sbeneh al-Kubra et des banlieues de Shebaa dans la province de Damas.

Elle a aussi joué un rôle dans le Ghouta occidental et oriental et dans l’offensive qui a eu lieu dans la région de al-Qalamoun. Ses membres ont aussi combattu à Saidnaya, dans la région de Quneitra, Tal al-Jabyeh, à Tal al-Hara et dans le village de al-Dawayeh al-Saghira.

Les combattants étrangers

Beaucoup de gens qualifient la crise syrienne de guerre civile, mais la présence de combattants étrangers venus de tous les coins du monde dans les deux camps montre qu’il s’agit d’un conflit mondial et non local, un conflit entre des forces internationales aux intérêts et aux idéologies divergents. Dr Jamal, un officier en chef de 36 ans dans l’armée égyptienne, se qualifie lui-même, selon ces compagnons de lutte, comme « d’abord un Arabe, ensuite un Arabe et enfin un Egyptien ».

Dr Jamal a quitté l’armée égyptienne en juin 2013 après que les Frères Musulmans affiliés au Président Mohammed Morsi aient exprimé leur soutien à l’opposition syrienne et réclamé l’intervention internationale dans la crise. Plus tard il a décidé de rejoindre la GNA.

Pour les Egyptiens nationalistes, Bashar al-Assad et le parti Baath sont confrontés à une guerre similaire à la guerre du canal de Suez contre Abdel Nasser.

Ahmed Osman, connu sous le nom de Abu Bakr al-Masri, a été le premier combattant égyptien de la GNA à tomber au combat. Selon la rubrique nécrologique de la GNA, Abu Bakr, qui était dans le bataillon Jules Jammal, est tombé dans la bataille pour “libérer Qarra du Wahhabisme dans la province de Al-Qalamoun” in octobre 2013; “il a tenu sa promesse à la nation arabe et à son peuple et a rejoint ceux qui ont eu l’honneur et la fierté de défendre l’unité et la dignité de la République Arabe Syrienne.”

Fidaa al-Iraqi, la plus jeune recrue de la GNA qui a 16 ans et vient d’Irak, est actuellement soigné à Damas après avoir été blessé dans la bataille de Tel al-Ahmar, une colline stratégique de la province rurale de Quneitra.

En plus des Irakiens, Egyptiens et Yéménites, de nombreux Libanais ont aussi rejoint les rangs de la GNA.

« Nous nous sommes battus avec mais aussi contre des combattants libanais sur le front en Syrie » a dit Arabi, un combattant de 25 ans qui est revenu au Liban après avoir été blessé dans une bataille à Daraa, à Al-Akhbar. « Nous nous sommes battus aux côtés du Hezbollah et du parti Nationaliste Social Syrien (PNSS) contre des combattants libanais de différentes provinces du Liban. »

Selon Arabi, des centaines de combattants libanais [qui se battent avec l'opposition syrienne] se considèrent d’abord et avant tout comme des Musulmans plutôt que comme des Libanais ou des Arabes et c’est pourquoi ils ont choisi le camp de l’opposition.

« L’opposition syrienne est désormais dominée principalement par des combattants islamistes et des djihadistes étrangers liés à al-Qaeda qui se sont toujours opposés aux nationalistes arabes et ont depuis longtemps abandonné la cause palestinienne, » a ajouté Arabi. » Abdel Nasser les a combattu par le passé et nous les combattons aujourd’hui. »

La GNA croit que l’Occident, qui manipule les extrémistes islamistes du monde arabe, a orchestré les Printemps Arabes pour atomiser le monde arabe, exploiter ses ressources, coloniser sa population et affaiblir ses armées pour les empêcher de se battre contre Israël.

Pour l’opinion arabe, l’opposition syrienne actuelle a trahi la cause palestinienne en coopérant avec Israël et les Etats-Unis pour renverser Assad.

« Le mardi 18 février 2014, Benjamin Netanyahou a rendu visite à des rebelles syriens soignés dans des hôpitaux israéliens et l’opposition syrienne lui a exprimé sa profonde gratitude, » a dit Arabi.

« Des soldats de l’armée syrienne sont morts dans des tunnels en amenant des armes de contrebande à la bande de Gaza, » a-t-il ajouté.

Les combattantes

Tout comme la nouvelle force paramilitaire syrienne appelée les Lionnes de la Défense Nationale qui comporte plus de 500 combattantes, la GNA a recruté environ 70 combattantes de 19 à 35 ans venant de différentes provinces de Syrie, pour garder les checkpoints et assurer la sécurité à divers endroits.

Dalal, une étudiante de 22 ans de Raqqa, vêtue d’un treillis et armée d’une Kalashnikov, est une de ces combattantes.

« Quand le conflit syrien a éclaté en 2011, les nationalistes arabes se sont divisés, » dit Dalal à Al-Akhbar. « Est-ce que c’était une vraie révolution ou le fruit d’un complot occidental? »

A cette époque, Dalal faisait partie des premiers soutiens de l’opposition et elle souhaitait ardemment renverser Assad.

« J’avais tort », ajoute Dalal. « Je ne regrette pas de m’être opposée au régime, après tout le régime avait beaucoup de torts, mais je regrette d’avoir soutenu la révolution. »

Selon Dalal, les seigneurs de la guerre et les extrémistes islamistes ont généré beaucoup d’amertume dans la population en multipliant les pillages et en semant la terreur dans les endroits qu’ils contrôlaient.

« Aussitôt après avoir pris Raqqa, les supporters d’al-Qaeda ont imposé une interprétation très dure de la loi islamique. La loi de la Shari’a a été établie et des châtiments sommaires ont été infligés, » a expliqué Dalal. « Les femmes ont dû se couvrir la tête et renoncer au maquillage, à la musique, à la photo, aux cigarettes et même à l’éducation. »

Quand un homme a eu la tête coupée, Dalal, s’est rendu compte qu’elle ne pouvait en supporter davantage.

« Des centaines de personnes dont des enfants entouraient un otage enchaîné en chantant ‘Dieu est grand’ pendant que le bourreau, un étranger à la barbe rousse vêtu d’une courte robe beige, se préparait. Puis le bourreau s’est penché et a commencé à couper doucement la tête du prisonnier avec un petit couteau mal aiguisé. »

Ulcérée par la multiplication des mauvais traitements infligées aux Syriens en général et aux Syriennes en particulier, et motivée par son idéal nationaliste, Dalal a décidé de prendre les armes et se rejoindre la GNA.
 
Notes

1 – Je ne voulais pas rejoindre les Lionnes de la Défense Nationale, » s’est exclamé Dalal. « Je ne suis pas une ‘lionne,’ Je suis une nationaliste arabe. »

Marine Le Pen en campagne contre l'Europe et l'abstention



Marine Le Pen en campagne contre l'Europe et l'abstention
 
 Olivier Beaumont
 
 
« Marine est convaincue qu'elle a un destin. Elle se sent investie d'une mission, celle de sauver la France. Pour elle, c'est plus une question de devoir que d'ambition personnelle », avance un des plus proches conseillers de Marine Le Pen, pour justifier les kilomètres encore avalés ces derniers jours par la présidente du Front national.

Après avoir sillonné la France pour soutenir les candidats aux municipales, la voilà repartie à bord de sa Peugeot 807, avec chauffeur et garde du corps, pour répandre cette fois son discours antieuropéen dans la perspective du scrutin du 25 mai.

Toujours avec cette même foi, portée par les bons sondages qui prédisent un FN en pole position au soir de l'élection. « Etre en tête des intentions de vote, c'est vrai que c'est une position inhabituelle », confie l'intéressée, avant de partir dans une envolée lyrique : « Mais ce n'est que le début de quelque chose de bien plus profond : le retour du peuple français. »

Et dans la quête de cet objectif, rien ne doit pouvoir l'arrêter. Pas même les rassemblements hostiles qui, désormais, l'accueillent lors de ses déplacements en province. Comme ce mercredi matin, quand elle va à la rencontre des marins pêcheurs de Cherbourg (Manche), et plus tard devant le Mémorial de Caen (Calvados). A chaque fois, une centaine de manifestants l'attendent de pied ferme, sous l'oeil vigilant d'une escorte de CRS pour éviter que la situation ne dégénère. « Pff... Ce sont des agités d'extrême gauche, comme d'habitude », minimise-t-elle, en feignant l'indifférence, persuadée que ce type de rassemblements hostiles sert plutôt sa cause.

Ses militants n'en perdent pas une miette

A la pause-déjeuner, c'est devant un parterre de militants rassemblés dans une auberge du Cotentin qu'elle déploie son discours antieuro : « Pendant la campagne présidentielle, nos adversaires nous ont traités de débiles, de fous, de crétins. Mais aujourd'hui, ils disent tous la même chose que nous !, se persuade-t-elle. On nous a parlé du rêve européen. Mais il faut arrêter de rêver, c'est devenu un cauchemar ! »

Surtout, comme auprès des marins pêcheurs, elle bat le rappel des électeurs. S'adressant au capitaine du chalutier « la Marie-Catherine », elle tente de séduire un électorat étouffé par les normes européennes : « Si on surveillait les délinquants comme l'UE surveille les pêcheurs, il n'y aurait plus de problème de sécurité ! » Le midi, son propos est plus explicite face aux militants : « On n'exprime pas son opposition à l'Europe en faisant la grasse matinée le jour de l'élection. Bon sang, c'est quand même pas Verdun que de prendre cinq minutes pour aller voter ! »

Car sa hantise, c'est une abstention massive qui viendrait amoindrir le succès de son parti le 25 mai. Dans la salle, Jean-Claude n'en perd pas une miette. « C'est la deuxième fois que je la vois en vrai », s'émeut-il, après s'être fait prendre en photo avec elle. Encarté depuis seulement six mois, il est devenu depuis un colleur d'affiches « très actif ». « Beaucoup de monde la critique, mais elle, au moins, elle a de vraies convictions et elle dit ce qu'elle pense. »
 
Source

Le Parisien

mardi 13 mai 2014

La citation du jour : Jean-Marie le Pen



La citation du jour: Jean-Marie le Pen
 
"Je suis partisan de l'Europe boréale. C'est à dire une Europe qui court de Brest à Vladivostok et qui intégrerait les peuples slaves et, bien sur, la Sibérie, vaste territoire, géostratégique. Mais ce serait une union de nations souveraines."

Déclaration effectuée dans le cadre du journal Nice Matin.

Europe : un travelo barbu comme Marianne. Mais jusqu’où descendront-ils ?



Europe : un travelo barbu comme Marianne.   Mais jusqu’où descendront-ils ?
 Jean Ansar
 
Le concours de l’eurovision de la chanson est l’une des manifestations les plus ringardes qui soit. Voilà des années que cette manifestation est éclipsée par toutes les téléréalités autour des «incroyables talents » et autres « Voice ». Comment tout de même survivre et se maintenir ne serait-ce que pour engranger les bénéfices et la manne de la retransmission télévisée ? En en faisant des tonnes bien sûr. Il suffit de flatter l’idéologie dominante et les financiers des espaces publicitaires. Il y a bien longtemps que dans les grandes manifestations internationales, ce n’est plus le talent qui est récompensé mais le thème. Il suffit de traiter un sujet politiquement correct pour avoir une chance… tous ceux qui pensent comme nous aurons du talent, pas les autres.

Voilà pourquoi Cannes consacre des films que personne ne va voir et on peut multiplier les exemples à l’infini dans l’art contemporain où un excrément dans un bocal présenté par un artiste du bout du monde est forcément une œuvre d’art.
Voilà pourquoi l’Autriche a remporté l’eurovision de la chanson 2014 malgré la présence des Ukrainiens qui espéraient bien être sacrés par les Européens dans un geste fort de résistance intellectuelle contre le méchant Poutine. Finalement c’est le combat pour le « genre » qui l’a emporté sur le combat contre le « nationalisme ».

Avec 290 points, Conchita Wurst, la drag queen autrichienne qui arbore une barbe de trois jours, remporte haut la main la finale de l'Eurovision 2014, malgré l'hostilité qu'il avait initialement suscité dans certains pays de l'Europe de l'Est, pas encore assez ouvert et démocratique pour accepter l’autre bien sûr.

Dans une somptueuse robe dorée digne du très incorrect « Cage aux folles », Conchita Wurst – Tom Neuwirth de son vrai nom – a ému- les téléspectateurs et les votants qui l’ont donc placé en tête de leurs votes, devant les Pays-Bas et la Suède… Et loin devant les Twin Twin, les candidats français arrivés bons derniers. Pour une fois on se contentera de cette dernière place.

Voila donc le talent de l’Europe de Bruxelles, un signe supplémentaire de la société sans nations, sans sexes où cette construction veut nous emmener. Je ne jugerai pas du talent de Conchita mais si l’homme n’avait pas été une femme à barbe, il n’aurait certes pas gagné. Depuis le nazisme, il est interdit de parler d’art dégénéré… tout ce qui est dégénéré par rapport aux critères classiques est donc à promouvoir. Ce comportement imbécile qui fausse tout véritable jugement objectif est-il bien raisonnable ? Oui si l’on en croit les zélateurs de la divine Conchita, cette européenne aussi ambigüe et provocatrice que les lobbies qui veulent nous imposer une négation des différenciations sexuelles. Il faut bien que l’eurovision, serve à quelque chose, car pour le reste… !
 
Source

Metamag

Le chantage à l’Europe Les européistes du marché technocratique jouent sur la peur

  
Le chantage à l’Europe  Les européistes du marché technocratique jouent sur la peur
 
 Raoul Fougax
 
 
Le pouvoir socialiste français redoute plus que tout une poussée du Fn aux européennes et que ce parti anti-Europe de Bruxelles ne devienne le premier parti de France. Cette inquiétude hexagonale est partagée par de nombreux pouvoirs européens à la solde du mondialisme financier qui craignent eux aussi une poussée populiste, c’est à dire une sanction démocratique des peuples.

Comme on ne peut tout de même pas supprimer l’élection, il faut tenter de la manipuler. La stratégie des « soumis » à Bruxelles a été clairement exprimée par le président Hollande au cours des cérémonies du 8 mai. C’est la stratégie de la peur que les démocrates autoproclamés reprochent paradoxalement systématiquement à leurs adversaires anti-systèmes.

Attention, une victoire populiste provoquerait une situation qui pourrait détruire la construction européenne et nous ramener à une époque où le nazisme et la guerre seraient à nouveau possible, voila le discours récurent. Avec en prime la perspective d’une faillite des nations qui voudraient sortir de la zone euro ou la réaménager. L’Europe, c’est donc la paix, sauf pour la Serbie bien sûr et peut-être pour l’Ukraine.

Cette référence permanente aux années d’avant guerre et au conflit mondial marche-t-elle encore ? On a du mal à le croire et pourtant on peut le craindre. Cette Europe qui ressasse une vision manichéenne du passé est la preuve en tout cas que cette construction administrative n’a pas de vision politique d'avenir. Le passé commun des démocraties occulte la communauté d’avenir. Mais ces démocraties qui, en Europe, doivent tant aux américains ne peuvent ignorer ce qu’elles doivent également au totalitarisme stalinien. Le débarquement dont le 70ème anniversaire permet un déferlement de propagande n’a été possible que grâce à Stalingrad et une barbarie rouge qui a déferlé sur l’Allemagne puis sur une grande partie du continent européen. C’est pourquoi Poutine sera, malgré l’Ukraine, invité aux cérémonies du débarquement. Poutine qui récupère Staline sans état d’âme dans des fêtes de la victoire, démonstration de force pour prouver que la Russie n’est pas un tigre de papier. Certes ce n’est plus l’Urss, mais c’est une puissance nucléaire considérable avec laquelle il ne faut pas jouer imprudemment.

Autour de l’Ukraine, propagande patriotique russe, autour des élections européennes, propagande des alliés d’hier, les propagandes se valent. La propagande démocratique n’est pas supérieure à celle du Kremlin, elle est même, au niveau des causes de la défaite du Reich, plus éloignée de la vérité historique. Agiter le spectre de la guerre mondiale pour faire peur aux électeurs, diaboliser ceux qui refusent l’Europe système capitaliste est tout de même le degré zéro du projet européen.

Il ne faut pas hésiter à voter contre cette Europe…. Car ceux qui ont gagné la guerre n’ont jamais voulu que la paix sur le continent se transforme pour les peuples en un asservissement à une ploutocratie internationale non élue. L’Europe a peut-être été libérée, elle a surement besoin de l’être à nouveau…il y a toujours des totalitarismes à combattre, même ceux camouflés et plus sournois que les autres.
 
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Metamag

Croissance : un premier semestre sans éclat, selon la Banque de France



Croissance : un premier semestre sans éclat, selon la Banque de France
 
 Claude Fouquet
 
 
Le PIB progresserait de 0,2 % au deuxième trimestre, soit au même rythme qu’au premier, selon la Banque de France. L’Insee et l’Institut d’émission s’accordent sur le scénario d’une reprise modeste au premier semestre.

Alors que François Hollande a affirmé il y a à peine une semaine que « le retournement économique arrive» , la Banque de France vient tempérer les propos du chef de l’Etat. Selon l’Institut d’émission, en effet, la croissance du PIB devrait être de 0,2 % au deuxième trimestre .

Cette estimation, la première réalisée par la Banque de France, est inférieure à celle annoncée par l’Insee. L’Institut de la statistique estime en effet que le PIB devrait progresser de 0,3 % sur la même période.

Hausse modérée de l’activité dans l’industrie et les services

La prévision de la Banque de France s’appuie sur les derniers résultats de ses enquêtes de conjoncture dans l’industrie et dans les services. Or, la production industrielle a progressé « modérément » en avril, marquée par des évolutions contrastées suivant les secteurs relève la Banque de France, soulignant que selon les chefs d’entreprise, « l’activité devrait légèrement augmenter en mai ».

Du côté des services, l’activité a augmenté « légèrement » le mois dernier avec une hausse dans les transports, l’hébergement-restauration et l’ingénierie mais un repli dans le travail temporaire et le conseil en gestion. Là encore, une progression est attendue par les chefs d’entreprise en mai.

Si la prévision de la Banque de France se confirmait, il n’y aurait donc pas de réelle accélération de la croissance au deuxième trimestre par rapport au précédent, puisque l’Institut d ’émission estime que le PIB augmenterait de 0,2 % au cours des trois premiers mois de l’année.

Un premier semestre « modeste »

Là encore l’estimation de la Banque de France diffère de celle de l’Insee (qui pour le premier trimestre est cette fois moins optimiste avec une estimation de 0,1 %) mais au final le diagnostic semble être le même. « La reprise de l’économie française resterait modeste au premier semestre 2014 » affirmait en effet l’Insee dans sa note de conjoncture publiée en mars dernier.

En fin d’année 2013, le PIB avait progressé de 0,3 % selon les résultats publiés par l’Insee, et sur l’ensemble de l’année le PIB avait augmenté de 0,3 % après voir connu une croissance « zéro » en 2012.
 
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Les Echos

Russie.Voilà comment les "escrocs" de France 2, désinforment et "bidouillent" les infos...



Russie.Voilà comment les Extrait du journal de janvier de la chaine de TV russe PRORUSSIA qui démontre , preuve par l'image (sans langue de bois ) comment FR2 désinforme les français...C'est comme cela que peu à peu l'on diabolise un pays pour en faire notre ennemi...Malin non? Et le tout sur France 2, avec nos impôts évidemment...

Commentaire de la Rédaction de Voxnr :

Le code d'intégration a, bien entendu, été désactivé ...
Visionner donc la video en utilisant le lien direct:
 

VIDEO. Impôts, Europe, Ukraine: Ce qu’il faut retenir de l’interview de Valls sur TF1


VIDEO. Impôts, Europe, Ukraine: Ce qu’il faut retenir de l’interview de Valls sur TF1
 
 William Molinié
 
 
Pour sa troisième apparition dans un journal télévisé en cinq semaines, le Premier ministre promet la sortie de l'impôt de quelque 650.000 ménages...

C’était sa troisième apparition dans un journal télévisé en cinq semaines à la tête du gouvernement. Manuel Valls était l’invité de Claire Chazal au 20h de TF1.

20 Minutes a suivi attentivement son intervention. Voici ce qu’il faut en retenir…

Sur le Nigeria

«Il faut une mobilisation», a préconisé le Premier ministre, rappelant que la «France aide par des moyens discrets mais efficaces le gouvernement» du Nigeria pour récupérer les femmes enlevées par Boko Haram.
Sur l’Ukraine

«Quelle autre solution que le dialogue avec les Russes», a introduit Manuel Valls, prônant la «désescalade». «L’autre solution, c’est la guerre mais personne ne pourrait l’admettre», a-t-il ajouté. «L’Ukraine doit vivre son indépendance pleinement» et «Vladimir Poutine […] rappelé à ses obligations, celle de la communauté internationale».
Sur les élections européennes

Le Premier ministre était surtout venu expliquer les enjeux du scrutin, annoncé difficile pour la gauche. «On me conseille de me tenir à l’écart [de ce scrutin]. Il n’y a que des coups à prendre. Je sais le scepticisme de nos concitoyens», a reconnu Manuel Valls. Mais «je suis là pour m’engager», a-t-il ajouté. «J’aime l’Europe. C’est un scrutin décisif. Car pour la première fois, les Européens vont choisir non seulement leurs députés mais aussi le président de la commission européenne. Il y a un choix. De quelle Europe voulons-nous?», a-t-il questionné.

Face au risque d’être battu par le FN, annoncé vainqueur face au PS et à l’UMP, Manuel Valls dit rejeter «ces populismes qui prospèrent sur fond de rejet de l’Europe». «Si la France sort de l’euro, c’est la perte pouvoir d’achat, l’inflation. C’est faire sortir la France de l’Histoire.»
Sur les Impôts

Le Premier ministre a dit comprendre le «ras-le-bol fiscal». «Entre 2010 et 2012, la droite a augmenté les impôts de 30 milliards. Entre 2012 et 2014, la gauche de 30 milliards aussi. C’est trop.» Manuel Valls veut réduire l’impact de la hausse des impôts pour les bas revenus et les classes populaires. Selon lui, 650.000 ménages qui sont «rentrés dans l’impôt» vont en ressortir dès l’automne prochain.
Sur le prix du gaz

Le Premier ministre a annoncé que le prix du gaz va continuer à baisser après une première diminution de 3,8 %. «En mai et en juin», il a annoncé une nouvelle «baisse de 1 %»
Sur le budget de l’armée

Le Premier ministre a démenti un soi-disant «plan caché» de baisse du budget de la Défense. Le député UMP de l’Aisne, Xavier Bertrand, avait accusé dimanche matin François Hollande et le gouvernement de préparer de nouvelles coupes budgétaires d’environ 2 milliards d’euros par an dans la Défense pour atteindre les 50 milliards d’euros d’économies. «Nos armées se battent courageusement. Elles doivent être préservées des réductions de dépenses. Il y va de l’indépendance de la France», a répondu le Premier ministre.
Sur la réforme territoriale

«Voilà une réforme annoncée mais qui n’a jamais été faite. Ce gouvernement la fera. Car la France doit être plus efficace.» Manuel Valls a rappelé son intention d’organiser le territoire autour d’une «dizaine de régions» et la suppression des conseils généraux. «Plus juste, plus efficace, plus lisible. Réformer et aller vite», a-t-il conclu.
Video disponible en cliquant sur le lien ci-dessous.
 
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À Rouen, une pierre runique taguée devant l'abbatiale Saint-Ouen



La pierre runique de Jelling située devant l'abbatiale Saint-Ouen et offerte à Rouen par le Danemark lors du millénaire de la Normandie a été recouverte de tags. Explications.

La pierre se trouve près de l’abbatiale Saint-Ouen à Rouen : c’est une copie de « la grosse pierre de Jelling offerte à la ville par le Danemark, lors du millénaire de la Normandie en 1911 », rappelle Le P’tit Pat rouennais. La pierre runique comme on l’appelle, faisant référence à ces pierres essentiellement érigées dans les pays scandinaves, a été recouverte d’inscriptions bleues. Des tags, qui ne passent pas inaperçus et détonent sur cet élément du petit patrimoine.

Chateau


Un art pour les uns, du vandalisme pour les autres

Elevés au rang d’expression artistique par certains, décriés et ressentis comme des pollutions visuelles par les autres : les tags qui recrouvrent les murs des villes (mais pas seulement) représentent un vrai casse-tête pour les élus qui savent bien qu’à peine « nettoyés », ils refleurissent de plus belle. D’ailleurs, nombre de « grafeurs », « tagueurs » et autres adeptes du « graffiti » vous le diront : les espaces vides ont un pouvoir d’attraction sur eux et créent l’envie immédiate de les recouvrir de dessins… souvent incompréhensibles pour le plus grand nombre, mais tous codés et porteurs de signatures. Ainsi, les tagueurs se reconnaissent entre eux.

Chateau


Toutefois, là où le problème devient plus sensible, c’est lorsque ces tags recouvrent des œuvres d’art, des lieux de patrimoine. Là, les opérations se compliquent :

On n’a pas le droit d’intervenir sans les préconisations de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) » confie-t-on à demi-mots, dans les services de la ville de Rouen, qui soulignent que les procédures sont longues, complexes à mettre en application… retardant souvent d’autant la remise en état des éléments de patrimoine dégradés.
Quelle solution pour protéger le petit patrimoine des tags ?
La solution pourrait donc être de prévenir les tags en protégeant les œuvres comme la pierre runique de Jelling. Le P’tit Pat Rouennais signale d’ailleurs qu’à Jelling, où se trouve l’original de la pierre runique, on a opté pour une protection dans une sorte de coffre de verre : le patrimoine reste ainsi visible sans risque de dégradation. Des dégradations qui touchent d’ailleurs d’autres sites de la ville, à l’image de la statue de Rollon, qui a déjà été victime de vandales à plusieurs reprises.


"L'oeuvre d'art" visible en cliquant sur le lien ci-dessous."
 
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Ukraine : l'appel de Jacques Nicolaï (Cercle Petru Rocca)



Ukraine : l'appel de Jacques Nicolaï (Cercle Petru Rocca)
Jacques Nicolai est le président du cercle Petru Rocca, dédié à la réflexion autour d'un projet national Corse. Il fut également l'un des nombreux volontaires étrangers engagés dans les forces armées croates lors de la guerre de Yougoslavie des années 1990 , aujourd'hui regroupés dans l'association internationale USDDR .

Un certain nombre de ses anciens frères d'armes participent aujourd'hui à l'encadrement de groupes para-militaires du « secteur droit » et de la « garde nationale » engagés sous les ordres d'un gouvernement pro-OTAN, dans les terribles événements qui secouent l'est de l'Ukraine. C'est à eux qu'il s'adresse aujourd'hui.

NE VOUS TROMPEZ PAS D'ENNEMI

Camarades, il y a vingt ans, nous nous sommes engagés dans un combat pour la liberté des Peuples, contre l'hydre marxiste. Cet ennemi à aujourd'hui disparu et la géopolitique reprend ses droits. Et l'action politique impose avant tout de Désigner l'Ennemi .

Vous n'êtes pas de ces « chiens de guerre » employés par les sociétés militaires privées anglo-saxonnes au service des forces de la ploutocratie mondialiste.

Vous êtes d'une autre race, celle des soldats politiques consumés par la flamme de l'idéal Européen, celui de la justice et de la civilisation. Votre place n'est pas en première ligne d'une guerre civile dans l'est Ukrainien, préposés au sale boulot pour le compte des mafias bancaires internationales, de leurs bras armés et de leur relais locaux .

L'Ukraine de l'ouest passe peu à peu sous le contrôle de l'Union Européenne et du FMI , c'est à dire de Washington.

Le destin programmé de son peuple est de servir de main d’œuvre à bon marché pour les multinationales capitalistes tandis que se profile un scénario de mise en coupe réglée à la « grecque » du pays.

Toutes les conditions sont réunies pour une « seconde révolution » à Kiev, une révolution nationale et sociale point de départ d'une tempête qui, d'est en ouest, balaierait les régimes soumis et corrompus du vieux continent, le libérant de l'emprise de l'ennemi absolu de tous les peuples : le mondialisme libéral américano-centré. Une tempête dont vous pourriez être l'épicentre. ..

Là est votre place, tel est votre devoir, comme celui de tous les militants de NOTRE EUROPE , où qu'ils se trouvent.

Camarades, ne vous trompez pas d'ennemi, l'ennemi c'est l'Occident.
» 
 
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Cercle Petru Rocca

La citation du jour : Ruban de Möbius



Si le ruban de Möbius,

Chateau


peut être caractérisé par un système d'équations,

Chateau


on peut aussi le caractériser comme étant une surface ne disposant paradoxalement que d'un seul côté.



Sur le pourquoi de la mise en ligne d'un document de prime abord si peu politique, il faut savoir que toute information fondamentale, conceptuelle, dénuée d'intérêt ou d'utilité est d'opposition au Système qui lui prône "la pensée calculante", négation même de la noblesse de la pensée réelle.

Valls ne veut pas se résoudre à une perçée du FN aux européennes



PARIS (Reuters) - Manuel Valls a jugé dimanche que les élections européennes étaient un choix décisif pour l'avenir de la France et de l'Europe et a dit ne pas se résoudre à voir le Front national arriver en tête du scrutin.

Le Premier ministre a estimé que "ces populismes cette extrême droite qui prospèrent en Europe sur fond de rejet de l'Europe, c'est faire sortir la France de l'Histoire".

"Si la France sortait de l'euro comme le propose par exemple Marine Le Pen, cela serait le retour de l'inflation, la perte de pouvoir d'achat, et pire, l'isolement de la France", a-t-il dit, invité du journal de TF1.

Manuel Valls a affirmé sa volonté à s'engager même si on lui "conseille parfois de se tenir à l'écart" d'une campagne où "il n'y a que des coups à prendre" compte tenu de la forte abstention prévue et des mauvais sondages pour le PS.

"Et je sais par ailleurs le scepticisme de beaucoup de nos compatriotes: l'Europe passoire, l'Europe loin des peuples, l'Europe qui n'est pas efficace notamment dans la lutte contre le chômage", a dit le Premier ministre.

"Et pourtant parce que je suis patriote, parce que je suis profondément français, parce que j'aime mon pays et parce que j'aime l'Europe, chacun d'entre nous doit s'engager. D'abord pour que les Français votent", a-t-il ajouté.

(Gérard Bon)


Remarque de la Rédaction de Voxnr: il faudra pourtant bien ...
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Reuters via Yahoo

L'UE ne reconnaît pas les référendums en Ukraine



L'UE ne reconnaît pas les référendums en Ukraine
L'est de l'Ukraine se rend aux urnes ce dimanche. Les électeurs des régions de Donetsk et de Lougansk sont appelés à se prononcer sur leur l'indépendance. Les référendums se déroulent dans plus d'une douzaine de villes composant le bassin minier du Donbass, frontalier de la Russie et situé sur la rive septentrionale de la Mer Noire.
Municipales ayant hissé le drapeau russe :

Chateau




Ces scrutins sont jugés «illégaux» par Kiev et plusieurs dirigeants occidentaux, dont le président français, François Hollande, et la chancelière allemande, Angela Merkel. Ils pourraient toutefois aboutir à une sécession de ces parties de l'est du pays.

C'est dans ce contexte que François Hollande entame une tournée dans la zone d'influence caucasienne de la Russie. Il est ce dimanche en Azerbaïdjan, avant de se rendre en Arménie et en Géorgie, pays qui souhaite intégrer l'Union européenne et l'Otan.

20 heures. Un mort à Krasnoarmeysk Dans cette localité de l'oblast de Donetsk, la garde nationale a ouvert le feu, selon le Kyiv Post, sur une foule de pro-russes en colère. Kyiv Post rapporte que l'un des manifestants serait mort.

19 h 35. L'Union européenne ne reconnait pas les référendums. L'UE ne reconnait pas les résultats des «prétendus référendums» pour l'indépendance des fiefs de Donetsk et Lougansk des séparatistes pro-russes dans l'Est ukrainien,selon la porte-parole de l'Union européenne. Maja Kocijancic, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, estime que ceux qui ont organisé ces scrutins "n'ont pas de légitimité démocratique» et «leur organisation est contraire aux objectifs de la déclaration conjointe de Genève pour faire baisser la tension».

19 h 25. «On ne doit pas entrer en guerre avec la Russie». Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius affirme qu'on ne «doit pas entrer en guerre avec la Russie», tout en répétant qu'une annexion russe de l'Ukraine ne peut se faire.
Le ministre français a indiqué dans une interview au Washington Post publiée dimanche que "nous ne pouvons accepter l'annexion ou le fait que l'Ukraine soit contrôlée ou envahie». «D'un autre côté, on ne doit pas entrer en guerre avec la Russie», ajoute le ministre qui est en déplacement à partir de ce dimanche jusqu'à mardi aux Etats-Unis, où il se rend à Chicago puis Washington.

18 h 35. Les troupes russes toujours massés à la frontière. La Russie n'a pas retiré ses troupes massées à la frontière avec l'Ukraine,selon le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel. Ce dernier dénonce une politique russe du «court terme» en Ukraine.

18 h 30. Le Shaktar Donetsk remporte le neuvième titre d'Ukraine. Pendant que le référendum se poursuit, le club de football Shakhtar Donetsk remporte son neuvième titre de champion d'Ukraine après sa victoire 3-1 contre Zorya Lougansk.

18 h 25. La Pologne ne reconnaîtra pas les résultats. Le ministère polonais des Affaires étrangères affirme qu'il n'acceptera pas les résultats des référendums, «organisé illégalement par des groupes séparatistes qui contredisent la loi internationale».

18 h 20. «Nous ne deviendrons pas une partie de la Russie». Pour Roman Lyagin, directeur du comité électoral de la «République de Donetsk», assure à l'agence russe Interfax que le statut de l'oblast restera inchangé à l'issue du référendum. Nou voulons juste déclarer notre autodétermination (...) mais nous ne cesserons pas d'être une partie de l'Ukraine, nous ne deviendrons pas une partie de la Russie, nous allons juste dire au monde que nous voulons des changements.

18 heures. Bucarest appelle Moscou à ne pas reconnaître les «prétendus référendums». La Roumanie appelle la Russie à ne pas reconnaître «les prétendus référendums» car ces consultations «ne peuvent pas produire des effets juridiques». Le ministère des Affaires étrangères précise dans un communiqué : «Nous appelons la Fédération russe à ne pas reconnaître les prétendus référendums et leurs résultats, à respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine et à revenir dans le cadre du droit international, y compris par un retrait immédiat de Crimée».

17 heures. A Marioupol, on vote sans isoloirs La municipalité de Marioupol ayant refusé la tenue d'un scrutin dans les bâtiments publics, les organisateurs ont tout simplement décidé de mettre les urnes dehors. Les électeurs, nombreux à se masser pour le scrutin, votent donc sans isoloirs.

16 h 35. L'opération antiterroriste se poursuit dans plusieurs régions de l'Est. Dans les villes de Krasny Liman, Slaviansk et Kramatorsk, des soldats ukrainiens ont détruit plusieurs postes de contrôle séparatistes, selon l'agence Itar Tass.

16 h 15. Hollande dénonce de «vraies-fausses» consultations, «nulles et non avenues». En visite à Bakou, Azerbaijan, le président français a critiqué les référendums qu'il juge illégaux. Ces «vraies-fausses consultations» n'ont «aucun sens» et sont «nulles et non avenues», a déclaré le chef de l'État français, affirmant que «la seule élection qui vaudra» sera l'élection présidentielle du 25 mai en Ukraine. En tournée de 72 heures dans le Caucase du Sud, Hollande ira, après son escale à Bakou, en Arménie et en Géorgie, soit aux premières loges de la crise ukrainienne.

16 h 10. Le président du Conseil européen à Kiev lundi. Hermann Van Rompuy se rendra ce lundi en Ukraine pour tenter de trouver des solutions à la crise ukrainienne, à l'approche de la présidentielle qui se tiendra le 25 mai.

Bulletin de vote:
Chateau



16 heures. Les organisateurs insistent sur la forte mobilisation. A 16 heures, heure locale, les organisateurs annoncent une participation de 78% dans l'oblast de Lougansk, 69% dans celui de Donetsk. Les autorités de Kiev estiment au contraire que la participation sera faible.

15 h 15. Le référendum n'aura «aucun impact sur l'intégrité territoriale» Les autorités de Kiev assurent que «le référendum n'aura pas de conséquences légales pour l'intégrité territoriale et le système étatique de l'Ukraine», rapporte l'agence russe Itar tass. Kiev accuse les organisateurs «d'agir en violation de la loi et de la Constitution».
Selon le ministère des Affaires étrangères, «la majorité des habitants de Donetsk et Lougansk ne participeront pas au vote», assure Itar Tass.

15 heures. 75% de participation à Lougansk Le taux de participation atteindrait 75% dans la ville de Lougansk, selon l'agence russe Itar Tass

14h30. Manifestation à Simféropol. Une manifestation en soutien aux référendums organisés dans l'est de l'Ukraine a lieu à Simféropol, en Crimée, récemment rattachée à la Russie à la suite d'un référendum.

14h15. Confiance chez les pro-Russes. Pavel Goubarev, gouverneur de la république autoproclamée de Donetsk, assure que les référendums aboutiront à la création de nouvelles entités légales, selon la chaîne RT.

13h50. Des pétitions pour la reconnaissance de la Transnistrie Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine a annoncé qu'il avait apporté à Moscou des pétitions demandant à la Russie de reconnaître la région séparatiste pro-russe de Transnistrie, malgré une tentative de confiscation par les autorités moldaves. Dmitri Rogozine, représentant du président russe Vladimir Poutine pour la Transnistrie, était en visite dans ce territoire séparatiste de Moldavie pour y assister aux commémorations célébrant la fin de la Seconde guerre mondiale vendredi.

13h20. Des pancartes de propagande Comme les habitants de Crimée lors du référendum, les habitants de Donetsk et Lougansk n'échappent pas aux pancartes radicales incitant à voter pour une indépendance. Ici un manifestant encagoulé avec un cocktail Molotov, armé d'une hache incarne les «fascistes», face à un ouvrier discipliné.

13h15. Un scrutin chaotique Au total, 53 bureaux de vote des provinces de Donetsk et de Lougansk sont ouverts. Certains, comme celui le numéro 7 de Donetsk, sont pleins à craquer et peinent à accueillir tous les votants. Les files d'attente s'allongent et les volontaires courent afin de trouver des chaises pour les personnes âgées, nombreuses. Les électeurs glissent un bulletin dans l'urne, sans enveloppe, ce qui permet à toute personne de voir ce que son voisin a choisi.

12h35. Participation importante. Selon la commission électorale pro-Russe, la participation est déjà de 45% à Slaviansk et de 65% à Lougansk.

12h30. Tir à Donetsk. Un homme a ouvert le feu en direction du plafond dans un bureau de vote de Donetsk, avant d'être neutralisé, selon un membre de la commission électorale de la république autoproclamée de Donetsk.

12h25. Affluence à Marioupol. Les électeurs se ruent en masse sur un bureau de vote à Marioupol.

12h20. Une «farce criminelle». «Le référendum du 11 mai inspiré, organisé et financé par le Kremlin est juridiquement nul et n'aura aucune conséquence juridique pour l'intégrité territoriale de l'Ukraine», affirme le ministère ukrainien des Affaires étrangères. «Les organisateurs de cette farce criminelle ont violé la Constitution et les lois ukrainiennes».

11h50. Irina ne veut pas voter sous la pression des armes. A Donetsk, Irina, une habitante, ne veut pas voter. «Ce n'est pas un vote normal. Regardez ce qu'il se passe. Les gens vont voter au milieu d'hommes qui portent des armes», explique-t-elle.

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Le Parisien

Le scrutin en Ukraine est nul et non avenu, dit François Hollande



Le scrutin en Ukraine est nul et non avenu, dit François Hollande
Le référendum organisé par les séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine est "nul et non avenu" et la seule élection qui vaudra est la présidentielle du 25 mai, a déclaré dimanche François Hollande.

Le président français en visite à Bakou, en Azerbaïdjan, a estimé qu'il n'y avait "aucune leçon à tirer" de ce qu'il juge être de "vraies fausses consultations".

"Ce qui vient de se passer n'a aucune conséquence, c'est nul et non avenu", a-t-il dit à la presse, devant le futur lycée français à Bakou.

"La seule élection qui vaudra, c'est celle du 25 mai (...) le reste n'est qu'un faux semblant", a ajouté François Hollande, pour qui l'élection présidentielle prévue le 25 mai en Ukraine est capitale.

Le chef de l'Etat a ajouté que si l'élection du 25 mai ne pouvait pas se tenir, il "sera nécessaire de passer à un autre niveau de sanctions". "Mais aujourd'hui, je fais le pari que cette élection du 25 mai se tiendra".

François Hollande et Angela Merkel ont prévenu Moscou samedi qu'ils tireraient les "conséquences appropriées" d'un échec de l'élection présidentielle prévue le 25 mai.

(Elizabeth Pineau, édité par Gérard Bon)
 
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Reuters via Yahoo

Taubira attaquée pour ne pas avoir chanté la Marseillaise



Taubira attaquée pour ne pas avoir chanté la Marseillaise
 
La ministre de la Justice Christiane Taubira a suscité de vives critiques en s'abstenant de chanter La Marseillaise lors de la cérémonie commémorant l'abolition de l'esclavage, le Front national allant jusqu'à réclamer son limogeage.

La garde des Sceaux a répondu dimanche sur sa page Facebook à un élu UMP parisien qui lui reprochait de ne pas avoir chanté l'hymne national lors de cette cérémonie officielle, samedi, et de ne pas en connaître les paroles.

"Certaines circonstances appellent davantage au recueillement qu’au karaoké d’estrade", a-t-elle revendiqué dans un texte enflammé.

"Quand, à la note exacte, au-dessus de l’orchestre, la voix de la soliste se détache, j’écoute. Et j’écoute jusqu’au bout", a-t-elle ajouté, avant de viser le FN sans le citer.

"Halte donc au rapt! Sur l’hymne, le drapeau, la Nation, la République. Halte au hold-up sur l’Histoire par celles-là et ceux-là qui se vautrent dans leur confort de classe, prêchent l’exclusion et le repli, et qui, par ces intimidations et ces traques, affichent des pratiques de miliciens".

Mais pour Geoffroy Boulard, premier adjoint UMP au maire du XVIIe arrondissement de Paris, Christiane Taubira "n’est pas digne de représenter notre Nation et sa Constitution".

Dans un communiqué, la présidente du FN, Marine Le Pen, appelle pour sa part le Premier ministre, Manuel Valls, à "limoger" la garde des Sceaux.

"En comparant la Marseillaise à un 'karaoké d'estrade', et en refusant de la chanter, Christiane Taubira a révélé son vrai visage, et celui du gouvernement", écrit-elle.

"Ce dérapage inacceptable est en effet une preuve symbolique de premier ordre de leur mépris pour la France, pour son histoire, et pour son peuple, qui lui aime chanter son hymne, et en est fier", ajoute-t-elle.

(Gérard Bon)
 
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Reuters via Yahoo

Référendum d'autodétermination dans l'Est de l'Ukraine



Référendum d'autodétermination dans l'Est de l'Ukraine
 
 Matt Robinson et Alessandra Prentice
 
 
Les séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine ont mené à bien leur référendum d'autodétermination qui fait craindre un démembrement du pays et une nouvelle détérioration des relations entre Moscou et les Occidentaux.

Le chef de la "république populaire" autoproclamée de Donetsk, Denis Pouchiline, a annoncé que l'armée ukrainienne serait considérée comme une force occupante dès la proclamation des résultats de la consultation et a préconisé la mise en place d'organes étatiques dans l'est de l'Ukraine.

Roman Liaguine, président de la commission électorale, s'est montré plus prudent. "Après l'annonce des résultats, le statut de Donetsk ne changera pas fondamentalement. Nous ne cesseront pas de faire partie de l'Ukraine. Nous ne ferons pas partie de la Russie.

"Nous voulons seulement dire au monde que nous souhaitons le changement (...) Nous voulons décider nous-mêmes du sort de notre région", a-t-il déclaré à la presse.

Des heurts ont été signalés autour d'un bâtiment de la télévision dans les environs de Slaviansk, place-forte des rebelles, juste avant l'arrivée des premiers électeurs, qui ont dû contourner maintes barricades pour parvenir aux bureaux de vote.

"Je voulais venir aussi tôt que possible. Nous voulons tous vivre dans notre propre pays", commentait Zhenya Denyesh, un étudiant de 20 ans rencontré au bureau de vote de l'université.

Mais pour lui, après le vote "ce sera toujours la guerre".

A quelques heures de la clôture du scrutin, prévue à 22h00 (19h00 GMT), les agences de presse russes faisaient état de 75% de participation. Les séparatistes espèrent que le dépouillement sera terminé lundi après-midi, même si leur consultation n'est pas reconnue. Selon un de leurs représentants à Louhansk, les forces gouvernementales ont empêché le transport des bulletins de vote sur plusieurs sites.

"Une certaine autonomie"

Les électeurs des oblasts de Donetsk et Louhansk devaient répondre à la question, inscrite en ukrainien et en russe sur les bulletins de vote: "Soutenez-vous la proclamation d'autodétermination de la République populaire de Donetsk ?"

Le scrutin a été qualifié de "farce criminelle" par le ministère de l'Intérieur à Kiev, évoquant des bulletins de vote "tachés de sang". Un responsable du ministère a déclaré que les deux tiers des habitants du territoire avaient refusé de voter.

Pour les autorités de Kiev, ce scrutin, organisé semble-t-il dans une grande improvisation dans une cinquantaine de lieux, est illégal. L'appel à le reporter lancé mercredi par le président russe, Vladimir Poutine, n'a pas été suivi d'effet.

Les bulletins de vote ont été imprimés sans respecter les règles de sécurité en la matière.

À Marioupol, ville de 500.000 habitants théâtre de combats particulièrement violents ces derniers jours, seuls huit bureaux de vote ont été ouverts, précisent les autorités. Les files d'attente s'étiraient sur plusieurs centaines de mètres.

Dans un des centres, des urnes ont été sorties dans la rue par les autorités et placées contre un mur.

La rébellion dans l'Est ukrainien a commencé peu après l'éviction en février par des manifestants pro-occidentaux à Kiev du président pro-russe Viktor Ianoukovitch, qui s'est réfugié en Russie.

Une sécession de Donetsk et Louhansk, régions sidérurgiques et houillères qui représentent 16% du PIB ukrainien, porterait un nouveau coup à Kiev après l'annexion de la Crimée en mars par la Russie.

Milice d'ouvriers

L'Allemagne et la France se sont dites favorables samedi à un durcissement des sanctions contre la Russie en cas de déstabilisation du pays. Moscou dément toute manipulation des événements en cours.

Lors d'une visite dans le Caucase, le président François Hollande a déclaré "nul et non avenu" le référendum organisé par les séparatistes, ajoutant que la seule élection qui vaudra à ses yeux est la présidentielle du 25 mai.

Concernant les affrontements autour de Slaviansk, le ministère de la Défense a indiqué que ses forces qui gardaient une tour de la télévision avaient été attaquées par des rebelles et qu'un militaire avait été blessé dans les combats.

Selon Sergueï, un combattant, ce sont au contraire les forces ukrainiennes qui sont responsables des combats. "Elles essaient sans doute de dissuader les gens de voter, dit-il. Mais ça ne marchera pas."

Le responsable de l'administration présidentielle, Sergueï Pachinski, a annoncé que les forces ukrainiennes avaient en retour "détruit" une base séparatiste et divers points de contrôle lors d'une opération autour de Slaviansk et de la localité voisine de Kramatorsk.

"Ce n'est pas un référendum. C'est une tentative sans suite menée par des tueurs et des terroristes pour couvrir leur activité", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Sergueï Pachinski a également déclaré que Moscou avait massé des troupes le long de la frontière.

Sur le terrain, la société Metinvest, dont Rinat Akhmetov, l'une des grandes fortunes ukrainiennes, est actionnaire, a annoncé le déploiement d'une milice de volontaires à Marioupol constituée d'ouvriers de ses usines sidérurgiques. L'entreprise a demandé au gouvernement de Kiev de ne pas envoyer l'armée.

(Danielle Rouquié, Jean-Stéphane Brosse et Jean-Philippe Lefief pour le service français)
 
Source

Reuters via Yahoo