La grève de la faim entamée le 24 avril
dernier par une centaine de prisonniers palestiniens en « détention
administrative » (sans charges, ni procès et pour des durées
indéterminée) se poursuit en ce 7 mai, alors que l’administration
israélienne répond au mouvement par la répression.
L’association de défense des prisonniers palestiniens Addameer indique dans un communiqué que cette nouvelle vague de grèvistes de la faim se retrouvent en cellule d’isolement et se voient refuser le sel dont ils ont besoin.
Depuis 14 jours en ce mercredi, 95 Palestiniens incarcérés sans connaître les charges qui pèseraient contre eux, sont en grève de la faim pour réclamer leur libération.
« Ils sont au total 183, dont 9 parlementaires palestiniens élus au Conseil législatif national, et la grève va s’élargir si cette détention arbitraire, basée sur des »dossiers secrets« se poursuit », avertit Addameer.
Les prisonniers illégalement détenus dans les prisons israéliennes (Quatrième Convention de Genève) de Megiddo et du Negev (ainsi que celle d’Ofer) sont sous la surveillance des équipements destinés à les espionner, et fourni par la société de « sécurité » britannico-danoise G4S.
Les prisonniers en grève de la faim dans la prison du Neguev ont tous été transférés dans une section spéciale, séparée des autres prisonniers. Le sol de leur cellules est recouvert de sable, ils sont brutalisés, fouillés plusieurs fois par jour et ils n’ont été autorisés à changer de sous-vêtements que deux fois depuis le début de leur grève, c’est à dire en 14 jours.
Ils sont attachés et menottés dans leurs cellules 10 heures par jour.
Trois d’entre eux, Fadi Hammad, Fadi Omar et Soufian Bahar, sont à l’isolement et personne ne sait ce qu’est devenu Ahmad Abu Ras, qui a été transferré dans un lieu non communiqué.
En outre, ces prisonniers sont privés de sel depuis deux semaines, alors que l’eau et le sel sont essentiels à leur survie pendant les grèves de la faim.
Refus de sel qui a été légalisé par la Cour Suprême israélienne en 2004, malgré son caractère très dangereux, après un recours formé par Adalah, l’association qui défend les droits de la minorité arabe en Israël.
Et le 4 mai dernier, lors d’un raid dans leurs cellules, 42 grèvistes de la faim, dont Abd Al Rizziq Farraj and Salem Dardasawi on été battus puis transférés à la prison de Ayalon / Ramleh.
Une attaque qui a brisé un doigt à Mohammad Maher Badr et entraîné l’hospitalisation de Mohammad Jamal Al-Natsheh.
Ils sont entassés à 7 par cellule et n’ont pas le droit aux sorties dans la cour de la prison.
Addameer demande à tous les pays signataires de la 4ème Convention de Genève de se mobiliser pour l’abolition de la « détention administrative ».
Addameer Prisoner Support and Human Rights Association
P. O. Box : 17338, Jerusalem - Fax : +972 (0)2 296 0447 - Email : info@addameer.ps - Website : www.addameer.org
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine
L’association de défense des prisonniers palestiniens Addameer indique dans un communiqué que cette nouvelle vague de grèvistes de la faim se retrouvent en cellule d’isolement et se voient refuser le sel dont ils ont besoin.
Depuis 14 jours en ce mercredi, 95 Palestiniens incarcérés sans connaître les charges qui pèseraient contre eux, sont en grève de la faim pour réclamer leur libération.
« Ils sont au total 183, dont 9 parlementaires palestiniens élus au Conseil législatif national, et la grève va s’élargir si cette détention arbitraire, basée sur des »dossiers secrets« se poursuit », avertit Addameer.
Les prisonniers illégalement détenus dans les prisons israéliennes (Quatrième Convention de Genève) de Megiddo et du Negev (ainsi que celle d’Ofer) sont sous la surveillance des équipements destinés à les espionner, et fourni par la société de « sécurité » britannico-danoise G4S.
Les prisonniers en grève de la faim dans la prison du Neguev ont tous été transférés dans une section spéciale, séparée des autres prisonniers. Le sol de leur cellules est recouvert de sable, ils sont brutalisés, fouillés plusieurs fois par jour et ils n’ont été autorisés à changer de sous-vêtements que deux fois depuis le début de leur grève, c’est à dire en 14 jours.
Ils sont attachés et menottés dans leurs cellules 10 heures par jour.
Trois d’entre eux, Fadi Hammad, Fadi Omar et Soufian Bahar, sont à l’isolement et personne ne sait ce qu’est devenu Ahmad Abu Ras, qui a été transferré dans un lieu non communiqué.
En outre, ces prisonniers sont privés de sel depuis deux semaines, alors que l’eau et le sel sont essentiels à leur survie pendant les grèves de la faim.
Refus de sel qui a été légalisé par la Cour Suprême israélienne en 2004, malgré son caractère très dangereux, après un recours formé par Adalah, l’association qui défend les droits de la minorité arabe en Israël.
Et le 4 mai dernier, lors d’un raid dans leurs cellules, 42 grèvistes de la faim, dont Abd Al Rizziq Farraj and Salem Dardasawi on été battus puis transférés à la prison de Ayalon / Ramleh.
Une attaque qui a brisé un doigt à Mohammad Maher Badr et entraîné l’hospitalisation de Mohammad Jamal Al-Natsheh.
Ils sont entassés à 7 par cellule et n’ont pas le droit aux sorties dans la cour de la prison.
Addameer demande à tous les pays signataires de la 4ème Convention de Genève de se mobiliser pour l’abolition de la « détention administrative ».
Addameer Prisoner Support and Human Rights Association
P. O. Box : 17338, Jerusalem - Fax : +972 (0)2 296 0447 - Email : info@addameer.ps - Website : www.addameer.org
(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine
source |
Europalestine