La pierre runique de Jelling située devant
l'abbatiale Saint-Ouen et offerte à Rouen par le Danemark lors du
millénaire de la Normandie a été recouverte de tags. Explications.
La pierre se trouve près de l’abbatiale Saint-Ouen à Rouen : c’est une copie de « la grosse pierre de Jelling offerte à la ville par le Danemark, lors du millénaire de la Normandie en 1911 », rappelle Le P’tit Pat rouennais. La pierre runique comme on l’appelle, faisant référence à ces pierres essentiellement érigées dans les pays scandinaves, a été recouverte d’inscriptions bleues. Des tags, qui ne passent pas inaperçus et détonent sur cet élément du petit patrimoine.
Un art pour les uns, du vandalisme pour les autres
Elevés au rang d’expression artistique par certains, décriés et ressentis comme des pollutions visuelles par les autres : les tags qui recrouvrent les murs des villes (mais pas seulement) représentent un vrai casse-tête pour les élus qui savent bien qu’à peine « nettoyés », ils refleurissent de plus belle. D’ailleurs, nombre de « grafeurs », « tagueurs » et autres adeptes du « graffiti » vous le diront : les espaces vides ont un pouvoir d’attraction sur eux et créent l’envie immédiate de les recouvrir de dessins… souvent incompréhensibles pour le plus grand nombre, mais tous codés et porteurs de signatures. Ainsi, les tagueurs se reconnaissent entre eux.
Toutefois, là où le problème devient plus sensible, c’est lorsque ces tags recouvrent des œuvres d’art, des lieux de patrimoine. Là, les opérations se compliquent :
On n’a pas le droit d’intervenir sans les préconisations de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) » confie-t-on à demi-mots, dans les services de la ville de Rouen, qui soulignent que les procédures sont longues, complexes à mettre en application… retardant souvent d’autant la remise en état des éléments de patrimoine dégradés.
Quelle solution pour protéger le petit patrimoine des tags ?
La solution pourrait donc être de prévenir les tags en protégeant les œuvres comme la pierre runique de Jelling. Le P’tit Pat Rouennais signale d’ailleurs qu’à Jelling, où se trouve l’original de la pierre runique, on a opté pour une protection dans une sorte de coffre de verre : le patrimoine reste ainsi visible sans risque de dégradation. Des dégradations qui touchent d’ailleurs d’autres sites de la ville, à l’image de la statue de Rollon, qui a déjà été victime de vandales à plusieurs reprises.
La pierre se trouve près de l’abbatiale Saint-Ouen à Rouen : c’est une copie de « la grosse pierre de Jelling offerte à la ville par le Danemark, lors du millénaire de la Normandie en 1911 », rappelle Le P’tit Pat rouennais. La pierre runique comme on l’appelle, faisant référence à ces pierres essentiellement érigées dans les pays scandinaves, a été recouverte d’inscriptions bleues. Des tags, qui ne passent pas inaperçus et détonent sur cet élément du petit patrimoine.
Un art pour les uns, du vandalisme pour les autres
Elevés au rang d’expression artistique par certains, décriés et ressentis comme des pollutions visuelles par les autres : les tags qui recrouvrent les murs des villes (mais pas seulement) représentent un vrai casse-tête pour les élus qui savent bien qu’à peine « nettoyés », ils refleurissent de plus belle. D’ailleurs, nombre de « grafeurs », « tagueurs » et autres adeptes du « graffiti » vous le diront : les espaces vides ont un pouvoir d’attraction sur eux et créent l’envie immédiate de les recouvrir de dessins… souvent incompréhensibles pour le plus grand nombre, mais tous codés et porteurs de signatures. Ainsi, les tagueurs se reconnaissent entre eux.
Toutefois, là où le problème devient plus sensible, c’est lorsque ces tags recouvrent des œuvres d’art, des lieux de patrimoine. Là, les opérations se compliquent :
On n’a pas le droit d’intervenir sans les préconisations de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) » confie-t-on à demi-mots, dans les services de la ville de Rouen, qui soulignent que les procédures sont longues, complexes à mettre en application… retardant souvent d’autant la remise en état des éléments de patrimoine dégradés.
Quelle solution pour protéger le petit patrimoine des tags ?
La solution pourrait donc être de prévenir les tags en protégeant les œuvres comme la pierre runique de Jelling. Le P’tit Pat Rouennais signale d’ailleurs qu’à Jelling, où se trouve l’original de la pierre runique, on a opté pour une protection dans une sorte de coffre de verre : le patrimoine reste ainsi visible sans risque de dégradation. Des dégradations qui touchent d’ailleurs d’autres sites de la ville, à l’image de la statue de Rollon, qui a déjà été victime de vandales à plusieurs reprises.
"L'oeuvre d'art" visible en cliquant sur le lien ci-dessous."
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