Les pro-russes ont lancé un assaut contre le
siège de la police à Odessa, déclenchant la colère des pro-Kiev, tandis
que l'armée ukrainienne encercle Sloviansk, dans l'est du pays.
La situation se complique un peu plus lundi 5 mai en Ukraine, au lendemain de troubles dans l'est du pays et à Odessa, dans le Sud, où des pro-russes ont pris d'assaut le siège de la police tandis que des milliers de nationalistes ukrainiens se sont rassemblés dans les rues de la ville. Point par point, francetv vous résume la situation.
A Odessa, les pro-Kiev défilent après un assaut des pro-russes
Les partisans d'une Ukraine unie, certains casqués et armés de gourdins, se sont rendus dimanche soir en cortège devant le siège de la police d'Odessa. Ils scandaient des slogans comme "Odessa en Ukraine !", "Gloire à l'Ukraine" et chantaient l'hymne national. Le chef de la police pour la région d'Odessa est venu à la rencontre des manifestants, au nombre desquels figuraient une cinquantaine de membres du groupe paramilitaire nationaliste Pravy Sektor.
La situation se complique un peu plus lundi 5 mai en Ukraine, au lendemain de troubles dans l'est du pays et à Odessa, dans le Sud, où des pro-russes ont pris d'assaut le siège de la police tandis que des milliers de nationalistes ukrainiens se sont rassemblés dans les rues de la ville. Point par point, francetv vous résume la situation.
A Odessa, les pro-Kiev défilent après un assaut des pro-russes
Les partisans d'une Ukraine unie, certains casqués et armés de gourdins, se sont rendus dimanche soir en cortège devant le siège de la police d'Odessa. Ils scandaient des slogans comme "Odessa en Ukraine !", "Gloire à l'Ukraine" et chantaient l'hymne national. Le chef de la police pour la région d'Odessa est venu à la rencontre des manifestants, au nombre desquels figuraient une cinquantaine de membres du groupe paramilitaire nationaliste Pravy Sektor.
Plus tôt dans la journée, environ 2 000 pro-Russes avaient lancé un assaut contre le siège de la police. Ils avaient réclamé et obtenu la libération de 67 des quelque 120 personnes arrêtées vendredi après de violents heurts entre pro-russes et partisans de l'Ukraine unie. Ces violences avaient entraîné un incendie criminel dans lequel ont péri une quarantaine de personnes, principalement des pro-russes.
Dimanche soir, les manifestants pro-Kiev se sont ensuite rendus dans le calme devant la Maison des syndicats, détruite dans l'incendie de vendredi. Ils y ont replacé en haut d'une hampe monumentale le drapeau ukrainien qui avait été descendu et brûlé samedi par des pro-russes. Selon Franck Genauzeau, envoyé spécial de France 2 sur place, la situation dimanche soir était tendue, même si aucun incident n'est à déplorer.
La nuit de samedi à dimanche s'est déroulée sous haute tension dans l'Est avec de nombreux incidents et violences signalés dans le bassin minier oriental du Donbass, frontalier de la Russie, qui regroupe les régions de Lougansk et Donetsk. Des incidents ont été signalés samedi soir à Lougansk, Donetsk et Marioupol. Les ruines fumantes de check-points rebelles détruits lors de combats nocturnes étaient visibles près de Kostiantynivka.
A Kramatorsk, toujours sous contrôle des rebelles après l'attaque par l'armée d'un check-point à proximité, "les gens ont très peur", a affirmé un militant pro-russe.
A Kharkiv, environ 500 pro-russes ont ignoré une interdiction de manifester et se sont rassemblés devant un monument à la gloire de Lénine en clamant qu'ils "n'oublieraient pas" et "ne pardonneraient pas" les événements d'Odessa. "Sloviansk ville héroïque", clamaient-ils aussi.
A Sloviansk, bastion des insurgés pro-russes dans l'est, trois fortes détonations ont été entendues au loin par les journalistes de l'AFP présents dans le centre-ville. "Des combats sont en cours", a déclaré Stella Khorocheva, la porte-parole des rebelles, sans pouvoir pour le moment préciser où. L'armée ukrainienne a coupé dimanche le principal axe routier vers Sloviansk.
Plus tôt dans la journée, environ 2 000 pro-Russes avaient lancé un assaut contre le siège de la police. Ils avaient réclamé et obtenu la libération de 67 des quelque 120 personnes arrêtées vendredi après de violents heurts entre pro-russes et partisans de l'Ukraine unie. Ces violences avaient entraîné un incendie criminel dans lequel ont péri une quarantaine de personnes, principalement des pro-russes.
Les soldats ont installé un barrage à 2 km de Sloviansk, coupant ainsi la voie rapide vers Donetsk, capitale régionale. Sept blindés y étaient visibles dimanche après-midi. "La ville est totalement encerclée", a confirmé à l'AFP la porte-parole des séparatistes.
Vladimir Poutine et le président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Didier Burkhalter, devaient de leur côté discuter de tables rondes sur l'Ukraine sous l'égide de l'OSCE, mercredi à Moscou, a annoncé dimanche soir la chancelière allemande, Angela Merkel, après une conversation téléphonique avec le président russe.
Le Kremlin a précisé que Vladimir Poutine avait profité de son entretien avec Angela Merkel pour "souligner le besoin d'établir un dialogue direct entre les autorités actuelles de Kiev et les représentants des régions du sud-est du pays" en proie à l'insurrection pro-russe.
De son côté, le ministre allemand des Affaires étrangères a plaidé dimanche en faveur d'une deuxième conférence de Genève afin de tenter de sortir l'Ukraine de la crise.
La situation se complique un peu plus lundi 5 mai en Ukraine, au lendemain de troubles dans l'est du pays et à Odessa, dans le Sud, où des pro-russes ont pris d'assaut le siège de la police tandis que des milliers de nationalistes ukrainiens se sont rassemblés dans les rues de la ville. Point par point, francetv vous résume la situation.
A Odessa, les pro-Kiev défilent après un assaut des pro-russes
Les partisans d'une Ukraine unie, certains casqués et armés de gourdins, se sont rendus dimanche soir en cortège devant le siège de la police d'Odessa. Ils scandaient des slogans comme "Odessa en Ukraine !", "Gloire à l'Ukraine" et chantaient l'hymne national. Le chef de la police pour la région d'Odessa est venu à la rencontre des manifestants, au nombre desquels figuraient une cinquantaine de membres du groupe paramilitaire nationaliste Pravy Sektor.
La situation se complique un peu plus lundi 5 mai en Ukraine, au lendemain de troubles dans l'est du pays et à Odessa, dans le Sud, où des pro-russes ont pris d'assaut le siège de la police tandis que des milliers de nationalistes ukrainiens se sont rassemblés dans les rues de la ville. Point par point, francetv vous résume la situation.
A Odessa, les pro-Kiev défilent après un assaut des pro-russes
Les partisans d'une Ukraine unie, certains casqués et armés de gourdins, se sont rendus dimanche soir en cortège devant le siège de la police d'Odessa. Ils scandaient des slogans comme "Odessa en Ukraine !", "Gloire à l'Ukraine" et chantaient l'hymne national. Le chef de la police pour la région d'Odessa est venu à la rencontre des manifestants, au nombre desquels figuraient une cinquantaine de membres du groupe paramilitaire nationaliste Pravy Sektor.
Plus tôt dans la journée, environ 2 000 pro-Russes avaient lancé un assaut contre le siège de la police. Ils avaient réclamé et obtenu la libération de 67 des quelque 120 personnes arrêtées vendredi après de violents heurts entre pro-russes et partisans de l'Ukraine unie. Ces violences avaient entraîné un incendie criminel dans lequel ont péri une quarantaine de personnes, principalement des pro-russes.
Dimanche soir, les manifestants pro-Kiev se sont ensuite rendus dans le calme devant la Maison des syndicats, détruite dans l'incendie de vendredi. Ils y ont replacé en haut d'une hampe monumentale le drapeau ukrainien qui avait été descendu et brûlé samedi par des pro-russes. Selon Franck Genauzeau, envoyé spécial de France 2 sur place, la situation dimanche soir était tendue, même si aucun incident n'est à déplorer.
Des incidents dans tout l'est du pays
La nuit de samedi à dimanche s'est déroulée sous haute tension dans l'Est avec de nombreux incidents et violences signalés dans le bassin minier oriental du Donbass, frontalier de la Russie, qui regroupe les régions de Lougansk et Donetsk. Des incidents ont été signalés samedi soir à Lougansk, Donetsk et Marioupol. Les ruines fumantes de check-points rebelles détruits lors de combats nocturnes étaient visibles près de Kostiantynivka.
A Kramatorsk, toujours sous contrôle des rebelles après l'attaque par l'armée d'un check-point à proximité, "les gens ont très peur", a affirmé un militant pro-russe.
A Kharkiv, environ 500 pro-russes ont ignoré une interdiction de manifester et se sont rassemblés devant un monument à la gloire de Lénine en clamant qu'ils "n'oublieraient pas" et "ne pardonneraient pas" les événements d'Odessa. "Sloviansk ville héroïque", clamaient-ils aussi.
L'armée ukrainienne encercle Sloviansk
A Sloviansk, bastion des insurgés pro-russes dans l'est, trois fortes détonations ont été entendues au loin par les journalistes de l'AFP présents dans le centre-ville. "Des combats sont en cours", a déclaré Stella Khorocheva, la porte-parole des rebelles, sans pouvoir pour le moment préciser où. L'armée ukrainienne a coupé dimanche le principal axe routier vers Sloviansk.
Plus tôt dans la journée, environ 2 000 pro-Russes avaient lancé un assaut contre le siège de la police. Ils avaient réclamé et obtenu la libération de 67 des quelque 120 personnes arrêtées vendredi après de violents heurts entre pro-russes et partisans de l'Ukraine unie. Ces violences avaient entraîné un incendie criminel dans lequel ont péri une quarantaine de personnes, principalement des pro-russes.
Les soldats ont installé un barrage à 2 km de Sloviansk, coupant ainsi la voie rapide vers Donetsk, capitale régionale. Sept blindés y étaient visibles dimanche après-midi. "La ville est totalement encerclée", a confirmé à l'AFP la porte-parole des séparatistes.
Agitation sur le front diplomatique
Vladimir Poutine et le président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Didier Burkhalter, devaient de leur côté discuter de tables rondes sur l'Ukraine sous l'égide de l'OSCE, mercredi à Moscou, a annoncé dimanche soir la chancelière allemande, Angela Merkel, après une conversation téléphonique avec le président russe.
Le Kremlin a précisé que Vladimir Poutine avait profité de son entretien avec Angela Merkel pour "souligner le besoin d'établir un dialogue direct entre les autorités actuelles de Kiev et les représentants des régions du sud-est du pays" en proie à l'insurrection pro-russe.
De son côté, le ministre allemand des Affaires étrangères a plaidé dimanche en faveur d'une deuxième conférence de Genève afin de tenter de sortir l'Ukraine de la crise.
Source : Francetv info avec AFP
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